le grand paris
Publié le 20/01/2014
Extrait du document
«
décider et cela se fera probablement par la voie législative, vu qu'il serait étonnant qu'il existe un jour
un consensus sur ce point.
Car de quoi s'agit-il exactement ? Différents projets ont ainsi été exposés au public, mais ceux-ci
concernaient essentiellement des grands projets d'urbanisme qui pourtant ne constituent pas la priorité,
même s'ils doivent être intégrés dans une réflexion d'ensemble.
Plus récemment, la question du "Grand
Paris" a été abordée par rapport aux transports en commun, question cruciale certes, mais qui pourrait
très bien être étudiée dans le cadre institutionnel actuel, puisqu'il existe un syndicat des transports en
commun pour l'Ile-de-France.
Quelle délimitation géographique et quel projet de vie en commun ?
En réalité, une intercommunalité se définit avant tout par rapport à un projet de vie entre plusieurs
communes et ce pour plusieurs dizaines d'années.
Ainsi, cette future entité devrait prendre en compte
l'histoire de l'aménagement du territoire de l'Ile-de-France depuis les années 1970, c'est-à-dire la
création des Villes nouvelles qui pourraient constituer les limites de la future entité, c'est-à-dire Cergy-
Pontoise au nord-ouest, Saint-Quentin-en-Yvelines au sud-ouest, Melun-Sénart au sud-est ; l'aéroport
de Roissy Charles-de-Gaulle pourrait constituer la limite nord-est du futur "Grand-Paris".
Quel financement ?
L'Etat sera-t-il capable, vu l'état des finances publiques, de mettre la main à la poche en versant des
dotations substantielles au futur "Grand Paris" ? Par ailleurs, la fiscalité directe jouera également un
rôle essentiel.
Le président de la République avait annoncé la suppression de la taxe professionnelle.
Si tel devait être le cas, alors que les communautés urbaines vivent essentiellement de la taxe
professionnelle unique, une telle réforme signerait la fin de l'intercommunalité active et volontaire.
Mais L’objectif des optimisations est de sécuriser le financement du projet et donc sa réalisation en
réduisant son coût global de l’ordre de 3 milliards d’euros (CE 2012) pour respecter un coût d’objectif
arrêté à 22,625 milliards d’euros .
Cette enveloppe sera allouée à la réalisation des lignes sous maîtrise
d’ouvrage de la Société du Grand Paris (SGP), ainsi que du tronçon Est de la Ligne 15 (compris entre
Saint-Denis Pleyel, Rosny-Bois Perrier et Champigny, actuellement sous maîtrise d’ouvrage du STIF
et dont le Premier ministre a proposé qu’elle soit confiée à la SGP).
Des études techniques sont en cours pour répondre à cet objectif qui peut être compatible avec le
schéma d’ensemble tel qu’il a été approuvé par décret en août 2011.
La SGP contribue par ailleurs :
· au prolongement de la ligne 14 entre les stations Saint-Lazare et mairie de Saint-Ouen à
hauteur de 450 millions d’euros
· à l’adaptation des réseaux existants, une provision de 450 millions d’euros étant prévue à cet
effet
· au plan de mobilisation à hauteur d’un milliard d’euros
· au projet Eole à hauteur d’un milliard d’euros
Le montant global des dépenses à la charge de la Société du Grand Paris est donc estimé à 25,525
milliards d’euros (coûts estimés aux conditions économiques de 2012).
Le financement du projet repose sur des recettes fiscales affectées et le recours à l’emprunt..
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