Le jeu à la cour de Versailles
Publié le 27/02/2008
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Des milliards en fumée. Louis XIII avait pris de sévères ordonnances contre les jeux de dés et de cartes. Sous Louis XIV, les jeux de hasard demeurent interdits à Paris mais non au palais de Versailles où la cour s'installe en 1682. Le roi, le premier, donne le mauvais exemple. Trois fois par semaine, les jours «d'appartement», on doit obligatoirement se montrer au jeu du roi; mais il y a aussi celui de la reine, celui du dauphin, de Monsieur et d'autres grands personnages. En fait, on joue quotidiennement au piquet, au brelan, au reversi, au lansquenet, et, avec frénésie, au hoca et au pharaon, sortes de banques, analogues au baccara, où s'engloutissent des sommes immenses: «5000 pistoles en un soir n'est rien; c'est un vrai coupe-gorge», écrit Mme de Sévigné. C'est le règne des usuriers.
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