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Le maquis du Vercors

Publié le 27/02/2008

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Pendant la deuxième guerre mondiale, le Vercors abrita le maquis le plus important de France. Abandonné par les Alliés, il connut une fin tragique en juillet 1944 (840 morts), et reste un symbole de la Résistance. Un formidable projet En août 1941, à Grenoble, alors en zone libre, cinq hommes, appartenant au parti socialiste, décident de créer l'embryon d'un mouvement de résistance. Ils contactent le mouvement "franc-tireur" à Lyon et cherchent à s'étendre dans le Dauphiné. 11 se retrouvent à Villars-de-Lans dans le Vercors. L'invasion de la zone libre par les Allemands, puis l'institution du S.T.O. leur fournissent des partisans. Bientôt, quatorze "camps" se constituent à travers le Vercors, tous situés en dehors des villages, près des chalets d'alpage. Parallèlement, Pierre Dalloz et Jean Prévost ont l'idée de faire du Vercors une base d'opérations offensives. Massif montagneux très isolé, aux routes rares et malaisées, le Vercors est difficile d'accès et offre peu de passages. Il est "comme une île en terre ferme". En janvier 1943, Dalloz soumet cette idée à Jean Moulin, qui est immédiatement séduit. Dalloz et Le Ray élaborent alors "le plan montagnard" : en cas de débarquement allié, le Vercors servirait de base pour parachuter des troupes alliées qui descendraient de la montagne et se rueraient sur les arrières de l'ennemi. Delestraint, chef de l'Armée secrète soumet ce projet à De Gaulle qui l'approuve. Mais en juin 1943, Delestraint et Jean Moulin sont arrêtés. Le Vercors perd alors ses liens avec Londres.

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