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le Maroc

Publié le 13/02/2019

Extrait du document

maroc

Superficie: 450000km2

 

Capitale : Rabat

 

Langue officielle: arabe

 

Régime politique : monarchie constitutionnelle

Monnaie: dirham marocain

 

PNB/hab. : 1150$

 

Consommation d'énergie/hab. : 466 kgec

 

Taux d'alphabétisation : 43,7%

Population: 27021000hab. Densité moyenne : 60 hab./km? Espérance de vie : 64,5 ans Mortalité infantile: 62 %o

GÉOGRAPHIE - Au nord-ouest de l’Afrique, le Maroc est bordé par la mer Méditerranée au nord,l’Atlantique à l’ouest,

l'Algérie à l’est et le Sahara au sud. La longueur de ses côtes, ses sommets enneigés et son désert torride, en fait un pays de contrastes. On y trouve le point culminant (le djebel Toubkal du Haut-Atlas: 4 165 m) et les plus vastes plaines de l’Afrique du Nord. À l’extrême nord s’élève la chaîne du Rif, un massif d’altitude

 

moyenne (2 456 m) qui retombe sur la Méditerranée par un littoral particulièrement escarpé. En descendant vers le sud, lui succèdent les trois chaînes de l’Atlas: le Moyen-Atlas (2 700 m); le Haut-Atlas, qui aligne les plus hauts sommets du Maghreb ; et l’Anti-Atlas (3 304 m au djebel Siroua) formant le bord d’un plateau qui s'étend jusqu’au Sahara marocain. À l’Ouest, des hauts plateaux (Meseta) -prolongés

par des plaines et des plateaux peu élevés (Chaouïa, Doukkala, Rharb, etc.) - longent l’océan Atlantique et s’intercalent entre les chaînes de l’Atlas et l’océan Atlantique. Le Maroc est le territoire le mieux arrosé du Maghreb:son centre (le Moyen-Atlas) constitue un véritable château d’eau d’où divergent de grands fleuves vers l’Atlantique (Sebou, Oum er-Rebia), la Méditerranée (Moulouya) et le Sahara (Draa).Mais la plupart des cours d’eau marocains sont des oueds (puissants en demi-saison, secs en été), dont il faut contrôler les crues. Le couvert végétal, surtout composé d’arbustes et d’épineux, est de type méditerranéen. La montagne est le domaine des chênes verts, des cèdres et des genévriers; la plaine, celui des chênes-lièges, des oliviers et des thuyas. Les forêts occupent près de 20 % du pays. Les plateaux sont souvent couverts d’une steppe herbeuse; l’essentielle de la végétation dans le désert se situe autour des quelques points d’eau des palmeraies. Dans les montagnes, on trouve encore quelques panthères.

 

▼ Sentier de mules menant à Megdaz, village accroché aux pentes de l’Atlas.

Asilah, dans la région de Tanger, est une ancienne cité fortifiée portugaise comme l’était Mogador, depuis rebaptisée Essaouira.

 

L’étendue du Maroc et la variété de son relief expliquent les disparités climatiques entre ses régions. Au nord du pays, le climat est méditérranéen. En descendant vers le sud, dans les montagnes, il est plus continental, avec de fortes variations saisonnières : les hivers sont froids, les pluies abondantes, le gel et la neige fréquents, mais les étés sont chauds et orageux. Sur la côte atlantique, grâce à l’influence océanique, le climat est plus doux. Il est subtropical sec au sud des montagnes et saharien dans le Maroc méridional. Les pluies y sont rares, les journées d’été brûlantes et les nuits d’hiver glacées. Le Maroc souffre de la sécheresse et d’une désertification croissante.

maroc

« par des plaines et des plateaux peu élevés (Chaouïa, Doukkala, Rharb, etc.) -longent l'océan Atlantique et s'intercalent entre les chaînes de l'Atlas et l'océan Atlantique.

Le Maroc est le territoire le mieux arrosé du Maghreb :son centre (le Moyen-Atlas) constitue un véritable château d'eau d'où divergent de grands fleuves vers l'Atlantique (Sebou, Oum er-Rebia), la Méditerranée (Moulouya) et le Sahara (Draa).

Mais la plupart des cours d'eau marocains sont des oueds (puissants en demi-saison, secs en été), dont il faut contrôler les crues.

Le couvert végétal, surtout com­ posé d'arbustes et d'épineux, est de type méditerra­ néen.

La montagne est le domaine des chênes verts, des cèdres et des genévriers; la plaine, celui des chênes-lièges, des oliviers et des thuyas.

Les forêts occupent près de 20% du pays.

Les plateaux sont sou­ vent couverts d'une steppe herbeuse; l'essentielle de la végétation dans le désert se situe autour des quelques points d'eau des palmeraies.

Dans les mon­ tagnes, on trouve encore quelques panthères.

'f Sentier de mutes menant à Megdaz, village accroché aux pentes de l'Atlas.

• Asilah, dans ta région de Tanger, est une ancienne cité fortifiée portugaise comme l'était Mogador, depuis rebaptisée Essaouira.

L'étendue du Maroc et la variété de son relief expli­ quent les disparités climatiques entre ses régions.

Au nord du pays, le climat est méditérranéen.

En des­ cendant vers le sud, dans les montagnes, il est plus continental, avec de fortes variations saisonnières: les hivers sont froids, les pluies abondantes, le gel et la neige fréquents, mais les étés sont chauds et ora­ geux.

Sur la côte atlantique, grâce à l'influence océa­ nique, le climat est plus doux.ll est subtropical sec au sud des montagnes et saharien dans le Maroc méri­ dional.

Les pluies y sont rares, les journées d'été brû­ lantes et les nuits d'hiver glacées.

Le Maroc souffre de la sécheresse et d'une désertification croissante.

• POPULATION -Les berbères, qui sont les plus anciennement installés sur le terri­ toire marocain, représentent environ 30% de la population et habitent surtout les zones monta- gneuses.

Les 70% restants sont de souche arabe.

� L'islam sunnite est la religion officielle du Maroc � (98,8% de la population).

De puissantes confréries � musulmanes encadrent les activités religieuses.ll existe � une petite minorité de chrétiens (1,1 %) ; les commu- •· � nautés juive marocaine et européenne sont aujour- :z: d'hui très réduites (8 000 et 50 000 personnes).

90% de la population se concentre au nord-ouest de la ligne tracée par les montagnes où sont situées toutes les villes importantes.

Le taux d'urbanisation atteint 51%.

La croissance démographique (2,4 %) du Maroc est l'une des plus fortes du monde: le taux de natalité est de 3, 75 en 1995.

Le contrôle des nais­ sances n'est effectif que dans les villes (2,5 enfants par femme en ville, contre 6 en zone rurale) .

Plus de 1,2 million de Marocains vivent à l'étranger.

Casablanca, la ville la plus importante du Maroc (3, 5 millions d'habitants) est le poumon économique du pays.

Rabat (1,5 million d'habitants) est le siège du pouvoir politique, Fès (753000 habitants),la capitale intellectuelle et religieuse.

Marrakech (688000 habi­ tants) est un grand centre touristique et constitue le carrefour commercial du sud marocain.

ÉCONOMIE -Le Maroc dispose des plus importantes réserves mondiales de phos­ phates (60 milliards de tonnes) dont il est le � 3e producteur et le 1er exportateur mondial (il sert pour � la fabrication des engrais).Son sou�ol contient aussi .� du plomb, du fer, du zinc, du manganèse, de l'anthra­ ·� ;;..�� œ. :.J.�:.

� cite, du cuivre, du cobalt et de l'argent.

L'insuffisance des gisements d'hydrocarbures est �n partie compen­ sée par des aménagements hydroélectriques, couvrant 70% des besoins locaux en électricité.

L'ag riculture concerne encore 34% de la popula­ tion active.

Avec les produits de la pêche, le secteur agricole représente 18% du PNB et fournit 25% des exportations.

À côté d'une agriculture traditionnelle, familiale et peu productive (75% des terres cultivées), se développe une agriculture moderne, tournée vers l'exportation (agrumes, tomates et olives).

L'élevage occupe 4 7% de la surface cultivable.

Les cultures vivrières (blé et orge),situées dans le triangle Tanger­ Fès-Aga dir, ne suffisent pas à garantir l'autosuffisance alimentaire du pays.

Grâce à la construction de nom­ breux barrages (70% des investissements publics agricoles), de plus vastes étendues peuvent désor­ mais être irriguées.

L'incitation à la modernisation et le système foncier (la moitié des terres cultivées sont détenues par 6% des propriétaires) accentuent les inégalités sociales au détriment des petits agri­ culteurs dont le niveau de vie est le plus faible du Maghreb.

Le secteur de la pêche (la sardine notam­ ment) produit plus de 500 000 tonnes par an.

La balance agricole est à peu près équilibrée.

Le secteur industriel demeure faible, mais l'artisa­ nat reste important.

II représente 26% du PNB et occupe 20% de la population active.

La plupart des industries sont concentrées à Casablanca, les autres se répartissent entre quelques grandes villes, notam­ ment Safi, Kenitra, Fès ou Meknès.

Les industries ali­ mentaires (sucre, conserves) prédominent; celles du • Pêcheurs ravaudant des filets à Essaouira, Important centre de pêche à ta sardine.

textile, du cuir et du bâtiment doivent faire face à la crise qui les touche.

Les industries métallurgique, chimique (engrais) et électronique sont encore peu développées.

Le tourisme, concernant surtout le Maroc «utile •• et le Sud, procure d'importantes ren­ trées de devises (1 milliard de dollars pour 2 millions de visiteurs par an environ).

Le commerce tradition­ nel est capital; il dissimule d'ailleurs une partie des difficultés économiques et favorise le sous-emploi.

Les autres activités tertiaires sont peu développées.

Le pays possède une bonne infrastructure routière (59 790 km) et ferroviaire (près de 2 000 km relient les principales villes) et 19 aéroports.

Casablanca est le grand port maritime du pays, le trafic marchand y dépasse 20 millions de tonnes chaque année.

À cause de sa vitalité démographique (40,5% de la population a moins de 15 ans) et de l'exode rural, le pays connaît un fort taux de chômage: 16% de chô­ meurs, dont la moitié ont moins de 25 ans.

La faiblesse de l'industrie locale, les dépenses militaires occasion­ nées par la guerre du Sahara ont contribué à l'ac-. »

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