Le milieu naturel en Chine : contraintes et atouts pour l’économie chinoise.
Publié le 08/10/2016
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• La côte sud très découpée a'favorisé la présence de nombreux ports de pêche côtière et de relations commerciales par cabotage. Cependant, la tendance à la régularisation de la côte gêne le maintien de ces activités en raison du colmatage des baies. Par contre, de grands organismes industriels et portuaires se sont développés avec la croissance économique récente et l’ouverture de la Chine sur l’extérieur. Ainsi Canton (Guangzhou) et surtout Changhaï et Tien-Tsin (Tianjin) sont dotés de puissantes zones industrielles et chargés d’assurer la desserte d’un arrière-pays dynamique. Lorsque ces ports, comme Canton (Guangzhou) issu d’un très ancien passé maritime, étaient trop éloignés du front de mer, on leur a adjoint des avant-ports.
II. Montagnes et déserts recèlent d’importantes richesses difficiles à mettre en valeur
1. Les territoires occidentaux de la Chine se trouvent au cœur du continent asiatique
• L’éloignement des océans impose une forte continentalité au climat, renforcée par la disposition des grands traits du relief.
«
1.
Les conditions naturelles ont favorisé la présence des
plus fortes concentrations humaines
de la planète
1.
L'influence dominante de l'océan Pacifique
• Les masses d'air remontant vers le nord-ouest donnent un
été humide et chaud sur la façade orientale de la Chine,
favorable à la culture des plantes alimentaires.
Cependant les
cyclones tropicaux ravagent épisodiquement le liseré côtier de
la Chine méridionale.
Il existe une interaction étroite entre fortes densités démographiques et plaines alluviales céréa
lières, surtout rizicoles.
• Le milieu physique~a été rendu très productif par le travail
minutieux de populations nombreuses.
Et inversement, de fortes
densités humaines peuvent subsister grâce à cette exploitation
intensive et à l'entretien constant d'un milieu fragile.
• Les effets de la latitude permettent une grande diversité des
ressources agricoles mais peuvent aussi avoir
de graves consé
quences.
Au sud du Yangtsé Kiang (Yangzijiang) 1
, la double
culture du riz est générale et s'accompagne de plantes indus
trielles tropicales.
Cependant les cultures délicates de cette partie chaude et humide de la Chine risquent la destruction par des coulées froides venues du nord en hiver.
• Le Nord-Est, lui, est handicapé par des hivers rigoureux
bloquant la période végétative et se trouve limité à une seule
culture de céréales tempérées vers le centre de la Mandchourie.
2.
Les bons sols n'occupent qu'un espace restreint
• Les sols développés sur lœss dans le nord de la Chine ne dépassent pas 400000 km 2
• Ils sont excellents mais très sensibles au ruissellement.
Ces terres ont été fortement ravi
nées et les paysans ont dû consentir des efforts considérables pour protéger les versants de l'érosion.
• Les sols alluviaux des grandes vallées fluviales sont favorables à l'agriculture et peuvent porter deux récoltes différentes par an.
Mais les inondations dues aux fleuves ont été catastro
phiques.
La maîtrise des cours d'eau a fait partie des grands
travaux des trente dernières années.
• Les sols ferrallitiques tropicaux du Sud sont fragiles et de médiocre qualité.
(1) Pour les noms chinois, on indique entre parenthèses la transcription
officielle pinyin..
»
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