Le modèle socioculturel américain

« travailleurs a progressé ainsi que leur niveau de vie.

La syndicalisation, forte dans les années 1950, s'est considérablement réduite.

L'ascension sociale perdure.

• Une société inégalitaire La pauvreté persiste : en 1994, le taux de ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté atteint plus de 14 % (des jeunes de moins de 16 ans, de nombreux Noirs ou Hispaniques et de plus en plus de femmes).

Les programmes d'assistance sont vivement critiqués par les conservateurs -d'où la réforme de 1996 pour inci­ ter les démunis à chercher du travail en limitant l'accès à l'aide sociale.

• Une société plus douce Les libertés individuelles sont mieux garanties et la protection sociale augmente.

Enfin, l'éducation est meilleure.

Entre culture de masse et culture d'élite • Une culture de masse La culture est un produit qui mobilise capitaux, publicité, chaînes de distribution et privilégie l'immédiat et les goûts du moment.

Ses domaines sont le sport, les feuilletons télévisés (souvent produits par des magnats d'Hollywood), le cinéma se lançant pour faire face à la concurrence dans les films à grands spectacles, la musique (les États-Unis sont la patrie du jazz et du· rock).

•Une culture d'excellence Les États-Unis se caractérisent aussi par une culture d'excellence mise à la dis­ position de tous.

De très beaux musées sont fréquentés par des ressortissants du monde entier comme le Met à New York ou le récent Getty Museum à Los Angeles ; des orchestres symphoniques sont partout célèbres ; de grands écrivains sont traduits dans toutes les langues, comme Norman Mailer, Paul Auster ...

Les États-Unis sont le centre de créativité d'une culture moderne qui touche à tous les domaines et qui a été favorisée par le développement des universités, du mécénat et de la liberté, depuis la guerre.

•La quête d'identité La famille est en crise ; les célibataires et les familles monoparentales (particu­ lièrement féminines et noires) se multiplient.

Des années 1960 aux années 1980, la liberté sexuelle se développe ; la porno­ graphie est tolérée ; les comportements non conformistes s'affichent.

Mais l'épi­ démie du SIDA, depuis 1980, moralise de nouveau la société qui se replie sur sa tradition puritaine.

L'État et l'Église sont séparés.

Cependant, on assiste à un retour du sacré qui s'ex­ prime tous azimuts avec une prolifération des sectes et la montée en puissance des différents intégrismes.

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