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Le monde dans la guerre froide : Un monde bipolaire ?

Publié le 02/09/2012

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Depuis les années 50 le taux annuel de croissance de l’URSS ne cesse de baisser. Les mauvais résultats agricoles, les problèmes de transports et de stockages des denrées alimentaires, et les méfaits de la collectivisation amène l’augmentation massive d’importation de céréales avec l’Amérique du Nord. La crise économique entraine aussi la désertification des magasins, la mauvaise qualité des produits traduisant une exaspération au niveau de la population. En effet, celle-ci est durement touchée par la crise puisque le pays est en pleine régression démographique, il s’y pratique plus d’avortements que de naissances (environ 8 millions d’avortements pour 5 millions de naissances) et la baisse de l’espérance de vie révèle un véritable délabrement du système de santé. L’alcoolisme reste le premier fléau national et le régime y est impuissant. La crise soviétique est symbolisée en 1986 par l’explosion de la Centrale Nucléaire de Tchernobyl en Ukraine. Mais en 1985 l’apparition du nouveau Secrétaire général du Parti : Gorbatchev apporte un espoir pour l’URSS. En effet, le nouveau dirigeant souhaite réformer le régime pour le sauver. Pour se faire, il décide deux mettre en place deux grandes réformes, il s’agit de Perestroïka et Glasnost. Perestroïka tente la restructuration politique et économique du pays se centrant surtout sur l’instauration progressive de l’URSS dans une économie de marché. Glasnost est mise en place afin de rétablir le pluralisme démocratique et la liberté d’expression, elle permet d’assouplir la censure en 1986 et enfin de la supprimer en 1990. 

« international).

Peu de temps après, en 1973 le Premier choc pétrolier voit le jour suite à la 4eme Guerre israélo-arabe opposant l’Egypte et la Syrie à l’Israël, laproduction du pétrole est diminuée entrainant l’augmentation du cout du baril.

C’est le surenchérissement du cout de l’énergie.

Les conséquences sont terribles,puisque cette crise entraine faillite, chômage (donc baisse de la consommation) l’alimentant.

A l’Ouest on ressent un même essoufflement du régime en place,Khroutchtchev tente de « déstalinisé » le territoire avec des réformes sociale en en tentant de réduire le pouvoir de la nomenklatura c’est-à-dire l’élite qui gouverne lepays et jouit de privilèges.

Il est alors renversé par Brejnev en 1964 qui devient le 1er secrétaire du Parti, les privilèges pour la Nomenklatura sont alors de plus enplus forts.

Cette organisation autour d’une élite ne réussit pas à l’URSS puisqu’elle pose un problème économique évident qui creuse encore plus ceux déjà existant.Malgré des réformes dans l’agriculture, il subvient toujours de nombreux problèmes de productivité causant des disettes régulières.

De plus les campagnes souffrentde sous-équipement, facteur qui aggrave la situation économique déjà fragile de l’Union Soviétique.

Malgré l’expansion du modèle de société américain et la finapparente de la menace nucléaire, les deux Grands subissent un essoufflement de leur système de société qui va se poursuivre par la contestation de leur suprématiedans les pays du monde.En, Europe les puissances économique du continent commence à concevoir une union européenne comme un moyen de se libérer du protectorat américain.

C’est ledébut de la création de la CEE (Communauté économique Européenne).

Même si elle entraine des oppositions entre certains de ses membres comme le refus del’entrée du Royaume-Unis accuser d’ètre le « Cheval de Troie » des EUA.

Ce conflit renforce l’Axe franco-allemand.

En 1969, Pompidou Président français relancela construction européenne avec l’élargissement en 1973 ou se lie l’Europe des 9 montrant un approfondissement politique suivie d’une réalisation de l’unionéconomique et monétaire.

La question européenne se prolonge mais cette fois-ci au niveau international.

En effet, de 1973 à 1975, la Conférence d’Helsinki réunit 33pays européens dont l’URSS mais aussi le Canada et les EUA.

Cette Conférence est centrée sur la question européenne, il s’agit d’un rassemblement des deux blocspour discuter de 3 questions.

D’abords la sécurité, au niveau des frontières et sur l’armement, puis la coopération économique, scientifique et technique pourprogresser dans la Recherche et dans le Développement, enfin la libre circulation des hommes et des idées au sein de l’Europe est évoqué.

C’est un premier pas versle rapprochement d’une Europe de l’Est et d’une Europe de l’Ouest.

Mais Helsinki apporte tout de même des réponses à des questions contradictoires comme parexemple la ‘reconnaissance des frontières qui affirme le résultat de la bipolarité.

L’Europe n’est ainsi plus l’objet de la Guerre Froide mais devient enfin acteur de sapropre histoire.

De nouveaux Etats se précisent sur la scène internationale le monde entre dans une logique de moins en moins bipolaire entrainant donc un équilibreinternationale moins contrôlé.En effet, en 1975 Saignon, dirigeant du Vietnam perds le pouvoir le pays devient donc communiste.

De plus de 1975 à 1978, au Cambodge le génocide commis parles Khmer rouges (ethnie dominante) contre les autres populations fait près de 2 millions de morts.

Le Laos, devient lui aussi communiste.

Les EUA décident de nepas intervenir suite à la défaite du Vietnam et en 1976 ma présidence de Carter prône une politique moins agressive.

Parallèlement, la Chine devient leader du TiersMonde et sa diplomatie remet en cause la logique bipolaire, le pays met en place la théorie des 3 monde : EUA, URSS et pays en développement.

La Chine revalorisede cette façon le Tiers Monde par rapport aux EUA et à l’URSS.

Des conflits périphériques à la logique entre aussi en jeu, Saddam et Kadhafi souhaitent tous deuxdevenir leader du monde arabe créant ainsi une nouvelle zone de conflit entrainant une instabilité de l’équilibre international.

On assiste donc à l’apparition d’unmonde multipolaire avec de nouveaux Etats qui s’affirment. La fin des années 70 et le début des années 80 marque l’apparition d’un nouvel ordre mondial.

En effet, à partir de 1980, Reagan nouveau président américain tire lepays vers le haut sur la scène internationale, car les EUA c’étaient fait plutôt discret depuis le traumatisme de la Guerre du Vietnam et le scandale de Watergate.

Il estvrai que l’année 1979 avait été une année noire pour les EUA puisqu’elle traduisait une expansion de l’URSS surtout avec l’avènement d’un régime marxiste auNicaragua en Amérique centrale ainsi que l’occupation de l’Afghanistan par l’armée Rouge.

Donc, les élections de Reagan avec le slogan « American is back »marque la relance du combat contre l’URSS ce sont « Les combattant de la Liberté contre l’Empire du Mal ».

La reprise de la course à l’armement reprend alors deplus belle.

De 1975 à 1985 plus aucun sommet américano-soviétique ne se déroule, c’est la fin de la Détente, le début d’un nouveau climat.

Celui-ci s’incarnenotamment dans la crise des « Euros-missiles » de 1977 lorsque l’URSS installe des missiles à ses frontières ce qui menace directement l’Europe de l’Ouest.L’OTAN réagit immédiatement avec la menace de l’installation de missiles aux frontières de l’Europe de l’Ouest.

Solution que l’URSS refuse en 1980, cesévènements déclenchent de nombreuses manifestations en Europe de l’Ouest notamment aux Royaume-Unis, en Italie, en RFA et dans les pays du BENELUX, mais83 missiles seront mis en place.

De plus, Reagan met en place le programme d’Initiative de Défense Stratégique (IDS) consistant à la construction d’un bouclierspatial pour garantir la sécurité des EUA.

Parallèlement, l’URSS entreprend des investissements économiques considérables en vue d’une course technique contre lesEUA, entrainant faillite et crise économique.Malgré ce renouveau de la puissance américaine et l’affaiblissement réel de la puissance soviétique l’effritement des deux blocs se poursuivent avec des conflitséchappant à la logique de la Guerre Froide.

Effectivement, l’URSS est confrontée à la Guerre d’Afghanistan et les EUA soutiennent les résistants afghans (dont BenLaden) ce qui complique la situation de l’URSS qui détient déjà un problème d’image et est en situation de crise suite au cout de la Guerre.

En 1982 la Guerre desMalouines montre l’émancipation des pays face à la logique des blocs.

Le Royaume-Unis et l’Argentine souhaitent tous deux contrôler l’archipel, mais cela poseproblème puisqu’ils sont tous deux alliés aux EUA.

D’une part le Royaume-Unis étant pilier de l’OTAN et d’autre part, l’Argentine son principal allié en Amérique.Suite à ce conflit d’intérêt Reagan de soutenir le Royaume-Unis discréditant ainsi l’Amérique du Sud.

Au moyen Orient, de 1980 à 1988 c’est la Républiqueislamique d’Iran contre l’Etat laïque d’Irak de Saddam Hussein qui pose problème.

C’est l’opposition religieuse entre les musulmans shiites et sunnites qui rythmentle conflit.

Celui-ci créé un problème d’hégémonie à l’échelle régionale puisque ce sont deux grands pays pétroliers.

De plus ce conflit montre l’effritement de lalogique bipolaire puisque le conflit échappe aux deux blocs.Depuis les années 50 le taux annuel de croissance de l’URSS ne cesse de baisser.

Les mauvais résultats agricoles, les problèmes de transports et de stockages desdenrées alimentaires, et les méfaits de la collectivisation amène l’augmentation massive d’importation de céréales avec l’Amérique du Nord.

La crise économiqueentraine aussi la désertification des magasins, la mauvaise qualité des produits traduisant une exaspération au niveau de la population.

En effet, celle-ci est durementtouchée par la crise puisque le pays est en pleine régression démographique, il s’y pratique plus d’avortements que de naissances (environ 8 millions d’avortementspour 5 millions de naissances) et la baisse de l’espérance de vie révèle un véritable délabrement du système de santé.

L’alcoolisme reste le premier fléau national et lerégime y est impuissant.

La crise soviétique est symbolisée en 1986 par l’explosion de la Centrale Nucléaire de Tchernobyl en Ukraine.

Mais en 1985 l’apparition dunouveau Secrétaire général du Parti : Gorbatchev apporte un espoir pour l’URSS.

En effet, le nouveau dirigeant souhaite réformer le régime pour le sauver.

Pour sefaire, il décide deux mettre en place deux grandes réformes, il s’agit de Perestroïka et Glasnost.

Perestroïka tente la restructuration politique et économique du paysse centrant surtout sur l’instauration progressive de l’URSS dans une économie de marché.

Glasnost est mise en place afin de rétablir le pluralisme démocratique et laliberté d’expression, elle permet d’assouplir la censure en 1986 et enfin de la supprimer en 1990.

Mais, ces réformes n’arrivent pas assez tot, il est déjà trop tard.

Lesdémocraties populaires sont en crise et tente à disparaitre.

Ainsi en 1989, le Pacte de Varsovie reconnait enfin le Droit des Nations à disposer d’elles-mêmesmarquant une rupture avec les années 1960.

Ce processus entraine donc la disparition progressive des démocraties populaires puisqu’elles ne souhaitent plus faireparties de l’URSS.

En Pologne le candidat du syndicat de l’opposition Solidarnosc remporte les élections législatives de 1991, en Hongrie, le Parti Communisteabandonne son role de dirigeant et organise des élections libres.

En Allemagne le 9 Novembre 1989, c’est la chute du Mur de Berlin entrainant la fuite de plusieursmillions d’allemands de l’Est vers l’Ouest, représentant le symbole de la liberté.

En Aout 1991 c’est définitivement la fin de l’Union Soviétique en effet, la Tentativede Push à Moscou par les communistes nostalgiques de l’ancien régime est mise en échec par Eltsine, nouveau Président de Russie Gorbatchev apparaît alors commele symbole de l’échec de l’URSS.

En Décembre 1991, Gorbatchev démissionne et la CEI formée de la Russie, l’Ukraine et la Biélorussie remplace l’URSS. Ainsi, la Guerre Froide apparaît comme le conflit résultant de deux modèles antagonistes tous deux immensément puissant au lendemain de la Seconde GuerreMondiale.

Même si elle emporte dans un logique bipolaire bon nombre de pays prenant paris pour l’un ou l’autre, elle reste en Globalité et en finalité un conflitmultipolaire puisque certain pays n’ont pas hésité à montrer leur opposition au conflit avec le non alignement ou encore la contestation de cette logique.

De plus, laplace de la population au cœur de ce conflit reste importante puisqu’elle a permis la naissance d’une opinion publique hostile au conflit, combattant et revendiquantson droit de souveraineté résultant du peuple.

Mais on peut maintenant se demander quel nouvel ordre mondial va se mettre en place à la veille du XXIème siècle. »

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