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LE MONDE MÉDITERRANÉEN : EMPREINTES DE L’ANTIQUITÉ ET DU MOYEN ÂGE

Publié le 06/05/2022

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La plus longue République de l’histoire (509-27 av. J.-C.) est oligarchique. Théoriquement, le pouvoir appartient au peuple (populus) qui vote les lois et élit les magistrats, mais en réalité, tous les citoyens ne sont pas égaux : le vote des classes les plus riches compte plus que celui des classes les plus pauvres. Les femmes, les esclaves (sauf les esclaves mâles affranchis) et les étrangers sont exclus de la citoyenneté romaine. Le peuple élit des magistrats pour le représenter et administrer la Res Publica. Les magistrats les plus importants sont les deux consuls. Toutes les décisions sont discutées au Sénat, en sont membres les citoyens les plus riches et les anciens magistrats. Cette assemblée n’a pas de pouvoir de décision mais ses avis sont presque toujours suivis. Après l’assassinat de César, son fils adoptif, Octave sort victorieux des guerres civiles après la bataille d’Actium en 31 av. J-C. Il réunit alors les provinces d’Orient et d’Occident et crée un pouvoir central, le principat, qui remplace peu à peu la République et dans lequel il est à la fois imperator (chef des armées), chef politique mais aussi religieux. Le Sénat décerne à Octave le titre d’Auguste en 27 av. J-C, il se présente alors comme le princeps, le « premier des citoyens » : il n’est ni un roi ni un tyran. Le Sénat continue de siéger et les magistrats sont toujours élus par le peuple. Mais c’est l’empereur Auguste qui nomme les sénateurs, propose les lois et désigne des candidats pour les élections. À sa mort, en 14 apr. J.-C., son fils adoptif Tibère devient empereur. Hommes, richesses et pouvoirs se concentrent à Rome, cœur de l’Empire et principal lieu de résidence des empereurs, elle atteint sans doute un million d’habitants au Ier siècle et apparaît comme un modèle. L’Urbs est aussi le centre d’un gigantesque réseau routier et maritime. Entre le IIIe siècle av. J-C et le IIe siècle ap. J-C, l’Empire romain s’agrandit par des conquêtes successives et des annexions (ex : guerres puniques). Il atteint son extension maximale sous l’empereur Trajan et recouvre alors l’ensemble du monde méditerranéen. Son successeur Hadrien met fin à la politique de conquête et abandonne certains territoires trop difficiles à pacifier. Au fur et à mesure des conquêtes, l’Empire est organisé en provinces, administrées par des gouverneurs, en relation avec l’empereur. L’armée (composée de 300 000 hommes sous Auguste) est très présente dans les provinces frontalières : les légions y protègent le limes des incursions étrangères ; elles mènent aussi parfois des raids et des conquêtes. Cette administration civile et militaire efficace permet un essor commercial interne mais aussi externe à l’Empire. Il en résulte une longue période de prospérité et de stabilité dans les provinces, qui est souvent désignée sous le nom de pax romana. 

« THÈME 1 : LE MONDE MÉDITERRANÉEN : EMPREINTES DE L’ANTIQUITÉ ET DU MOYEN ÂGE CHAP 1 : La Méditerranée antique : les empreintes grecques et romaines Introduction : À partir du VIIIe siècle av.

J-C., les contacts se multiplient entre les populations qui vivent tout autour de la Méditerranée.

Au Ve siècle av.

J-C, la cité d’Athènes à la tête d’un empire maritime se dote d’un régime politique inédit, la démocratie.

Au I er siècle av.

J-C, l’empereur Auguste crée à Rome le principat, un nouveau régime politique qui fait naître un vaste empire autour de la Méditerranée. Pb : Comment Athènes et Rome ont-elles façonné la culture grécoromaine en Méditerranée ? I) Athènes aux Ve siècle et IVe siècle av.

J-C, entre démocratie et thalassocratie A) La mise démocratie en place progressive de la L’alphabet grec, dérivé de l’alphabet phénicien apparaît au VIIIe siècle av. J-C et avec lui les premières cités grecques, formées par regroupement de plusieurs villages : c’est le cas d’Athènes vers 750 av.

J-C.

À partir du Ve siècle av.

J-C, grâce aux réformateurs Solon et Clisthène, un nouveau régime politique s’installe à Athènes, la démocratie qui repose sur l’isonomie.

Sont néanmoins exclus de la citoyenneté les femmes, les esclaves et les métèques. Le peuple, « démos », participe directement aux affaires de la cité, « polis ».

Chaque citoyen vote les lois au sein de l’Assemblée (ecclésia), peut être tiré au sort pour participer au Conseil (boulé) qui prépare les lois ou être juré au sein du tribunal (héliée) qui rend la justice.

Enfin, il peut être élu ou tiré au sort pour être magistrat, même si ces fonctions de commandement, comme celle de stratège, sont surtout exercées par les. »

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