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Le papyrus des Signes

Publié le 07/11/2014

Extrait du document

Le papyrus des Signes est daté de l'époque romaine, mais, selon Griffith qui en publia l'étude, la tradition en remonterait peut-être au temps des Ramessides. Bien qu'aucun document ne vienne étayer formellement cette hypothèse, le contexte intellectuel de l'époque autorise cette supposition. De l'ère ramesside on connaît en revanche un petit ostracon provenant Deir el-Medineh et portant une liste de mots sans suite en hiératique et surtout un petit exercice grammatical énumérant les formes « je suis «, « tu es « ; « il est «... Vu la qualité de l'écriture on ne pense cependant pas qu'il puisse s'agir d'un devoir d'écolier.

Pierre Montet lors de sa mis-sion de 1934-1935. L'autre avait été découvert par l'ar-chéologue britannique Flin-ders Petrie dès 1883-1884 en bordure du temenos (encein-te sacrée) du temple d'Amon. Ce lot, qui comprenait un nombre conséquent de docu-ments, avait été réparti dans six corbeilles entreposées dans la cave d'une résidence gréco-romaine qui, si l'on s'en réfère à son mobilier, fut oc¬cupée pour la dernière fois autour de 150 après J.-C.

L'habitation fut pillée et brû-lée, mais les papyrus réchap-pèrent partiellement à l'in-cendie. Confiés au British Mu-seum de Londres, ils furent mis sous verre. On peut ainsi aisément constater que le lot se compose d'environ 150 piè¬ces de dimensions et d'écritu¬res variées (démotique, hiéra¬tique, hiéroglyphique,grec) et de nature diverse. Selon Jean Yoyotte, professeur

« dont la partie basse est systé­ matiquement manquante du fait de l'incendie survenu dans la maison où il était dé­ posé.

Chaque page est divi­ sée en trois colonnes : l'une donne le signe hiéroglyphi­ que, l'autre son correspon­ dant en hiératique (simplifi­ cation cursive) et la troisième, la plus importante en termes d'espace, présente une sorte de commentaire en hiérati­ que.

On estime qu'à l'origine le document comportait 462 signes, chiffre relativement faible par rapport au nombre de hiéroglyphes recensés à l'époque romaine : 6 000 dont, il est vrai, seuls 700 fu­ rent utilisés pendant toute l'histoire égyptienne et un plus petit nombre encore em­ ployé couramment.

Le premier signe de la pre­ mière page du papyrus des Si­ gnes qui soit parvenue jus­ qu'à nous est celui de l'abeille.

Celle-ci étant un symbole royal, on suppose que le texte devait débuter par une liste de hiéroglyphes en rapport avec le pharaon et les divinités.

En effet, aucun signe en liaison avec le mon­ de divin n'apparaît dans le reste du document.

Aucun si­ gne figurant des oiseaux n'a non plus survécu, ni du reste ceux qui notaient les chiffres et les nombres.

Après l'abeille, c'est le signe de l'enfant ~ qui inaugure la. »

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