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LE PARTHÉNON, TEMPLE D’ATHÉNA Au sommet de la cité de Périclès

Publié le 03/10/2018

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la cité pouvaient y accéder. De l’antique Hellade à la Grèce moderne, du culte athénien au tourisme, ce symbole de toute une civilisation a connu des fortunes diverses, et reste à ce jour l’un des seuls édifices dont les parties peuvent être observées dans trois capitales : Athènes, bien sûr, mais aussi Londres et Paris !

LE GRAND PERICLES FAIT ÉRIGER UN TEMPLE PAR L'ILLUSTRE PHIDIAS

 

Pisistrate, tyran d’Athènes au VIe siècle avant J.-C., fait élever sur l’Acropole un premier temple, l’Hécatompedon (« cent pieds de long »). Au Ve siècle, sous Périclès, la démocratie athénienne s'entoure des plus grands artistes de l’époque pour promouvoir la suprématie esthétique de la cité. On confie ainsi au sculpteur Phidias la direction de l’édification des monuments de l’Acropole. Pour l’aider dans cette entreprise, Périclès lui adjoint Callicratès et Ictinos.

 

On ne connaît guère les statues colossales de Phidias que par des descriptions datant de l’Antiquité, comme celles de Pausanias. Son Athéna chryséléphantine, d’or et d’ivoire, était l’une des Sept Merveilles du monde, sans doute la plus fameuse statue de toute l’Antiquité. Restent en outre les frises et les frontons du Parthénon, conservés pour l’essentiel au British Muséum de Londres (en 1802, le diplomate britannique Lord Elqin y rapporta la plupart des décorations, dont les fron-

« LE GRAND PÉRICLÈS FAIT ÉRIGER UN TEMPLE PAR L'ILLUSTRE PHIDIAS Pisistrate, tyran d'Athènes au v1• siècle avant J.-C., fait élever sur l'Acropole un premier temple, l'Hécatompedon [« cent pieds de long »!.Au v• siècle, sous Périclès , la démocratie athénienne s'entoure des plus grands artistes de l'époque pour promouvoir la suprématie esthétique de la cité.

On confie ainsi au sculpteur Phidias la direction de l'édification des monuments de l'Acropole .

Pour l'aider dans cette entreprise, Périclès lui adjoint Callicratès et Ictinos.

O n ne connaît guère les statues colossales de Phidias que par des descriptions datant de l'Antiquité , comme celles de Pausanias.

Son Athéna chryséléphantine, d' or et d'ivoire , était l'une des Sept Merveilles du monde , sans doute la plus fameuse statue de toute l'Antiquité.

Restent en outre les frises et les fron­ tons du Parthénon, conservés pour l'essentiel au British Museum de Londres [en 1802, le diplomate britannique Lord Elgin y rapporta la plupart des décorations, dont les fron­ tons de Phidias].

et qui attestent la splendeur classique du style dorique.

œ ATHÉNA Sur la cuirasse de la déess e de la Guerre, on voit la tête de la gorgone Méduse . Copie d'une statue du 1" siècle av.

J.-C.

ATH~NA, DIVINITÉ, TUTELAIRE D'ATHENES Le culte rendu à Athéna , qui perdure aujourd' hu i dan s le nom de la cap itale grecque, est au départ une façon de se placer sous la protection d'une déesse puissante et redoutée, am ie des hommes [c'est l'alliée d'U lyss e dans l'Odyssée) et propi ce à la victoire : on la représent e casquée, sous les traits de Nikê , avec ou sans ailes.

Mais Athé na est aussi la déesse de la Sagesse, à distinguer de Métis, celle d e la Ruse : c'est peut-être sous ses auspices qu'Athènes est d eve nue la cité de la philosophie, la ville où l'on a rêvé avec Plato n que l es philosophes deviennent rois.

MUSICIENNE À LA LYRE Bas-re lief de la frise des Pan athénées (Parthénon!.. »

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