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LE PARTI COMMUNISTE CHINOIS

Publié le 29/03/2014

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LE PARTI COMMUNISTE CHINOIS

1. — L'organisation

Le Parti communiste chinois, parti unique, compte 46 millions de membres. On ne connaît pas sa composition sociale, en raison de l'imprécision des données fournies par les Chinois.

1. Le Congrès

Il est en principe l'instance dirigeante du Parti, et se réunit tous les cinq ans. En fait, il s'est réuni 6 fois entre 1921 et 1928, et seulement 7 fois, entre 1929 et 1987. C'est comme en URSS une « grand-messe « où les quelque 2 30o délégués n'ont pas de pouvoir réel de décision.

2. Le Comité central

Il compte 175 membres. La fréquence de ses réunions n'est pas fixée. Il approuve lui aussi les décisions du sommet.

« LA CHINE 2.

Les campagnes de masse Le conditionnement de la population est intense : par l'école, les médias, les incessantes réunions politiques obligatoires dans le cadre de l' « unité de travail » de chaque citoyen, les affiches et calicots.

Sous Mao, d'intenses campagnes d'opinion (1957 : anti-droitistes ; 1967 : assimilation du « Petit Livre Rouge » des pensées de Mao ; 1973 : contre Lin Biao et Confucius ) maintenaient les citoyens en haleine .

La lassitude des gens a amené le pouvoir à en diminuer le nombre (1987 : contre le libéralisme bourgeois ).

3.

Les cadres Les fonctionnaires de l'appareil du Parti ont le pouvoir sur la vie quotidienne des citoyens.

Ils en abusent souvent : corruption, favo­ ritisme , excès de pouvoir.

Soumis depuis 1978 à la critique populaire, ils sont désorientés par les tournants récents, mais gardent l'essentiel de leur pouvoir.

Ils semblent freiner l'application des réformes de Deng.

4.

La dictature du Parti • En 1978-79, 1986, 198.9, trois mouvements pour la démocratie ont eu lieu .

Ils ont été sévèrement réprimés : l 300 morts en 1989, sous les tirs de l'armée, à Pékin, ou lors d'exécutions ultérieures.

• Le « goulag chinois » ne le cède en rien au goulag soviétique : des millions de personnes ont été, sont encore, envoyées en prison ou en «camp de rééducation par le travail » (camp de travail forcé) sur simple décision administrative ou policière, ou après une parodie de procès.

Ill.

- Les luttes de tendances • Sous Mao s'opposaient deux lignes : celle des idéologues gau­ chistes (Mao lui-même, Lin Biao, La Bande des Quatre ), qui visaient à plier le réel, rapidement, aux nécessités du dogme communiste, et celle des réalistes (Liu Shaoqi, Zhou Enlai en partie, Deng).

• Sous Deng, le réalisme l'a d'abord emporté, mais les conséquences des réformes (cf.

p.

39 ) ont troublé l'appareil, et Deng lui-même.

Après juin 1989, l'évolution de l'URSS et de l'Europe de l'Est est dénoncée par Pékin, et l'on voit ressurgir des thèmes maoïstes.

La population fait le gros dos.. »

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