Le peuplement de la Russie

« Centre-Tchernozi um et la Sibérie de l' Ouest .

Les symptômes sont souvent les mêmes: d'abord une crise démographique , puis des courants migratoires vers des régions plus prospères ou plus faciles à vivre.

• Les contrastes villes-campagnes Une image positive de la ville soutenue par un exode rural avait fait passer le taux d 'urbanisation de 48 % à 66 % entre 1960 et 1990.

Il est aujourd'hui de 73 %.

Les villes millionnaires sont localisées en Russie occidentale et en Sibérie occidentale (Moscou : 8,3 millions, Saint-Pétersbourg : 4, 7 millions ).

Vers une nouvelle d namique spatiale ? • Les migrations Les migrations internes sont anciennes mais ont pris toute leur ampleur entre 1930 et 1960 avec les grands projets de la planification soviétique (la Sibérie avec les Goulags, et le Kazakhstan avec les grandes campagnes de défrichement).

La Russie connaît deux mouvements migratoires.

Des populations quittent le sol russe (Tatars) et les Russes réintègrent les frontières depuis l'indépendance des républiques.

Sur le territoire russe, c' est la Russie européenne qui attire les migrants.

Deux flux sont aussi à signaler : la fuite des cerveaux vers l'étranger et le déplacement d'urgence en raison de risques naturels et technologiques (entre 5 et 8 millions).

•Un problème d'identité ? Constituée à 81 % de Russes, à 3, 7 % de Tatars et à 2,6 % d 'Ukra iniens , la Russie se pose le problème de son identité.

Les 25 millions de Russes vivant en dehors des frontières et leur progressif retour font prendre conscience que la Russie est un état multinational.

De fait, le pays doit revoir ses relations avec les autres régions, non plus comme un centre dominant les autres républiques , mais comme une république parmi d'autres .

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