Le peuplement de l'Inde

« • La lente baisse de la natalité : le niveau de la natalité est de 28 %0, soit un indice de fécondité de 3,3 enfants par femme.

Des variations sont souvent imputées au niveau d'instruction des mères, aux groupes sociaux (les intouchables, les musul­ mans ou les habitants des siums ont une fécondité élevée); des facteurs secon­ daires tels que l'âge au mariage .

(20 ans), les pressions natalistes pour avoir un garçon, la perception de l'enfant comme un travailleur précoce sont tout aussi importants.

• Des différentiations spatiales Une nouvelle géographie des populations se met en place selon trois ensembles : • les États en très nets progrès (Kerala, Tamil Nadu) ont une croissance de 1,5 % seulement (soit 1,9 enfant par femme) correspondant à une alphabétisation supé­ rieure à 50 % et à une activité féminine comprise entre 30 et 35 % ; • les États en progrès significatifs (Punjab, Maharashtra, Himachal Pradesh) qui ont une croissance de 1,8 % à 2,2 % (soit 2 à 2,5 enfants par femmes) ; •les États dont les progrès sont infimes (Rajasthan, Uttar Pradesh, Bihar).

La crois­ sance se situe dans une fourchette allant de 2,3 à 2,5 %, soit un indice de fécon­ dité de 3,8 enfants par femme.

• Des indicateurs inquiétants malgré la politique antinataliste La politique démographique entamée en 1952 se veut incitative.

Des tentatives autoritaires (en 1976 et 1977) préconisaient la stérilisation des hommes comme des femmes.

Cette méthode, toujours en vigueur, n'est cependant plus obliga­ toire.

Elle a été complétée par des campagnes d'information, un meilleur accès aux moyens de contraception.

Près de 49 % des couples se protègent.

Une politique de réduction des naissances et de développement en général passe par la femme.

Sur 40 % d'analphabètes que compte le pays, 60 % sont des femmes.

•. »