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Le retour de l'île d'Elbe (1815) - Napoléon

Publié le 27/02/2008

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Mis au courant des difficultés que rencontrait la Première Restauration, Napoléon y vit une possibilité de reconquérir le pouvoir. Le retour de l'île d'Elbe, le débarquement à Golfe-Juan, puis l'irrésistible marche de l'Empereur sur Paris en mars 1815 furent le prélude de la période des Cent-Jours. Napoléon débarque en France. Exilé sur l'île d'Elbe, après son abdication en 1814, Napoléon régna sur son minuscule domaine jusqu'au 26 février 1815. Sur le continent, la Première Restauration n'arrivait pas à freiner le mécontentement grandissant de la population. Surtout, la réorganisation de l'armée - remplacement des officiers impériaux par ceux de l'Ancien Régime -, faite à la hâte et sans psychologie, créa un mécontentement général. Une opposition diffuse régnait dans le pays, mais elle ne suffisait pas à renverser le régime sans le retour de Napoléon ; celui-ci débarqua donc à Golfe-Juan le 1er mars, accompagné d'environ mille deux cents hommes. Pour éviter d'être rejoint par Masséna, commandant à Marseille, l'Empereur dut se mettre en route sans tarder. Ayant un souvenir cuisant de son passage, en avril 1814, par la vallée du Rhône, il choisit la route des Alpes - appelée depuis "route Napoléon".

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