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Le seigneur de Bayard

Publié le 27/02/2008

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Le «Chevalier sans peur et sans reproche» (1476-1524) Pierre Terrail, seigneur de Bayard, est né en 1476 au château de Bayard, dans la vallée du Graisivaudan. D'abord page à la cour du duc de Savoie, puis à la cour de France, il participé à toutes les campagnes en Italie. Homme de guerre adroit à tous les exercices du corps et des armes, Bayard se distingue à la bataille de Fornoue (1495), participe à la conquête du Milanais (1499), combat brillamment dans le royaume de Naples (1503). En 1507, il réprime la révolte de Gênes et, en 1515, combat à Marignan où, à l'issue de la victoire, François Ier veut être armé chevalier de sa main. Bayard s'est auparavant couvert de gloire en défendant seul le pont du Garigliano contre 200 Espagnols.
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« 28 décembre 1503 VALOIS Louis XII LE ROI ET LES HOMMES Le courage du chevalier Bayard au pont du Garigliano À l'automne 1503, la France et l'Aragon se disputent le Milanais et l'armée de Louis XII est en difficulté.

Le 28 décembre, sur le pont du Garigliano, Pierre du Terrail, seigneur de Bayard, va, seul contre tous, faire reculer deux cents ennemis.

Passé à la postérité comme le « chevalier sans peur et sans reproche », Bayard fut pour ses contemporains, l'exemple vivant du courage et de la vertu chevaleresques.

D e part et d'autre du Gari- gliano, Français et Espa- gnols s'observent.

Envoyé en éclaireur, Bayard n'a même pas pris le temps de mettre sa cuirasse.

Mais le chevalier n'est pas un poltron et s'élan- ce vers le pont qui sépare les adversaires.

Soudain des sol- dats aragonais — près de deux cents ! — s'engagent eux aussi sur le pont.

Bayard n'hésite pas une seconde : il fait front.

L'ennemi s'arrête, saisi par l'audace et la détermination de ce cavalier solitaire.

Après un face à face, qui semble une éternité, des renforts ar- rivent enfin, qui aident Bayard à repousser l'assaut.

Sa mission accomplie, la pe- tite troupe s'apprête à rega- gner les lignes françaises, pensant l'incident clos.

C'est alors que surgit un fort ba- taillon espagnol.

Aussitôt, Bayard prend position à l'ar- rière-garde, pour assurer la retraite de ses compagnons.

Mais son cheval n'a plus la force de galoper.

Le chevalier est encerclé.

Seul face à l'en- nemi, il se bat comme un lion en criant « France ! France ! Bayard ! Bayard !» Ce n'est qu'in extremis que ses frères d'armes l'arrachent aux griffes des Espagnols.

Une légende vivante L'exploit du Garigliano n'est ni le premier ni le dernier à mettre au crédit de Bayard.

Brun, le visage avenant, soli- dement charpenté, Pierre du Terrail a tout juste la trentai- Ci-dessus, «Le chevalier Bayard défendant seul le pont du Garigliano».

Tableau de Félix Philippoteaux, conservé à Versailles.

ne et c'est déjà une légende vivante.

Au fil des ans — puis des siècles —, sa légende s'enrichit de hauts faits et de mots qui, vrais ou de pure in- vention, sont passés dans l'histoire.

Héros épique, Bayard enthousiasme les fer- vents de pure bravoure, les lecteurs passionnés des grands romans de chevalerie.

En 1527, Jacques de Mailles, un de ses compagnons, pu- blie le récit de sa vie, Loyal Serviteur.

À la génération sui- vante, c'est le grand Brantô- me qui immortalise les ex- ploits du chevalier sans peur et sans reproche.

Né vers 1473, près de Gre- noble, dans le manoir familial de Bayard, Pierre du Terrail •. »

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