Le siège de Belfort
Publié le 27/02/2008
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L'héroïsme de toute une ville. Les faits démentent rapidement l'affirmation du général Leboeuf: «L'armée prussienne n'existe pas.» Vers la mi-août, la bataille des frontières est perdue: défaites de Forbach, de Froeschwiller, de Nancy (août), de Sedan surtout (septembre). Les principales places fortes de l'Est capitulent; Paris est assiégé. L'état du pays est tragique: à l'intérieur, c'est la désorganisation; à l'extérieur, la France ne rencontre qu'hostilité et incompréhension. Mais surtout, sur le plan militaire, c'est le vide. Dès Sedan, la plupart des chefs militaires, et même le civil Jules Favre, d'accord avec le général Trochu, ont estimé que la poursuite des hostilités serait une «héroïque folie». D'ailleurs, les pourparlers de paix commencent.
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