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Le traité d'Amsterdam : un trompe-l'œil, ou un modeste pas en avant ?

Publié le 04/12/2018

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Les Quinze ont aussi intégré les accords de Schengen, mais en réservant un traitement particulier au Royaume-Uni, à l’Irlande et au Danemark. Dans le but de renforcer la cohérence de la politique étrangère et de sécurité commune (Pèse), une « unité de la planification de la politique et d’alerte rapide » a été créée, et la Pèse sera incarnée en la personne du secrétaire général du Conseil de ministres. En matière de défense, les Quinze ont décidé d’intégrer les missions dites « de Petersberg » (aide humanitaire, maintien de la paix, etc.) dans le traité. En ce qui concerne les institutions, des changements importants ont également eu lieu. Les pouvoirs du Parlement européen seront accrus ; la procédure de désignation de la Commission a été modifiée et le rôle de son président renforcé quant à la nomination des commissaires et, dans une moindre mesure, quant à la gestion de l’exécutif ; la Cour de justice peut statuer sur les droits de l’homme ; des dispositions sur la transparence - permettant aux citoyens d’avoir accès aux documents des institutions - ont été introduites.

Le 2 octobre 1997, à Amsterdam, les représentants des quinze Etats membres de l’Union européenne ont signé un traité qui a soulevé, en France, une levée de boucliers. Décrit par le Figaro comme étant un « trompe-l’œil », ce traité révèle, selon Libération, que les Quinze ont « failli à leur devoir » tandis que dans le Monde, six députés européens ont publié une tribune au titre évocateur : « SOS-Europe ». Pourquoi un troisième traité en onze ans ?

 

Et mérite-t-il des commentaires aussi sombres et pessimistes ?

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