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Le traité de Maastricht

Publié le 21/03/2019

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Le renforcement de l'intégration sous-tend la dynamique de l'évolution économique de la Communauté par la création d'un marché intérieur, devenu le noyau de la stabilité en Europe. De plus, les changements en Europe de l'Est donnent une nouvelle importance au rôle politique de la communauté.

 

Les trois traités communautaires originels sont élargis en 1991 par le traité d'Union économique et monétaire (UEM). La politique étrangère et la politique de défense communes, l'UEO (Union de l'Europe Occidentale) et la politique intérieure et juridique constituent les deux autres piliers de l'Union.

 

La Banque Centrale Européenne (BCE) dont le siège est à Francfort

est creee. Elle a pour mission d'émettre la monnaie commune à tous les pays de l'Union, l'euro.

 

Pour participer à cette monnaie, chaque membre doit remplir quatre critères de convergence : les prix à la consommation doivent s'orienter vers la moyenne de ceux des pays de la CE, qui sont stables; il doit en être de même pour les intérêts à long terme; le déficit annuel du budget de l'État ne doit pas dépasser 3 % et

Le traité de Maastricht

En décembre 1991, à Maastricht aux Pays-Bas, les chefs d'État et de gouvernement de la Communauté européenne approuvent le traité d'Union européenne et son ouverture à de nouveaux membres.

La Communauté poursuit le même objectif que l'Union européenne : elle doit renforcer son intégration par l'élaboration d'une politique économique et monétaire commune et une collaboration en matière de politique étrangère et de défense, de politique intérieure et sur le plan social et juridique. Le traité d'Union est ratifié le 7 février 1992 et entre en vigueur le 1er novembre 1993.

« Bretagne ne participe pas, pas plus qu'elle ne participe au lancement de l'euro.

La co llaboration politique euro­ péenne est intégrée à la structure co mmuna utair e dans le cadr e de I'UEO.

Avec une politique intérieure et juridique commune, les membr es aspir ent à une politique d'immi­ gration identique.

Il en est de même pour la lutte contre la drogue , le crime international et le terrorisme, au moyen d'un renforcement de la coopération judiciaire.

Par ailleur s, le traité de Maastricht introduit le principe de subsidiar ité par lequel la Communau té, dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence exclusive, n'intervient que dans la mesure où les objectifs ne peuvent être réalisés dans de bonnes conditions par les États membres.

Un principe de cohésion est également proposé qui prévoit un tra nsfert de richesses des pays les plus riches vers les pay s les plus pauv res.

Nouveaux États membres et candidats à la CE 19 87/Années 90 Turquie/Eur ope de l'est L'adhésion de la Turquie a jusqu'à présent échoué, essenti ellement à cause de la résistance de la Grèce.

Pour les États réformés d'Europe de l'Es t, ce sont des raisons économiques qui motivent le refus; tous, excepté l'Albanie, ont déposé leur candidature.

1990 Chypre et Malte Ma lte et la Républ ique de Chypre en territoire grec, reconnue au niveau interna­ tional, déposent leur demande d'adhésion.

Pour Chypre, la décision est suspendue à un éventuel accord de paix.

1994 Norvège L'adhésion échoue pour la seconde fois sur référe ndum.

Des intérêts particuliers liés à la pêche, le souci d'un État social et une identification avec l'Europe extrêmement faible sont autant de raisons pour lesquelles le peuple se limi te aux conditions du marché intérieur dans le cadre de l'espace économique de I'UE et de I'AELE.

1995 Suède Pendan t long temps, une adh ésion est considérée comme incompatible avec la neutralité du pays.

L'argu­ ment disparaît avec l'écla­ tement de l'URSS en 1991.

Les problèmes économiques, les charges croissantes de l'État providence et la dynamique de I'UE conduisent à l'adhé­ sion le 1• janvier 1995.

1995 Finlande En raison de ses rapp orts historiques particuliers avec l'URS S, la Finlande reste en retrait de la politique euro­ péenne tout au long de la guerre froide.

Associée depuis 1961, elle devient membre de I'AELE en 1986.

La demande d'adhésion date de 1991 et l'entrée du 1" janvier 1995.

1995 Autriche 19 9 1 La Valette, capitale de Malte Le château royal de Drott ningholm, en Suède La neutralité de l'Autriche Le référ endum n'a utorise d'abord qu'une sur I'UE en Autriche adhésion à I'AELE.

A la suite de sa demande d'adhésion faite en 1987, l'Autriche entre dans I'UE le 1• janvier 1995.. »

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