LE VERCORS
Publié le 27/02/2008
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Dans ce massif calcaire des Préalpes, entre l'Isère, la Drôme et le Drac, un maquis de 3 500 combattants des F.F.I. succomba, en juillet 1944, sous les assauts de forces allemandes six fois supérieures. Véritable forteresse naturelle, jadis repaire de Mandrin, le Vercors devient, dès 1942, le refuge de patriotes traqués par la Gestapo et de réfractaires au S.T.O. Depuis plusieurs mois, quelques hommes, dont l'architecte Pierre Dalloz et l'écrivain Jean Prévost, rêvaient d'en faire un bastion de la Résistance mais ce n'est qu'en mars 1943 que des officiers de l'O.R.A. et des responsables du réseau «Franc-Tireur» leur accordent un soutien total. Sous le nom de code de «Montagnards», un projet d'implantation d'un maquis appelé à intervenir sur les arrières de l'ennemi lors du débarquement est élaboré. Jean Moulin et le général Delestraint le transmettent à de Gaulle, qui donne son accord. Dès lors, le Vercors s'organise pour le jour J.
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