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L'éclatante bataille de Bouvines

Publié le 31/03/2013

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Pour Georges Duby dans « Le dimanche de Bouvines «, la bataille est un duel. Elle est destinée à montrer de quel côté se situe le bon droit. Dans tous les textes contemporains de la bataille, on parle de Bouvines comme d'un tournoi. Les buts que se sont fixés les ennemis de Philippe Auguste peuvent se résumer ainsi : l ' approcher, le contraindre à lutter, le tuer ...

 

« ET PHILIPPE DEVIENT AUGUSTE ••• La victoire de Bouvines est éclatante .

En l'emportant sur les troupes de l'empereur du Saint Empire german ique, considéré comme le personnage le plus important sur terre avec le pape, Philippe Auguste devient le souverain le plus pui ssant de l'Occide nt chrét ien.

Il s'impose comme le digne successeur de Char l emagne.

Nul vassal n'osera plus jamais contester le pouvoir des Capétiens.

Avant lui, ses « pè res » (Louis VI, Louis VIl) ne régnaient effectivement que sur une petite partie du royaume.

Philippe en quelques années va réuss i r à tripler l'étendue du domaine royal.

Ce qui lui vaut le surnom d'" Auguste" , qui ne le quitte ra p lus .

(Ci--cont re, miniatu re représentant Ferrand, comte de Flandre emmené en pri son) .

comte de Dreux et Pierre de Courtenay, comte d'Auxerre.

5 Deux prélats sont présents : ] l'évêque de Beauvais et frère ':' 0 Guerin...

Enfin Philippe a ré-] uni autour de lui dix-sept des a.

trente-neuf communes du do­ maine royal.

La victo ire en ci nq heures ! Pour Georges Duby dans « Le dimanche de Bouvines », la bataille est un duel.

Elle est destinée à montrer de quel côté se situe le bon droit.

Dans tous les textes contem­ porains de la bataille, on parle de Bouvines comme d'un tournoi.

Les buts que se sont fixés les ennemis de Philippe Auguste peuvent se résumer ainsi : l' approcher, le contraindre à lutter, le tuer ...

Otton attaque en premier, comme il l'avait juré.

Il envoie ses gens de pied, la « pié- taille », qui prennent l'avan­ tage sur ceux de Philippe Au­ guste et parviennent jusqu'au roi de France .

Mais Dieu ne veut pas de cette défaite et le protège .

La situation s'inver­ se ...

entre autres raisons parce que les chevaliers de Philippe Auguste ont l'heureuse initia­ tive de s'élancer dans la ba­ taille, pour prêter main-forte aux gens de pied .

Les cheva­ liers se jettent sur ceux de l'empereur et parviennent à le désarçonner .

Otton s'enfuit, les Français décident de ne pas le poursuivre car Dieu n'avait pas pour dessein la mort de l'empereur .

Les deux comtes félons, Ferrand et Re­ naud sont, quant à eux, faits prisonniers.

La victoire est là, ~ED ITIONS ~a! ATLAS la sentence est prononcée les « méchants » ont perdu.

La bataille n'aura duré que cinq heures ...

Au lendemain de la bataille, une véritable procession s'or· ganise pour rejoindre Paris.

Elle devra parcourir la distan­ ce de 300 kilomètres environ qui sépare le champ de ba­ taille de la capitale.

Sur toute la route, les cloches sonnent, les habitants en liesse jettent des fleurs sur le cortège vain­ queur, lancent des hourrah à ses héros, des quolibets et railleries aux prisonniers qui ferment les rangs.

Parmi ceux­ ci, le prisonnier Ferrand, com­ te de Flandre, qui aura droit à ce bon mot resté celèbre : « Ferrand, te voilà ferré ! » ...

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