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L'ÉCONOMIE SOVIÉTIQUE DEPUIS 1945

Publié le 09/09/2014

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Les pertes de la seconde guerre mondiale ont exigé un vigoureux effort de reconstruction. Après la mort de Staline (1953), les dirigeants s'efforcent d'améliorer le fonction¬nement de l'économie.

1. La fin de l'ère stalinienne (1945-1953).

Le passif de la guerre est lourd : 25 millions de morts, chute des productions de charbon (2/3), de fer (3/4), de pétrole (1/6) et de céréales (50 %). Les mauvaises récoltes de 1945 et 1946 provoquent des famines locales. La surface urbaine à reconstruire représente vingt fois celle de Paris. Démunis de tout, les Soviétiques opèrent des prélèvements (matières premières, démontages d'usines) dans les pays d'Europe centrale récemment devenus socialistes.

« - le sixième plan (J 956-1958) fondé sur l'essor simultané des secteurs A et B, notamment du logement, se révèle trop ambitieux ; il est discrètement abandonné ; - le septième plan (1959-1965), redonne la priorité aux biens d'équipement et permet une réduction de la journée de travail à 7 heures pendant 6 jours.

Mais il s'achève sur une double crise des biens de consommation et de l'agricul­ ture ; fin 1963, le pain est rationné et l'URSS doit vendre massivement de l'or afin d'importer des céréales.

D'où la chute de Khrouchtchev, le 14 octobre 1964.

• La réforme Liberman (1965-1979) est généralisée dès 1972 (voir page 96): elle supprimelessovnarkhozy, rétablit le khozrascet (autonomie comptable des entreprises, en honneur sous la NEP), et calcule le montant du profit planifié non plus à partir de la production (indicateur en volume), mais à partir des ventes (indicateur en valeur).

Ceci implique un souci de la qualité.

En 1969, un nouveau statut kolkhozien remplace celui de 1935 : tout paysan peut posséder 5 000 m , une vache, dix ovins et deux porcs.

Sur 1,4 % de la surface agricole, les lopins privés fournissent aujourd'hui 25 % de la production agricole totale (voir plus bas p.

100).

En 1971, est décidée l'informatisation de la planification.

En 1973, les entreprises sont regroupées en unions industrielles servant de relais au Gosplan.

Malgré ces réformes, les plans ne sont pas réalisés : - le huitième plan ( 1966-19 70) comporte des taux de croissance plus faibles sous forme de «fourchettes» et développe la consommation ; - le neuvième plan (J 9 71-1975) marque un ralentissement de la croissance à la fois endogène (aléas agricoles, accrois­ sement des coûts de production lié au déplacement des industries vers la Sibérie) et exogène (crise du pétrole) ; - le dixième plan (J 9 76-1980) recommande de rénover les entreprises existantes plutôt que d'en créer de nouvelles.

Il prévoit une intégration agro-industrielle qui échoue : la viande est rationnée en 1976, le beurre en 1980.

• La réforme de 1979 et le onzième plan (1981-1985) marquent le retour à la centralisation.

Ils prévoient des économies d'énergie, de métal et de main-d'œuvre et adoptent un nouvel indicateur : le produit net (=la valeur ajoutée).

Des magasins d'entreprise sont autorisés à vendre directement les produits des entreprises.

99. »

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