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L’Égypte antique est une ancienne civilisation qui se situait au nord-est de l’Afrique et était traversée par le Nil.

Publié le 29/02/2016

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L’Égypte antique est une ancienne civilisation qui se situait au nord-est de l’Afrique et était traversée par le Nil. Elle est la plus ancienne civilisation dans la mesure où elle s’est développée pendant 3000 ans environ. L’Égypte antique présente des ressemblances avec le reste de l’Afrique sur plusieurs aspects (organisation politique, économique, sociale, culturelle, raciale, linguistique…). Ainsi, pour illustrer cette similitude, nous prendrons l’exemple du Sénégal. I. étude de la parenté entre l’Egypte et le reste de l’Afrique 1. l’organisation politique Parallèlement au pharaon de l’Égypte, le Sénégal était dirigé par un roi (buur) qui détenait les pouvoirs militaires. Le djaraff, premier ministre, était responsable de l’ordre public. Les kangamm, chefs de provinces, assuraient la gestion locale de l’état. 2. l’organisation économique Tout comme l’Égypte, la population sénégalaise est agraire. Les sénégalais pratiquaient la culture des céréales (mil, sorgho…) avec des techniques culturales semblables à celles des égyptiens (irrigation). Les sénégalais élevaient également, à l’instar des égyptiens, des moutons, des porcs, des chèvres… pour leur alimentation. De plus, ils pratiquaient la pêche et la chasse. 3. l’organisation sociale La structure sociale traditionnelle du Sénégal ressemble à celle de...
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« l'Egypte.

Enfin, on retrouve les « Badolo » qui sont des hommes libres, des paysans vivant de l'agriculture.

Les « badolo » subissaient durement l'autorité des garmi tels que les paysans de l'Egypte. 4.

L'organisation culturelle Le culte des morts Pour les égyptiens et les africains, la mort correspond à un passage certes risqué vers une vie post mortem, c'est à travers la mort qu'ils ont inventé la momification, protégé par un sarcophage afin de permettre aux éléments vitaux animant le corps de se réunir a nouveau dans l'enveloppe corporelle. L'idée de la conservation éternelle chez les égyptiens se retrouve chez certains peuples africains : les pulaars, les sérères.

En effet, avant l'islam, les traditions égyptiennes étaient conservées,  comme le souligne Aboubacry Moussa Lam dans son livre « les chemins du Nil » : « ce sont deux chercheurs Victor Martin et Charles Becker qui viennent confirmer, sans le savoir, les thèses de Yoro Dyâo.

En effet, l'étude qu'ils ont consacrée aux rites des sépultures préislamiques, au Sénégal, montre que les tombes sérères ressemblent beaucoup à celles de l'Egypte surtout au niveau de la structure souterraine avec un puits qui descend et au bout duquel, dans un prolongement latéral, est aménagée la chambre funéraire.

Quant à la superstructure, elle rappelle également à une autre pratique égyptienne, celle qui consistait à recouvrir la sépulture « d'un toit en bois ».     Les coiffures Les coiffures des égyptiennes sont similaires à celles des sénégalaises.

Le laara des poularophones est une coiffure en cotonnade (à l'origine) de forme conique au sommet dont l'ouverture épouse l'ovale du visage avec deux prolongements latéraux couvrant les oreilles et se rejoignant sous le menton par l'intermédiaire de deux cordons que le porteur attache pour éviter la chute du couvre-chef.

Cette coiffure était celle des circoncis, des guerriers et des chasseurs.

Elle se retrouve aussi chez les populations voisines des poularophones, notamment les wolofs.

C'est une coiffure similaire qu'on retrouve aussi chez les dogons. Voici la description qu'en donne Marcel Griaule, en parlant d'un prêtre : «  il portait un bonnet phrygien. »

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