Devoir de Philosophie

L'Egyptienne, une mere révérée

Publié le 30/09/2018

Extrait du document

LES BELLES DAMES DANS UN COCON Dans les somptueuses demeures des grands, les belles dames n'ont pas toutes les responsabilités de la Grande Épouse royale, à qui il arrive fréquemment de seconder Pharaon. Richement parées et vêtues, elles mènent le plus souvent une vie oisive et dorée. Louées par les poètes, elles disposent de leurs appartements et d'une nombreuse domesticité. Elles s'adonnent à la musique, au chant, au tissage et passent un temps infini à se pomponner. Bien que la femme ne prenne généralement part ni à la politique ni aux affaires de la cité, certaines grandes dames peuvent accéder à des fonctions et à des titres prestigieux, tels ceux de prêtresse, de chanteuse ou de danseuse de temple. Sous le Nouvel Empire, Je clergé féminin des Adoratrices d'Amon réunit les plus belles filles de la haute société thébaine. Elles possèdent leurs propres domaines et jouissent d'une haute autorité morale. Considérées comme les souveraines de Thèbes, elles bénéficient de la plupart des prérogatives royales. 

Respectée par son mari, vénérée par ses enfants, la femme de l'Égypte pharaonique est considérée dans son foyer à l'image de la déesse Isis, mère et épouse modèle. Dans la vie civile, comme dans la vie religieuse, elle bénéficie d'un statut exceptionnellement privilégié pour l'époque, presque à l'égal de celui de l'homme. 

née qui hérite, et le grandpère maternel jouit d'un prestige et d'une autorité considérables. Petits, filles et garçons sont élevés ensemble et de la même manière. Vers quatre ou cinq ans, leurs chemins se séparent généralement. Mais certaines fillettes sont admises dans les écoles, où elles font des études, à l'instar de la patronne de l'écriture et des archives, la déesse Séshat. Ces quelques privilégiées sont le plus souvent de noble extraction et autorisées à suivre les cours de l'école du palais en compagnie des enfants royaux. Après des études complètes, ces femmes instruites peuvent devenir préceptrice des petits princes, diriger des ateliers de f ilature et de tissage et même entrer dans l'administration. C'est sous l'Ancien Empire que les femmes sont le plus nombreuses dans les grands corps de l'Ét at. On fait même mention d'une certaine Nébet, juge et vizir sous le règne de Pépi Ier (vers 2460 avant J.-C.). Quant aux sages-femmes, elles jouent un rôle im portant dans la société et possèdent bien plus que de sérieuses notions de médecine. 

« née qu i hérite, et le grand ­ père maternel jouit d'un prestige et d 'une autorité considérables.

Petits, filles et garçons sont élevés ensemble et de la mê­ me manière .

Vers quatre ou cinq ans, leurs che mins se sé­ parent généralement .

Mais certaines fillettes sont admi­ ses dans les éco les, où elles font des études, à l'instar de la patronne de l'écri ture et des archives, la déesse Sé ­ shat.

Ces quelques privilé ­ giées sont le plus souvent de noble extraction et autori­ sées à suivre les cours de l'école du palais en compa­ gnie des enfants royaux .

Après des études complètes, ces femmes instruites peu­ vent deven ir préceptrice des petits prin ces , di riger des ateliers de filat ure et de tis­ sage et m ême entrer dans l'administ rati on.

C'est sous l'An cien Emp ire que les fem­ mes sont le plus nombreuses dans les grands corps de l'ɭ t a t.

On fait même mention d 'une certai ne Nébet, juge et vizir sous le règne de Pépi 1•• (vers 2460 avant J.-C.) .

Quant aux sages-femmes, elles jouent un rôle im portant dans la société et possèdent bien plus que de sérieuses notions de médecine.

LES BELLES DAMES DANS UN COCON Dans les somptueuses demeures des grands, les belles dames n'ont pas toutes les responsabilités de la Grande Épouse royale, à qui il arr ive fréquemment de secon­ der Pharaon .

Richement parées et vêtues, elles mènent le plus souvent une vie oisive et dorée .

Louées par les poè tes, elles disposent de leurs appartements et d'une nombreuse domesticité.

Elles s'adonnent à la musique, au chant, au tissage et passent un temps infini à se pom ­ ponner.

Bien que la fem­ me ne prenne générale­ ment part ni à la poli ­ tique ni aux affaires de la cité, certaines grandes dames peuvent accéder à des fonctions et à des titres prestigieux, tels ceux de prêtresse, de chanteuse ou de danseu - se de temple .

Sous le Nouvel Empire, Je clergé féminin des Adoratrices d'Amon réunit les plus belles filles de la haute société thébaine .

Elles possèdent leurs propres domaines et jouissent d'une haute autorité morale .

Considérées comme les souveraines de Thèbes, elles bénéfi­ cient de la plupart des prérogatives royales.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles