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L'empereur Caracalla et l'Égypte

Publié le 22/12/2014

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Caracalla attiré par l'Égypte C e dernier titre souligne la dévotion de Caracalla pour le dieu alexandrin Séra¬pis, qui à partir de 212 figure au revers des monnaies frap¬pées par l'empereur. Celui-ci se place ouvertement sous sa protection, quand il ne s'assi-mile pas directement à lui, comme le laisse entendre une inscription du Mithraeum des thermes de Caracalla à Rome : « Unique [est] Zeus Sérapis Hélios, maître invincible du monde. » A Rome, l'empe-reur lui fit du reste élever sur le Quirinal un temple colos-sal, poursuivant ainsi le mou-vement d'expansion des cul-tes égyptiens inauguré par Cali,gula (12-41). Un voyage en Egypte était donc pour Ca¬racalla le moyen de rendre un culte à son dieu préféré au Serapeum. Mais, une autre raison pou-vait pousser Caracalla à se rendre à Alexandrie : l'admi-ration qu'il vouait à Alexan¬dre le Grand, dont la dé¬pouille reposait dans la ville. Une véritable « alexandro-mania » animait l'empereur, pour qui seules présentaient de l'intérêt les campagnes mi-litaires. De fait, à peine en Égypte, il se rendit auprès de la dépouille sacrée et, selon Hérodien, lui offrit son man-teau et tous les objets pré-cieux qu'il avait sur lui.

« Caracalla attiré par l'Égypte C e dernier titre souligne la dévotion de Caracalla pour le dieu alexandrin Séra ­ pis, qui à partir de 212 figure au revers des monnaies frap­ pées par l'empereu r.

Celui-ci se place ouvertement sous sa protection, quand il ne s'assi­ mile pas directement à lui, comme le laisse entendre une inscription du Mithraeum des thermes de Caracalla à Rome: « Unique [est) Zeus Sérapis Hélios, maître invincible du monde.

» A Rome, l'empe­ reur lui fit du reste élever sur le Quirinal un temple colos­ sal, poursuivant ainsi le mou­ vement d'expansion des cul­ tes égyptiens inauguré par Cali_gula (12-41).

Un voyage en Egypte était donc pour Ca­ racal la le moyen de rendre un culte à son dieu préféré au Sérapéum .

Mais, une autre raison pou­ vait pousser Caracalla à se rendre à Alexandrie : l'admi­ ration qu'il vouait à Alexan­ dre le Grand, dont la dé­ pouille reposait dans la ville.

Une véritable « alexandro­ mania » animait l ' empereur, pour qui seules présentaient de l'intérêt les campag nes mi­ litaires .

De fait, à peine en Égypte, il se rendit auprès de la dépouille sacrée et, selon Hérodien , lui offrit son man­ teau et tous les objets pré­ cieux qu'il avait sur lui.

Massacre à Alexandrie C 'est à l'automne 215 que Caracalla visita l'Égypte pour la seconde fois.

Enfant, il y avait en effet déjà accompa­ gné son père entre décembre 199 et le printemps 200.

Mais, si ce séjour avait été idyllique, celui de 215, l imité à la région d'Alexandrie, déboucha sur un des drames les plus terri­ bles de l'histoire de la ville.

Si, dans les détails, les sources divergent sur cet épisode du r ègne de Caracalla , elles sont unanimes sur un point : l'em­ pereur ne se serait pas rendu à Alexandrie par plaisir, mais en ayant prémédité le massa­ cre de la population, qu'il or­ donna sur place.

Décision mo­ tivée, semble+il par la volon­ té de punir les calomnies que répandaient les Alexandrins sur son compte.

Le s ha bitants de l'ancie nne capitale lagide n'appréciaient guère en effet la personnalité brutale de l'empereur et, en particulier, n'avaient jamais approuvé l'assassinat de Geta, le frère de Caracalla.

La politique mê­ me de l'empereur ne pouvait. »

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