Devoir de Philosophie

Les banlieux en France

Publié le 20/02/2013

Extrait du document

Les banlieues en France Banlieue : espace d'une lieue entourant la ville médiévale sur lequel s'étend la juridiction du seigneur ou des bourgeois. Apparaît pour la première fois à la fin du XIIe siècle dans un texte pour désigner la couronne qui entoure la ville d'une lieue en principe (4,440 m). Au départ, le mot revêt un sens juridique qui devient progressivement un sens plus géographique, ceinture urbanisée dépendante du centre. Le mot a une signification symbolique : la banlieue a une connotation de marginalité et de discrédit. Deux étapes : sous l'Ancien régime avec la transformation de la périphérie des villes puis un seuil est franchi avec la transition urbaine qui permet la croissance de ces banlieues après la Révolution industrielle. Logique d'agglomération morphologique. Pour l'Insee, la banlieue c'est l'agglomération moins la ville-centre. L'Insee emploie le terme d'unité urbaine peut être une ville isolée soit une agglomération multi communale (communes étant soit villes-centres, soit banlieues > une ville est ville- centre si elle regroupe plus de 50% de la population + toutes les communes qui ont une population supérieure à 50% de la commune la plus peuplée). La banlieue parisienne est la plus peuplée : 411 communes de banlieues en 2010 / en 1968, 279. Deux grandes séries d'opposition : continuité morphologique mais ce n'est pas le périurbain ni la ville-centre, ni le faubourg. La croissance des banlieues est liée à l'extension des transports avec les trains de banlieues puis l'automobile. Cette croissance prend des formes spatiales particulière : en doigt de gant le long des axes de communication et/ou en tâche d'huile (développement plus ou moins concentrique). C'est le géographe A. Demangeon qui propose dans l'entre-deux-guerres une première description de la banlieue. La banlieue devient un objet géographique en soi après la 2GM avec T. George en 1983. H. Vieillard-Baron a fait un manuel sur les banlieues françaises et propose des comparaisons internationales. Dans l'imaginaire collectif, des mythes et des confusions sont attachés à ce terme : mythe de la banlieue en crise voire ghetto, confusion entre les quartiers défavorisés et les ghettos à tonalité ethnique et/ou religieuse, confusion entre la ceinture périphérique et le quartier sensible. Il faut d'embler insister sur l'importance de cet imaginaire. 20M de français vivent dans les banlieues = 32,5% de la population française. La majorité des urbaines vont vivre dans les banlieues : 27,7% de la population dans les villes-centres contre 32,5% dans les banlieues et 2...

« périphéries que des petits -ilots péricentraux en crise.

Spécificité française nette : les quartiers en crise se situe en pleine banlieues. Liste de thèmes : - Distinction ville -centre/banlieue et modèles centre/périphérie.

- Image médiatique des banlieues comme espaces en crise pour mettre en avant les différents types de banlieues.

Ghettoïsation des banlieues ? > ségrégatio n.

- Recomposition de la géographie économique de la ville. - La nouvelle étape de la mondialisation et de la métropolisation.

Intégration différenciée : connexion au système -monde ou marginalisation avec processus de ghettoïsation.

- Mobilités, accessibilité. - Question de l’aménagement > aménager la reconversion économique, les centralités et la politique de la ville pour les quartiers défavorisés.

- « crise des banlieues ».

- Problème des gouvernances. - Diversité des banlieues. Plans : I.

Distinction ville -centre/ba nlieue II. Les banlieues dans le processus de métropolisation et de mondialisation. III. La déconstruction de cette notion : catégorie encore pertinente ? en montrant les limites > existence d’autres catégories plus pertinentes. OU Les émeutes urbaines de l’automn e 2005 > imaginaire fort qui stigmatise la banlieue et l’associe au ghetto.

Enjeux politique et social d’actualité.

Image largement réductrice fondée sur de nombreux amalgames.

Importance quantitative des banlieues qui accueille la part la plus importante de la population française.

Transformation sous l’impact de la nouvelle étape de métropolisation.

Rappel de l’étymologie. I.

Les banlieues françaises, une forme d’urbanisation périphérique largement diffusée mais toujours organisée par rapport aux centres : A. Des espaces urbains dépendants du centre : 1.

Des espaces produits par la révolution industrielle, la transition urbaine et la révolution des transports : Etape de la banlieue = étape de croissance urbaine qui succède les faubourgs et précède le périurbain.

E space urbain typique du modèle de la ville industriel.

Les banlieues sont le fruit de la transition urbaine.

Les espaces a proximité des villes avaient, avant la révolution industrielle, des fonctions maraîchères et ont été intégré à la ville.

Reliquat de formes rurales.

Lien urbanisation des banlieues et les transports avec mode de croissance en tâche d’huile et doigts de gants, lien urbanisation et industrialisation .

Production de l’espace urbain placé sous le signe de l’urgence : situation de crise du lo gement et volonté de résorber les bidonvilles.

2.

Des espaces structurés par un modèle centre -périphérie : Le gradient de distance au centre est un paramètre essentiel qui structure complètement les banlieues.

Vagues rapides de production de banlieues ce qu i donne plusieurs auréoles entre proche -banlieue et grande banlieue.

Navette domicile -travail important.

Banlieues sont les espaces dédiés au desserrement des villes -centres > accueillent les équipements suscitant des nuisances et demandant de la place.

Ex.

: la banlieue parisienne > cimetière parisien à Pantin.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles