Les catacombes osiriennes de Karnak

« mit ainsi au jour sous le ni­ veau du sol un édifice effon­ dré .

Enterré à l'origine, cet ensemble, daté du règne de Ptolémée IV Philopator (221- 204 avant J.-C.), était acces­ sible par un puits donnant sur un couloir qui desservait trois longues galeries, dont chacu­ ne comportait cent vingt ni­ ches réparties sur quatre ni­ veaux, soit au total sept cent vingt niches ! C'est là que chaque année étaient dépo­ sés les Osiris végétants.

L'édifice était décoré, mais seule la décoration du couloir a pu être reconstituée .

Elle présentait des images des dieux gardiens de Pharbaïtos (Horbeit, ville du Delta) .

Dans le mythe héliopolitain de la création, ces génies sont des émanations du verbe créateur qui doivent assister le dieu dans sa lutte contre les forces du chaos.

Suivant les localités, ils constituent des collèges d'importance variable.

A Hor­ beit, ils étaient au nombre de soixante-dix-sept .

Par la suite, ils sont voués à la protection de divers sanctuai­ res égyptiens, le temple jouant un rôle primordial dans la pré­ servation du monde contre le chaos .

On les retrouve ainsi dans les catacombes osiriennes de Denderah et dans la majeu­ re partie des chapelles osirien- POUR EN SAVOIR PLUS François Lee/ère et Laurent Coulon ont présenté les premiers résultats de leurs travaux lors des septième (Cambridge, septembre 1995) et huitième (le Caire, mars­ avril 2000) congrès internationaux des égyptologues.

leurs travaux ont fait l'objet de publications scientifiques.

On pourra plus aisément se reporter à leur article paru dans Je numéro 145 du Monde de la Bible (septembre­ octobre 2002 ) consacré au monde funéraire égyptien .

les mystères du mois de choiak en général font par ailleurs l'objet d'un chapitre dans La Vie quotidienne des dieux égyptiens, de D.

Meeks et Ch.

Favard­ Meeks (Hachette).. »