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LES COMPAGNIES D'ORDONNANCE sous Charles VII

Publié le 27/02/2008

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charles vii
A la faveur de la trêve demandée par Henri VI d'Angleterre en 1444, l'une des nombreuses suspensions d'armes qui séparaient les combats pendant la guerre de Cent Ans, Charles VII (né en 1403, roi de 1422 à 1461) réorganisa l'armée. Pour la première fois dans l'histoire de France, elle devint permanente. Après s'être débarrassé des routiers — ceux qu'on appelait les Ecorcheurs tant ils pillaient sur leur passage — Charles VII créa en 1445-1446 les compagnies d'ordonnance (ou encore compagnies de la grande ordonnance), corps de cavalerie. Chaque compagnie (il y en eut quinze, puis vingt) était commandée par un capitaine, qui ne relevait que du roi, et comprenait cent lances. Chaque lance groupait six hommes, tous montés à cheval : un homme d'arme cuirassé, un coutilier armé d'une coutille, ou épée courte, un page, deux archers et un valet. Ces 12 000 hommes, toujours prêts à servir le roi, étaient nourris et soldés par lui.
charles vii

« 15 avril 1454 La Grande Ordonnance de Montil~lès~Tours Après les malheurs de la guerre de Cent Ans , Charles Vll reprend le royaume en main.

En matière de justice , première de ses attributions royales, il engage une vaste réforme , en particulier afin de réduire les délais de procédure et d'assurer les garanties des justiciables.

Le 15 avril 1454, il va édicter la grande ordonnance de Montil ~ lès ~ Tours , qui réorganise l'administration de la justice.

A u lendema in de la guerre de Cent Ans , la France est exsangue et doit panser ses nombreuses plaies .

Il faut non seulement relever les ruines , mais aussi relancer l'éco no ­ mie , développer l'agriculture et le commerce.

Le pays est profondément désorganisé , affecté par maints bouleverse­ ments sociaux et institution­ nels .

Certes , Charles VIl est désormais à la tête d'un royau­ me réunifié , mais un immense chantier s'ouvre devant lui : celui de la reprise en main de l'État et de l'administration .

Charles VIl souhaite un État fort et unifié .

Il est déterminé à se consacrer pleinement à sa tâche de souverain, sans se laisser aucunement détourner de son objectif .

Alors que le duc de Bourgogne Philippe Ill le Bon s'est engagé à partir en croisade contre les Infidèles turcs, il a refusé de répondre à l'appel du pape Nicolas V.

Peu lui chaut que certai ns l'accu­ sent de lâcheté et d 'ég oïsme : la France encore co nval esce n­ te à besoin de son roi.

Tandis que le Bourguignon songe à de glorieuses chevauchées et se prépare à partir rejoindre l'ar­ mée de l'empereur Frédéric Ill à Ratisbonne , Charles VIl se. »

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