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Les états généraux d'Orléans

Publié le 27/02/2008

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Une tentative de réorganisation. Les états généraux que François II avait décidé de réunir à Meaux s'assemblent à Orléans, en décembre 1560, par lettres patentes de la reine régente. C'est un événement attendu: les états n'ont pas siégé depuis un demi-siècle, malgré les déclarations de Philippe Pot en 1484. Avec les progrès de l'absolutisme, la monarchie s'est engagée dans la voie fatale qui la conduira à sa perte: ne faire appel aux états généraux que dans les moments de détresse au lieu de les convoquer régulièrement. Le découpage électoral a été, pour le clergé, fort composite: bailliage, diocèse, gouvernement... Chez les laïcs, on a choisi le bailliage, la sénéchaussée ou l'état provincial là où il existe. L'assemblée est diversement composée: des officiers du roi, de justice ou de finance représentent les paysans; les consuls ou les échevins, les gens des villes; le protestantisme a une large place; malgré les efforts des Guise, des partisans de la Réforme ont été élus dans l'Ouest et le Midi, comme en Guyenne gouvernée par le roi de Navarre. Michel de L'Hospital, chancelier désigné par Catherine de Médicis, définit la politique royale: condamnation de la division religieuse, nécessité d'«un libre et saint concile», refus de la violence en matière spirituelle, «le couteau vaut peu contre l'esprit».

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