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Les États-Unis, puissance mondiale

Publié le 25/06/2012

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Les industries traditionnelles américaines ont subi la crise de plein fouet .et ont dû s'adapter aux nouvelles données internationales (concurrence des N.P.I. et du Japon). L'effort de restructuration a porté sur:

- la réduction des effectifs et des charges sociales (automobile, sidérurgie, textiles ... );

- la suppression des sites vieillis (sidérurgie appalachienne) ou inutiles à cause des surcapacités de production (industries métallurgiques et constructions mécaniques du Nord-Est);

- la modernisation de l'appareil de production (automobile, textiles, métallurgie de transformation);

« 1 • LA PUISSANCE D'UNE ÉCONOMIE DOMINANTE A· LA PREMIÈRE PUISSANCE ÉCONOMIQUE DU MONDE Le volume et la variété des prod!lctions industrielles et agricoles, l'ampleur de la consommation et la part des Etats-Unis dans le commerce international en font la re puissance économique du monde.

1.

La puissance industrielle , Depuis le ~ébut du xxe siècle, les Etats-Unis sont la première puissance industrielle de la terre, grâce à une productivité élevée.

Si l'industrie n'occupe plus que 27% des actifs et réalise seulement 30% du P.N.B., elle fournit le quart de la production industrielle mondiale.

Malgré un déclin relatif, les industries lourdes sont puissantes (11,5% des aciers mondiaux, le quart de l'aluminium, le cinquième des caoutchoucs synthétiques).

Mais les industries de consommation jouent un rôle plus fondamental: la construction automobile, longtemps reine, est au 2e rang mondial (23,4% de la production du globe réalisés par trois firmes, General Motors, Ford et Chrysler), le textile est au 2e rang pour les fibres naturelles et au 1er pour les fibres,chimiques.

Surtout, des industries de pointe foot la réputation des Etats-Unis: constructions électriques (General Electric, I.T.T., etc.), semi-conducteurs et informatique (I.B.M., Texas Instruments, Apple, Digital, Hewlett Packard, etc.), aéronauti­ que (Boeing, 1er constructeur mondial, Mac Donne! Douglas ...

), espace (navette ...

).

2.

UJ! complexe agro-alimentaire intégré Les Etats-Unis sont le premier pays nourricier de la planète: l'agriculture américaine fournit les 2/5 de la val~ur de la prodution mondiale alors qu'elle n'emploie que 2,8 % des actifs des Etats-Unis.

Le pays est aux rangs d'honneur pour le maïs (29,6% de la production mondiale), le blé (3e place), le soja (1re place, 44,3% de la production), les agrumes (2e), le sucre, le vin, le coton brut, l'élevage bovin et porcin.

Premier exportateur (céréales, soja, plantes fourragè­ res), ils disposent d'un véritable «food power», surtout à l'égard du Tiers-Monde.

Les performances sont dues à des conditions naturelles favorables, une forte productivité (exploitations concentrées, mécanisées, utilisant les technologies de pointe), une intégration de plu~ en plus poussée au sein d'un complexe industriel et de distribution, l'aide de l'Etat.

3.

Le premier commerçant du monde lly:lême si les échanges n'entrent que pour 8% dans le P.N.B.

américain, les Etats-Unis occupent la première place dans le commerce mondial (1er importateur -13,6 % des importations mondiales ; 2e exportateur -11 ,4 %) .

Les produits industriels dominent ces échanges (79 % des exportations et 82% des importations) mais les échanges de services sont considérables (22% de la valeur mondiale).

Les principaux fournisseurs et clients des Etats-Unis sont les pays asiatiques (Japon, Corée du Sud, autres N.P.I...), la C.E.E.

et le Canada (avec lequel vient d'être réalisée une zone de libre-échange).

B • LA PUISSANCE FINANCIÈRE AMÉRICAINE 1.

Le roi dollar , Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis avaient la maîtrise des finances internationales: ils contrôlent le F.M.I.

et le dollar était reconnu comme« monnaie de réserve» indexée sur l'or par les accords de Bretton Woods (1944).

Si l'abandon de la convertibilité du doltar en or en 1971 a consacré la faillite du système monétaire international, les Etats-Unis ont pu profiter de la position dominante de leur monnaie, renforcée par les accords de la Jamaïque 204. »

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