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Les folles dépenses de Marie-Antoinette

Publié le 30/08/2013

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Marie-Antoinette,

l'épouse du roi Louis XVI a toujours été dépensière. Non par amour de l'argent, mais luxe suprêmement aristocratique, pour le plaisir qu'il peut procurer. Celle qui va rester dans les mémoires sous le sobriquet de "Madame Déficit " conçoit la vie comme une succession de jeux, de fêtes somptueuse, vêtue pour cela de toilettes et de parures plus admirables les unes que les autres.

Elle ignore encore que certains jeux peuvent être dangereux.

« LA CIGALE ET LA FOURMI, COUPLE MAUDIT D'où vient chez Marie-Antoinette cette course éperdue des plaisirs ? Les psychologues ont longuement analysé la question .

L'insatisfaction conjugale semble être la meilleure réponse .

Même après le problème de la consommation de leur mariage, Louis XVI et Marie-Antoinette forment un couple que tout oppose .

Le roi est " coincé ".

Ce fait avéré constitue la base de sa personnalité.

Économe jusqu'à la mesquinerie, maladroit , sans élégance ni prestance , il ne peut pas séduire cette jolie femme dans l'âme, qui attendant le Prince Charmant, n'a trouvé qu 'un roi " de bois ", selon son expression ! Alors la Belle au Bois Dormant a peut-être fait ce qu'elle pouvait pour oublier qu 'il lui manquait l'essentiel : cette passion fleur bleue d,ont elle rêvait.

Et qu'elle trouvera ailleurs, avec un certain Axel de Fersen ...

la frugalité parcimonieuse est bien connue et qui ne risque que deux écus au jeu , s'affole des sommes que son épouse royale y perd régulièrement .

Une seule des soirées de Tri­ anon peut coûter 400 000 livres.

Et puis il y a les cha­ peaux .

Marie-Antoinette en raffole .

La modiste Rose Ber­ tin est devenue en quelques années l'arbitre des élé ­ gances de la reine .

Ses fac ­ tures, énormes, ne sont mê ­ me plus détaillées .

La dette annuelle de Marie-Antoinet­ te tourne autour des 500 000 francs .

Louis XVI demande des délais mais tient à s'ac ­ quitter de s folies de sa fem­ me sur sa propre cassette .

Inconscience frivole Quelle rnouche pique Marie­ Antoinette lor squ 'elle se met ainsi à dépenser sans compter ? «Elle écoute à peine ce qu'on dit , la soif de plaisir a sur elle un pouvoir mysté­ rieux », note le comte de Mer ­ cy, fidèle chroniqueur de la Cour .

La reine ne s' est jamais intéressée outre mesure aux manœuvres politiques .

Seul le divertissement compte à ses yeux.

Dès son enfance elle a été bercée par la futilité ; el­ le voulait que la vie res­ semble à une danse .

Elle n'ai­ me pas penser , elle préfère s'amuser .

Et pour cela , il faut souligner qu 'elle est aidée par son cercle .

A la sage princesse de Lamballe a succédé la sul­ fureuse Yolande de Polignac dans le cœur de la reine.

Yo­ lande et Jules, son mari, écuyer du roi, sont devenus ses compagnons de loisirs .

Libertin s et spirituels , ils la font rire et l'entraînent dans une spirale infernale.

Qu ' im­ porte ce que cela coûte , pour­ vu qu'on ait l'ivresse ! Et celle de Marie-Antoinette, qui ne boit pas, consiste juste à s ' étourdir avec des robes et des so1rees .

Pendant ce temps -là , la Cour et les sujets du roi l' ob servent , de plus en plus critiques .... »

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