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LES GRANDS EMPEREURS ROMAINS

Publié le 17/01/2022

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César, Néron, Auguste, Constantin César, Jules (Caius Julius Caesar, 100-44 av. J.-C.) Général et homme d'Etat romain, qui étendit le pouvoir de Rome jusqu'au Rhin. Sa carrière politique Jules César commence sa carrière politique en 68, en tant que questeur, puis exerce les fonctions d'édile en 65 et de Grand pontife en 63. En 62, il se rend en Espagne, en tant que gouverneur, et y mène une guerre, afin de s'approprier de nouvelles richesses, nécessaires à sa carrière politique. Il constitue ensuite un triumvirat avec le riche Crassus et le général en chef Pompée, politiquement très influent. Il devient consul en 59, occupant ainsi la fonction la plus élevée de la République romaine. Proconsul en Gaule de 58 à 49, il y écrit la Guerre des Gaules.
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« La prise du pouvoirAuguste fait partie du deuxième triumvirat, qui succède à César en 43 av.

J.-C.

; il partage donc le pouvoir avecMarc Antoine et Lépide.

Lépide sera progressivement écarté du triumvirat.

Après avoir remporté la bataille dePhilippes contre Brutus et Cassius et ainsi vengé la mort de César, il se retourne contre Antoine.

Celui-ci est alorsallié à Cléopâtre.

Auguste les bat à Actium en 31 av.

J.-C.

En 28 av.

J.-C., il devient président du Sénat.

Il ne reçoitson nom d'"Auguste" qu'en 27 av.

J.-C. Le système politique d'AugusteAuguste fonde son régime sur l'armée.

Grâce à l'or qu'il a rapporté d'Egypte, il paye très largement ses soldats.D'une manière générale, toutes les institutions républicaines sont conservées, mais elles perdent petit à petit de leurpouvoir.

Les tribuns, les questeurs et les édiles deviennent des fonctionnaires de l'Etat.

Les magistratures sontétroitement contrôlées par l'empereur.

Le Sénat est remanié et devient une chambre d'enregistrement.L'Empire romain est partagé en provinces sénatoriales et provinces impériales.

Les "sénatoriales" sont administréespar un gouverneur nommé par le Sénat.

Les "impériales", plus "remuantes" ou plus récemment annexées, sontconfiées à des légats de l'empereur.Auguste s'attachera aussi à rénover Rome, devenue insalubre : "Les querelles du troupeau humain qui n'avance plusôteraient le sommeil à des veaux marins", affirme Juvénal dans ses Satires.

Il rénove le forum, construit quatre-vingt-deux temples, des théâtres, des thermes...

Auguste lui-même dira avoir "laissé une ville de marbre là où ilavait trouvé une ville de brique". Les conquêtes romainesAuguste s'appliquera à faire régner la "pax romana".

Toutefois, quelques campagnes consolideront l'Empire.Auguste achève la pacification de l'Espagne et partage le pays en trois provinces : Citérieure, Bétique et Lusitanie.Il pacifie les Alpes (trophée de la Turbie, près de Monaco).Le Maroc devient un protectorat, sous le règne du numide Juba II.L'Ethiopie est vaincue et ses frontières repassent au sud de la première cataracte.La Judée et la Galatie sont annexées.La paix est signée avec les Parthes et les Arméniens.Le problème de la Germanie sera beaucoup plus complexe à gérer : en l'an 9 apr.

J.-C., le désastre des légions deVarus, anéanties par le chef germain Arminius, marque Auguste.

Tibère, son beau-fils repousse la frontière au Rhin.Toutefois, cette frontière restera le principal souci des empereurs jusqu'à la fin de l'Empire. La légende d'AugusteAuguste sera très tôt honoré comme un dieu : le rétablissement de l'ordre suffisait à l'époque pour être glorifié.Virgile, Horace et Ovide, entretenus par le trésor impérial, chantent les louanges de l'empereur.

Le culte d'Augusteinaugure le culte impérial.

Le Sénat, en lui conférant le titre d'"Auguste", lui donne un titre réservé aux dieux.Presque tous les empereurs prendront le titre d'"Imperator Caesar Augustus".Le règne d'Auguste reste un des plus brillants de tout l'Empire.

Constantin Ier (Rome) (Caius Flavius Valerius Aurelius Constantinus, v.

280-337) Empereur romain de 306 à 337.L'expansion de l'Empire romain La conversion de ConstantinSa conversion serait antérieure à la bataille du pont Milvius : il aurait vu dans le ciel une croix se dessiner avec cesmots : "In hoc signo vinces" ("Par ce signe, tu vaincras").

La famille de Constantin tendait déjà à adopter lechristianisme.

Son père, Constance Chlore, étudiait les thèses chrétiennes et sa mère, Hélène, les avait faitessiennes.

Constantin lui-même avait renoncé au polythéisme pour vénérer le dieu Soleil.Par l'édit de Milan (313), Constantin rétablit la liberté de culte.

Le pouvoir rend aux églises leurs biens.

Les principeschrétiens (repos dominical, interdiction du divorce) pénètrent peu à peu les administrations. L'empereur déifiéMême si l'empereur est converti au christianisme, il reste le "pontifex maximus" et continue à encourager le culteimpérial.

L'empereur est devenu un souverain absolu et sacré.

La cour constantinienne est régie par une étiquettetrès stricte.

L'empereur est toujours représenté avec une auréole. La renaissance de l'EmpireLes diocèses sont regroupés en trois grandes préfectures : la Gaule, l'Italie et l'Orient.

Constantin lance le "sou"d'or, qui assure une certaine stabilité économique.

L'administration, comme sous Dioclétien, contrôle la vieéconomique.

Toutefois, le commerce ne se fait plus à une aussi grande échelle que par le passé.Les ducs et les comtes gouvernent des régions militaires où sont dispersées des légions.L'empereur se réserve aussi le droit d'intervenir dans les questions religieuses.

Le concile de Nicée de 325 règle laquestion de l'arianisme.

Constantin calque l'organisation de l'Eglise sur celle de l'Empire.

Les métropolites (évêquesdes principales villes comme Rome ou Alexandrie) surveillent des provinces entières.

L'Etat garde sa mainmise surl'Eglise : le "césaropapisme" prospère et Constantin se nomme lui-même "évêque du dehors", c'est-à-dire de toutesles régions non soumises à son autorité.. »

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