Les guérilleros
Publié le 18/02/2012
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Des guérillas urbaines surgissent à partir de 1968 au Brésil (avec l'ex-communiste Carlos Marighela), au Venezuela et surtout en Uruguay (les Tupamaros). Dans tous ces cas, après des succès initiaux, les groupes guérilleros, combattus efficacement par des armées qu'ont formées les Américains, sont décimés. Marighela est abattu, et les Tupamaros démantelés en 1971-1972. Il en va de même pour le MIR chilien après le coup d'Etat militaire de 1973.
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Des guerillas urbaines
surgissent a partir de 1968 au
Brasil (avec l'ex-communiste Carlos Marighela), au Vene-
zuela et surtout en Uruguay (les Tupamaros).
Dans tous
ces cas, sures des
succes initiaux,
les groupes gueril-
leros, combattus efficacement par des armees qu'ont
formees les
AmerIcains,
sont decimes.
Marighela est
abattu, et les Tupamaros demanteles
en 1971-1972.
II en
va de memo pour le MIR chillen apres le coup d'Etat
militaire de
1973.
6 En Argentine, I'ERP (Armee revolutionnaire du peuple),
de tendance trotskiste, et les Montoneros, peronistes de
gauche, sont actuellement
les deux mouvements
gueril-
leros lee plus Wits d'Amerique du Sud.
Solidement struc-
turee malgre ses effectifs reduits, I'ERP
s'est installee
depuis 1973 dans Ia zone montagneuse de Tucuman, en
Argentine, et tient tete, tant bien qua mal, aux assauts
de
l'armee.
Mais, son chef, Roberto Santucho, est tombs dans
une embuscade,
le 19 juillet
1976
a Buenos
Aires.
Les Montoneros, dont l'assIse populaire est plus grande,
ont multiplie
les attaques
de casernes, commissariats et
autres objectifs.
Malgre de lourdes pertes (pits de 2000
moils en 1976), les deux guerillas ne semblent pas A court
d'effectifs.
Toutefois, elles ne constituent pas une force
capable de menacer reellement le regime militaire
argentin.
7 Depuis l'avenement
de Castro A
Cuba, les etats -Unis
entrainent les armees latino-americaines contre Ia guerilla,
dans Ia zone du canal de Panama ou sur leur sol meme.
Une promotion de 300 hommes rompus A la
lutte anti-
subversive sort tous les six
mois des
ecoles americaines.
Les officiers ainsi formes deviennent 9 leur tour Instruc-
teurs d'unites speciales dans leur pays respectif.
Leur
efficacite sur le terrain a jusqu'ici eta
indeniable.
5 Des
guérillas urbaines
surgissent à partir de 1968 au
Brésil
(avec l'ex-communiste
Carlos Marighela),
au
Vene-
zuela
et surtout en
Uruguay
(les
Tupamaros).
Dans tous
ces cas, après des succès initiaux, les groupes guéril-
leros, combattus efficacement par des armées qu'ont
formées les
Américains,
sont décimés.
Marighela est
abattu, et les Tupamaros démantelés en 1971-1972.
Il en
va de même pour le
MIR chilien
après le coup d'Etat
militaire de 1973.
6 En
Argentine,
l'ERP (Armée révolutionnaire du peuple),
de tendance trotskiste,
et
les
Montoneros,
péronistes de
gauche, sont actuellement les deux mouvements guéril-
leros
les plus actifs d'Amérique du Sud.
Solidement struc-
turée malgré ses effectifs réduits, l'ERP s'est installée
depuis 1973 dans la
zone montagneuse de Tucumén,
en
Argentine, et tient tête, tant bien que mal, aux assauts de
l'armée.
Mais, son chef,
Roberto Santucho,
est tombé dans
une embuscade, le 19 juillet 1976 à Buenos Aires.
Les Montoneros, dont
l'assise populaire
est plus grande,
ont multiplié les attaques de casernes, commissariats et
autres objectifs.
Malgré de lourdes pertes
(près de 2000
morts en 1976), les deux guérillas ne semblent pas à court
d'effectifs.
Toutefois, elles ne constituent pas une force
capable de
menacer réellement
le régime militaire
argentin.
7 Depuis l'avènement de Castro à Cuba, les
États-Unis
entraînent les armées latino-américaines contre la guérilla,\
dans la
zone du canal de Panama
ou sur leur sol même.
Une promotion de 300 hommes rompus à la
lutte anti-
subversive
sort tous les six mois des écoles américaines.
Les officiers ainsi formés deviennent à leur tour
instruc-
teurs d'unités spéciales
dans leur pays respectif.
Leur
efficacité sur le terrain a jusqu'ici été indéniable..
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