Devoir de Philosophie

Les guerres de la Convention

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

La France contre l'Europe. La Législative ayant déclaré la guerre au «roi de Bohême et de Hongrie», Autrichiens et Prussiens ont envahi la France: ils sont arrêtés à Valmy (20 septembre 1792), la veille du jour où la Convention se réunit pour la première fois. Aussitôt, les armées françaises prennent l'offensive. Vainqueur à Jemmapes (6 novembre), Dumouriez entre en Belgique; Custine arrive sur le Rhin; la Savoie et le comté de Nice sont occupés. Les annexions commencent, mais cette politique de conquête provoque, après la mort du roi, une coalition générale contre la République. Menée par l'Angleterre, elle comprend l'Autriche, la Prusse, divers Etats allemands, la Hollande, l'Espagne, la Sardaigne et même la Russie.

« Les guerres de la Convention La France contre l'Europe La Legislative ayant declare la guerre au roi de Boheme et de Hongrie», Autrichiens et Prussiens ont envahi la France: ils sont arretes a Valmy (20 septembre 1792), la veille du jour oil la Convention se reunit pour la premiere fois.

Aussitot, les armees francaises prennent l'offensive.

Vainqueur a Jem- mapes (6 novembre), Dumouriez entre en Belgique; Custine arrive sur le Rhin; la Savoie et le comte de Nice sont occu- pos.

Les annexions commencent, mais cette politique de conquete provoque, apris la mon du roi, une coalition gene- rale contre la Republique.

Menee par I'Angleterre, elle comprend l'Autriche, la Prusse, divers Etats allemands, la Hollande, l'Espagne, la Sardaigne et meme la Russie. La Convention prend ('initiative des hostilites, mais fire des victoires faciles semble close.

Battu a Neerwinden (18 mars 1793), Dumouriez evacue la Bel- gique et passe a l'ennemi.

Les Autri- chiens assiegent Maubeuge et les Anglo- Hollandais, Dunkerque.

Sur le Rhin, Custine doitretrograder.

Dans les Alpes, les Piemontais reprennent l'offen- sive etles Espagnols envahissent le Roussillon.

Entre-temps, les Vendeens ont pris les armes contre la Republique et divers departements se sont souleves. Pour la Convention, l'heure est tragique. Le 23 aofit, la levee en masse est &cre- ate et le Comite de Salut public met tout en oeuvre pour organiser la defense nationale.

Les resultats ne se font pas attendre: la victoire de Houchard Hondschoote permet de delivrer Dun- kerque, celle de Jourdan a Wattignies 1792-1795 (16 octobre) debloque Maubeuge.

En Alsace, Hoche force les Autrichiens repasser le Rhin, tandis que l'armee des Alpes chasse les Piemontais.

La Con- vention a tenu tete a toute l'Europe. Pendant ce temps, les revoltes interieu- res ont ete meets et le port de Toulon, livre aux Anglais, a ete repris par Bona- parte. L'otau s'est donc desserre et, au prin- temps de 1794, les Francais peuvent attaquer.

Le comte de Nice est recupe- re; les Espagnols sont rejetes au-dela des Pyrenees.

Vainqueur a Fleurus (26 juin 1794), Jourdan entre en Belgique. Apres Thermidor, les offensives se pour- suivent.

Les pays rhenans sont occupes, Pichegru envahit la Hollande et fait pro- darner la Republique batave.

Ces victoi- res hitent la dislocation de la coalition. Le roi de Prusse, plus interesse par le partage de la Pologne que par la guerre a l'ouest, signe, le 5 avril 1795, le traite de Bile reconnaissant a la France la rive gauche du Rhin.

Le 16 mai, par la paix de La Haye, la Republique batave cede it la France la Flandre hollandaise. Enfm, l'Espagne, par un autre traits de Bile (22 juillet), abandonne a la France sa part de Saint-Domingue.

Quand la Convention se separe, seules l'Angletor- re et l'Autriche restent en lice. Les guerres de la Convention La France contre l'Europe 1792-1795 La Législative ayant déclaré la guerre au «roi de Bohême et de Hongrie», Autrichiens et Prussiens ont envahi la France: ils sont arrêtés à Valmy (20 septembre 1792), la veille du jour où la Convention se réunit pour la première fois.

Aussitôt, les armées françaises prennent l'offensive.

Vainqueur à Jem­ mapes (6 novembre), Dumouriez entre en Belgique; Custine arrive sur le Rhin; la Savoie et le comté de Nice sont occu­ pés.

Les annexions commencent, mais cette politique de conquête provoque, après la mort du roi, une coalition géné­ rale contre la République.

Menée par l'Angleterre, elle comprend l'Autriche, la Prusse, divers Etats allemands, la Hollande, l'Espagne, la Sardaigne et même la Russie.

La Convention prend l'initiative des hostilités, mais l'ère des victoires faciles semble close.

Battu à Neerwinden (18 mars 1793), Dumouriez évacue la Bel­ gique et passe à l'ennemi.

Les Autri­ chiens assiègent Maubeuge et les Anglo­ Hollandais, Dunkerque.

Sur le Rhin, Custine doit rétrograder.

Dans les Alpes, les Piémontais reprennent l'offen­ sive et les Espagnols envahissent le Roussillon.

Entre-temps, les Vendéens ont pris les armes contre la République et divers départements se sont soulevés.

Pour la Convention, l'heure est tragique.

Le 23 août, la levée en masse est décré­ tée et le Comité de Salut public met tout en œuvre pour organiser la défense nationale.

Les résultats ne se font pas attendre: la victoire de Houchard à Hondschoote permet de délivrer Dun­ kerque, celle de Jourdan à Wattignies (16 octobre) débloque Maubeuge.

En Alsace, Hoche force les Autrichiens à repasser le Rhin, tandis que l'armée des Alpes chasse les Piémontais.

La Con­ vention a tenu tête à toute l'Europe.

Pendant ce temps, les révoltes intérieu­ res ont été matées et le port de Toulon, livré aux Anglais, a été repris par Bona­ parte.

L'étau s'est donc desserré et, au prin­ temps de 1794, les Français peuvent attaquer.

Le comté de Nice est récupé­ ré; les Espagnols sont rejetés au-delà des Pyrénées.

Vainqueur à Fleurus (26 juin 1794), Jourdan entre en Belgique.

Après Thermidor, les offensives se pour­ suivent.

Les pays rhénans sont occupés, Pichegru envahit la Hollande et fait pro­ clamer la République batave.

Ces victoi­ res hâtent la dislocation de la coalition.

Le roi de Prusse, plus intéressé par le partage de la Pologne que par la guerre à l'ouest, signe, le S avril 1795, le traité de Bâle reconnaissant à la France la rive gauche du Rhin.

Le 16 mai, par la paix de La Haye, la République batave cède à la France la Flandre hollandaise.

Enfm, l'Espagne, par un autre traité de Bâle (22 juillet), abandonne à la France sa part de Saint-Domingue.

Quand la Convention se sépare, seules l'Angleter­ re et l'Autriche restent en lice.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles