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LES GUERRES DE LA SUCCESSION D'AUTRICHE ET DE SEPT ANS

Publié le 22/02/2012

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(1740-1748 et 1756-1763) Au XVIIIe siècle, la France s'est trouvée engagée dans deux conflits qui, sans lui rapporter aucun avantage sur le continent, ont abouti à la perte de son empire colonial. La première guerre (dite de la Succession d'Autriche) débute en 1740 avec la mort de l'empereur Charles IV et le refus de l'Espagne, de la Prusse et de la Bavière de reconnaître la Pragmatique Sanction octroyant à Marie-Thérèse d'Autriche la succession de son père. Le cardinal Fleury participe à cette coalition, d'abord de manière indirecte en accordant une aide militaire à l'Electeur de Bavière, candidat à l'empire. Mais la défection de Frédéric II de Prusse, satisfait de la conquête de la Silésie, force la France à mener des opérations difficiles en Bavière et en Bohême.
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« La guerre de la Succession d'Autriche Pour le roi de Prusse L'heritage des Etats autrichiens a ete garanti a l'archiduchesse Marie-Therese par l'acte solennel de la pragmatique sanction, reconnu en 1713 par les puis- sances europeennes.

En 1740, a la mort de son pare Charles VI, la jeune souve- raine Marie-Therese, agee de 23 ans, voit Frederic II de Prusse, les Electeurs de Baviere et de Saxe, les Bourbons d'Espagne et de Sardaigne oublier leurs engagements.

Invoquant des reglements anterieurs ala pragmatique, ceux-ci lui disputent ses droits I la couronne.

Sans attendre, Frederic de Prusse, le plus avide et le plus cynique d'entre eux, se jette sur la Silesie. En France, le cardinal de Fleury et Louis XV penchent pour la neutralite; mais un parti anti-autrichien puissant, ayant I sa tete le marechal de Belle-Isle, pousse a la guerre.

En 1741, la France entre dans le conflit: c'etait le renverse- ment de la politique pro-anglaise de Fleury; aussi, en 1744, aux cotes de Ia Hollande et de la Russie, l'Angleterre rejoint le camp de la reine de Hongrie, comme l'on nomme Marie-Therese.

Au debut, celle-ci semble perdue: Francais et Bavarois s'emparent de la Boheme et de Prague; Frederic II etant deja maitre de la Silesie, Marie-Therese la lui aban- donne par le traite de Breslau (1742), le faisant ainsi sortir de la guerre.

Les troupes de l'imperatrice, grossies de 100000 Hongrois, reprennent la Bohe- me, envahissent la Baviere et s'avancent jusqu'au Rhin.

Le marechal de Noailles tente d'empecher leur jonction avec les Anglo-Hanovriens; il est battu I Dettin- gen (1743).

L'Alsace &ant menacee, 1740-1748 Louis XV rejoint l'armee a Metz (aout 1744).

Le roi de Prusse, qui craint un succes deMarie-Therese, intervient, empechant l'engagement d'une bataille.

Cependant, la guerre fait rage aux Indes, oil Dupleix est enferme dans Pon- dichery, et au Canada, oil les renforts arrivent difficilement, entraves par l'An- gleterre; la situation devient inquietante. Le pretendant au trone de Grande- Bretagne, Charles-Edouard Stuart, sou- tenu par la France, debarque en Ecosse; accumulant les victoires, il menace Lon- dres lorsquil est icrase I Culloden par le duc de Cumberland (1746).

Profitant de l'absence de ce dernier, les Francais concentrent leurs efforts dans les Flan- dres contre les Anglo-Hollandais qui sont vaincus I Fontenoy par le Mare- chal de Saxe, le 11 mai 1745, puis, apres la capitulation de Namur, a Raucoux, le 11 octobre 1746.

Le marechal de Lowendal, l'adjoint de Maurice de Saxe, gagne Ia bataille de Lawfeld le 2 juillet 1747.

Apres la prise de Maastricht (1748), les Francais envahissent la Hol- lande.

Des pourparlers de paix s'ouvrent I Aix-la-Chapelle.

Aucun des bellige- rants n'obtient de grands avantages, la France moins encore que les autres.

Le seul beneficiaire de la guerre est Frede- ric II.

D'oU l'expression restee vivante, «travailler pour le roi de Prusse*. La guerre de la Succession d'Autriche Pour le roi de Prusse L'héritage des Etats autrichiens a été garanti à l'archiduchesse Marie-Thérèse par l'acte solennel de la pragmatique sanction, reconnu en 1713 par les puis­ sances européennes.

En 1740, à la mort de son père Charles VI, la jeune souve­ raine Marie-Thérèse, âgée de 23 ans, voit Frédéric II de Prusse, les Electeurs de Bavière et de Saxe, les Bourbons d'Espagne et de Sardaigne oublier leurs engagements.

Invoquant des règlements antérieurs à la pragmatique, ceux-ci lui disputent ses droits à la couronne.

Sans attendre, Frédéric de Prusse, le plus avide et le plus cynique d'entre eux, se jette sur la Silésie.

En France, le cardinal de Fleury et Louis XV penchent pour la neutralité; mais un parti anti-autrichien puissant, ayant à sa tête le maréchal de Belle-Isle, pousse à la guerre.

En 17 41, la France entre dans le conflit: c'était le renverse­ ment de la politique pro-anglaise de Fleury; aussi, en 1744, aux côtés de la Hollande et de la Russie, l'Angleterre rejoint le camp de la reine de Hongrie, comme l'on nomme Marie-Thérèse.

Au début, celle-ci semble perdue: Français et Bavarois s'emparent de la Bohême et de Prague; Frédéric II étant déjà maître de la Silésie, Marie-Thérèse la lui aban­ donne par le traité de Breslau (1742), le faisant ainsi sortir de la guerre.

Les troupes de l'impératrice, grossies de 100000 Hongrois, reprennent la Bohê­ me, envahissent la Bavière et s'avancent jusqu'au Rhin.

Le maréchal de Noailles tente d'empêcher leur jonction avec les Anglo-Hanovriens; il est battu à Dettin­ gen (1743).

L'Alsace étant menacée, 1740-1748 Louis XV rejoint l'armée à Metz (août 1744).

Le roi de Prusse, qui craint un succès de Marie- Thérèse, intervient, empêchant l'engagement d'une bataille.

Cependant, la guerre fait rage aux Indes, où Dupleix est enfermé dans Pon­ dichéry, et au Canada, où les renforts arrivent difficilement, entravés par l'An­ gleterre; la situation devient inquiétante.

Le prétendant au trône de Grande­ Bretagne, Charles-Edouard Stuart, sou­ tenu par la France, débarque en Ecosse; accumulant les victoires, il menace Lon­ dres lorsqu'il est écrasé à Culloden par le duc de Cumberland (1746).

Profitant de l'absence de ce dernier, les Français concentrent leurs efforts dans les Flan­ dres contre les Anglo-Hollandais qui sont vaincus à Fontenoy par le Maré­ chal de Saxe, le Il mai 1745, puis, après la capitulation de Namur, à Raucoux, le 11 octobre 1746.

Le maréchal de Lowendal, l'adjoint de Maurice de Saxe, gagne la bataille de Lawfeld le 2 juillet 174 7.

Après la prise de Maastricht (1748), les Français envahissent la Hol­ lande.

Des pourparlers de paix s'ouvrent à Aix-la-Chapelle.

Aucun des belligé­ rants n'obtient de grands avantages, la France moins encore que les autres.

Le seul bénéficiaire de la guerre est Frédé­ ric II.

D'où l'expression restée vivante, «travailler pour le roi de Prusse~.. »

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