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Les guerres napoléoniennes

Publié le 02/01/2020

Extrait du document

Afin d’empêcher que les Russes ne fassent la jonction avec les Autrichiens, Napoléon fait occuper Vienne puis se porte au-devant des Russes. Victoire d’Austerlitz (2 déc). Les Russes s'enfuient les Autrichiens capitulent. Conclusion

Traité de Presbourg le 26 déc. : l'Autriche renonce à Venise, qui est réunie â l'Italie dont Napoléon assure qu'elle restera indépendante de la France ; l'Autriche abandonne la Souabe et le Tyrol, attribués aux rois de Wurtemberg et de Bavière. Ces dispositions scellent la fin du Saint Empire romain germanique et conduisent Napoléon à constituer la Confédération du Rhin (12 juil. 1806).

LA GRANDE ARMÉE

Le terme « Grande Armée » apparaît sous la plume de Napoléon I en août 1805, lorsque celui-ci décide de projeter son armée stationnée autour de Boulogne vers le Rhin afin de se porter contre les troupes autrichiennes. Comprenant pour moitié des troupes de nationalité française, elle incorpore des soldats venant de toute l’Europe. Elle comportera jusqu'à 600 000 hommes lors de la campagne de Russie. Divisée en corps d'armée, elle sera toujours sous le commandement direct de Napoléon Ier, de même que la Garde impériale, qui sert de réserve ultime.

L'« esprit » de Tilsit n'a pas été suivi d'effet La Russie est mécontente de la formation du grand-duché de Varsovie. Elle ne veut pas appliquer le blocus commercial des marchandises anglaises. Déroulement

Napoléon dispose de douze corps d'armée et quatre corps de cavalerie face aux trois armées russes.

À partir du 23 juin, la Grande Armée se dirige sur Vilna puis sur Vitebsk, échouant à chaque fois dans son projet d'anéantir les forces russes qui se retirent. Le scénario se reproduit à Smolensk (17 août), que les Russes incendient avant de la quitter.

Napoléon décide de marcher sur Moscou pour contraindre les Russes à la confrontation : lors de la bataille de la Moskova (Borodino pour les Russes, 5 sept), les Français restent maîtres

du terrain sans anéantir les forces russes qui font retraite vers Moscou.

Napoléon entre à Moscou le 14 sept., mais le gouverneur russe incendie

la ville. Napoléon reste sur place plus d'un mois. Le 18 octobre, il ordonne le retour vers la France,

La Grande Armée est réduite au quart de ses effectifs initiaux. Poursuivie dans

sa retraite par les troupes de Koutouzov et en butte aux rigueurs de l'hiver, l'armée est décimée. Après le passage de la rivière Berezina (26-29 nov.), l'armée a perdu 95 % de ses effectifs et la quasi-totalité de ses chevaux Le 5 déc,

Napoléon quitte l'armée pour revenir

« Iéna (14 oct.

1806) • Forces françaises (Napoléon I"} : 76 000 hommes.

Pertes : 7 000 tués ou blessés.

• Forces prussiennes (prince von Hohenlohe-lngelfingen) : 48 000 hommes.

Pertes : armée anéantie, 60 canons (sur 120).

Eyla• (7-8 févr.

1807) • Forces françaises (Napoléon I") : 75 000 hommes.

Pertes : 2 000 morts, 16 000 blessés et disparus.

• Forces russes (général von Benningsen) : 63 500 hommes.

Pertes : 18 800 tués, blessés et disparus, 3000 prisonniers, 24 canons.

W GUEDES DE LA CINQU liME COAUTION ( ...

J Aiiies n RIUINS Protagomlstes La France et ses alliés de la Confédération du Rhin contre l'Autriche poussée par l'Angleterre depuis la fin de l'année 1808.

200 ooo Français et étrangers contre 200 ooo Autrichiens.

Théâtre d'o,.ratlons Allemagne du Sud, région autour de Vienne (Autriche).

'-L'Autriche, soutenue par l'Angleterre, veut profiter du gu~ier dans lequel se trouve Napoléon en Espagne .

Déroulement • L'Autriche, sans déclarer la guerre, commence les hostilités le 10 avril en envahissant la Bavière.

Napoléon effectue une manœuvre rapide pour chasser les Autrichiens de Bavière, et menace Vienne .

Plusieurs défaites autrichiennes ouvrent la voie de la 1------ -------- capitale qui est conquise le 10 mai LES CAMPAGNES D'ESPAGNE ET DU POITUGAI.

• Les campagnes d'Espagne et du Portugal sont les seules pour lesquelles les troupes françaises et anglaises s'opposent direàement sur le continent.

poll" le contrôle de la péninsule Ibérique.

Ce combat durera de l"lnvasion du Portugal par l'armée napoléonienne en 1807, avec l'autorisation de la couronne espagnole.

jusqu'à la pénétralion des troupes~ sur le territoire français en 1814 (bataille de Toulouse, 10 avril 1814).

• Pour imposer au Portugal qu'il rompe ses liens économiques avec l'Angleterre, Napoléon menace le roi du Portugal d'une expédition militaire.

• 1807 : Napoléon envoie Junot à la tête d'un corps expéditionnaire qui occupe Lisbonne.

• 1809 : les Portugais et les Anglais commencent à refouler l'année de Soult.

qui évacue Porto.

• Avril 1811 : les Français quittent le Portugal.

• Enlr~emps.

en Espagne, en avril1uin 1808, Napoléon impose un changement dynastique.

li désigne son frère Joseph roi d'Espagne après avoir dêtrOné Charles IV et l'infant Ferdinand lors de l'entrevue de Bayonne.

Cette mesure provoque un _._..,,.,.,,,........, -·· ~ If .

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(2 et 3 mai à Madrid) et le déchainement d'une guérilla qui durera six ans.

Dès juillet 1808, le général Dupont capitule à Bailén (première capitulation d'unités de l'armée impériale).

l.'llltelvention personnelle de Napoléon (nov.

1808- jalw.

1809) permet aux Français de reprendre l'lllitiative .

L'Espagne sert aux Anglais de point de fixation car le corps expéditionnaire britannique n'est pas assez nombreux.

En 1813, les troupes anglo-espagnoles approchent des Pyrénées.

après la victoire d'Eckmühl (22 avril).

• Le contrôle du Danube devient pendant deux mois l'enjeu des combats : échec d'Essling (21-22 mai, avec la mort du maréchal Laafts), puis victoire de Wagram (H juil.).

Très difficile à obtenir, cette victoire laisse l'armée française affaiblie, incapable de poursuivre les Autrichiens .

Ceux-à demandent l'armistice à Znaïm après une nouvelle défaite (11 juil.) .

Conclusion Traité de Vienne (14 oct) : l'Autriche cède Salzbourg et la haute vallée de 11nn à la Bavière ; Trieste, le Frioul, la Carniole, la Croatie sont annexés à l'Empire pour former, avec la Dalmatie et l'lstrie détachées de l'Italie, les Provinces illyriennes (6 départements) ; la Galicie occidentale est réunie au duché de Varsovie ; la Galicie orientale est donnée à la Russie ; dédommagement fixé à 100 millions.

IATAIW LA PWS IMPOnANTE Wagram (5-6 juil.

1809) • Forces françaises (Napoléon I") : 167 ooo hommes .

Pertes : 7 500 morts, 19 000 blessés .

• Forces autrichiennes (archiduc feld­ maréchal Charles) : 147 ooo hommes.

Pertes: 6 ooo morts, 18 000 blessés, 18 000 prisonniers, 9 canons (sur 534).

AllllES D 'lllUINS ..........

La France et ses alliés, dont la Prusse et l'Autriche, contre la Russie.

Quelque 600 000 hommes de chaque côté.

La Grande Armée compte dans ses rangs une vingtaine de nationalités.

Thütre d'opérations De la frontière russo-polonaise à Moscou.

c-l'• esprit» de Tiisit n'a pas été suivi d'effet La Russie est mécontente de la formation du grand-duché de Varsovie.

Elle ne veut pas appliquer le blocus commercial des marchandises anglaises.

Déroalemellt • Napoléon dispose de douze corps d'armée et quatre corps de cavalerie face aux trois armées russes.

• A partir du 23 juin, la Grande Armée se dirige sur Vilna puis sur Vitebsk.

échouant à chaque fois dans son projet d'anéantir les forces russes qui se retirent Le scénario se reproduit à Smolensk (17 aoQt), que les Russes incendient avant de la quitter .

• Napoléon décide de marcher sur Moscou pour contraindre les Russes à la confrontation : lors de la bataille de la Moskova (Borodino pour les Russes, 5 sept), les Français restent maitres du terrain sans anéantir les forces russes qui font retraite vers Moscou.

• Napoléon entre à Moscou le 14 sept., mais le gouverneur russe incendie la ville.

Napoléon reste sur place plus d'un mois.

Le 18 octobre, il ordonne le retour vers la France .

• La Grande Armée est réduite au quart de ses effectifs initiaux.

Poursuivie dans sa retraite par les troupes de Koutouzov et en butte aux rigueurs de l'hiver, l'armée est décimée.

Après le passage de la rivière Berezina (26-29 nov.), l'armée a perdu 95 'lb de ses effectifs et la quasi-totalité de ses chevaux.

Le 5 déc., Napoléon quitte l'armée pour revenir à Paris (18 déc.).

M"rat est chargé de rallier les débris de la Grande Armée en restant sur le Niémen.

Conclusion La première grande défaite de Napoléon est d 'une ampleur sans précédent Les Prussiens rallient les Russes .

llAJAIW LA PWS IMPOnAllTE La Moskova (5 sept 1812) • Grande Armée (Napoléon I") : 133 ooo hommes.

Pertes : 6 500 tués, 22 ooo blessés.

• Forces russes (prince Koutouzov) : 130 000 hommes.

Pertes : 43 000 morts ou blessés, l 000 prisonniers.

LES GUERRES DE LA SIXIÈME COALITION (1813-1814) Alllm n RIUINS Pntapmlstft La France et ses alliés, Italie, Bavière et Saxe, contre la Russie, la Prusse, la Suède et l'Angleterre.

Théâtre d' o,.rations L'Allemagne centrale puis l'est de la France jusqu'à Paris.

C-Les troupes russes continuent à avancer vers l'ouest et le tsar Alexandre 1• a décidé de libérer tous les peuples d'Europe de la domination française.

De son côté , Napoléon 1• mobilise plus de 400 000 hommes.

Au printemps, la Grande Armée reconstituée est forte de plus de 200 000 jeunes recrues surnommés les « Marie-Louise •.

Déroulemellt • D'avril à novembre, la guerre en Allemagne connait trois phases.

Les victoires de Napoléon à Lützen et Bautzen (mai) obligent les Alliés à se replier vers la Bohême et la Pologne, mais ses conscrits ne sont pas assez expérimentés pour poursuivre l'ennemi.

• En aoot il obtient une nouvelle victoire à Dresde, tandis que ses lieutenants connaissent la défaite.

Tenu en échec dans une bataille inégale (deux fois plus de coalisés) à Leipzig (oct.), il doit faire retraite rers ltl Fra•ce, d'autant que les Saxons désertent et que les Bavarois rejoignent la coalition.

• L'armée impériale repasse le Rhin à Mayence le 2 nov., laissant plus de 120 000 hommes en Allemagne (Hambourg, Dresde) .

• Les coalisés réunis en conseil de guerre le 7 nov.

1813 décident d'envahir la France et d'occuper la Hollande.

Fin déc., les Autrichiens passent le Rhin dans la région de Baie.

En janvier, les coalisés s'apprêtent à conquérir la Belgique.

• Napoléon reconstitue une armée en quelques semaines.

Les opérations commencent le 25 janv.

Complexe, acharnée et inégale, la campagne de France dure jusqu'à la première abdication, le 11 avril.

Napoléon retarde l'échéance en multipliant les manœuvres afin d'éviter que les coalisés ne joignent leur force : 358 000 hommes environ.

Napoléon ne pourra leur opposer qu'environ 70 ooo hommes.

Il tente de frapper alternativement l'armée de Bohême de Schwarzenberg et l'armée de Silésie de Blücher.

Il réussit à plusieurs reprises à retarder l'échéance : · ctoires nouveau début mars avant l'échec de Laon.

li réussit à battre l'armée de Bohême fin mars, mais ne peut entamer ses forces.

Les coalisés se ruent sur Paris qui résiste une journée, le 30 mars.

Réfugié à Fontainebleau, Napoléon, qui apprend que le maréchal Marmont a capitulé le 31 mars, ab4/que sur les conseils de ses maréchaux.

Conclusion Traité de Fontainebleau (Il avril 1814) : Napoléon, qui a le droit de conserver son titre d'empereur, reçoit en toute propriété et souveraineté 111e d'Elbe, où il débarque le 4 mai, avec un revenu annuel de 2 millions de francs .

Leipzig (16-19 oct.

1813) Surnommée la bataille des Nations du fait de la diversité de l'origine des combattants.

• Forces françaises et alliées (Napoléon I") : 205 000 hommes.

Pertes : 47 000 hommes tués ou blessés, 23 ooo prisonniers, 325 canons.

• Forces coalisées, autrichiennes (prince Carl von Schwarzenberg), prussiennes (Blücher), russes (comte Barclay de Tolly) et suédoises (Charles· Jean de Suède) : 360 000 hommes.

Pertes : 54 000 tués ou blessés, 5 000 disparus.

LA CAMPAGNE DE BELGIQUE (IUIN 1115) Prot...istes La France contre la Russie, la Prusse, la Suède, l'Angleterre, l'Autriche, ! 'Espagne.

Environ 124 000 soldats de part et d'autre.

Léger avantage français en pièces d'artillerie.

Théitre d'epératlo•s Belgique et nord de la France.

c-Le retour de Napoléon d'exil Oes Cent­ Jours).

Débarqué à Goffe-Juan le !"mars, il est à Paris le 21 mars.

Il propose des négociations aux coalisés réunis à Vienne et restructure son armée.

Déronlemellt Le 15 juin, Napoléon passe la Sambre.

Il remporte la bataille de Ligny et Ney celle de Quatre-Bras, le 16, mais !'Empereur est battu à Waterloo le 18.

Alors que les Français paraissaient avoir le dessus, l'arrivée de renforts prussiens profite aux troupes de Wellington et de Blücher.

En dépit d'une retraite efficace, Napoléon se résout à abdiquer.

Comclusio1 • Napoléon décide de se rendre • dans les mains du peuple anglais • .

Londres l'envoie à Sainte-Hélène, une ne isolée dans l'Atlantique Sud, où il mourra le 5 mai 1821.

• Traité de Paris : réduite aux frontières de 1792, la France est occupée une deuxième fois et doit verser de lourdes indemnités aux coalisés.

Waterloo (18 juin 1815 ) • Forces franç aises (Napoléon I"} : n ooo hommes .

Pertes : 25 ooo tués ou blessés, 7 000 prisonnieis, 10 000 disparus, 236 canons Oa totalité).

• Forces anglo-prussiennes (duc de Wellington) : 194 000 hommes.

Pertes : 4 000 morts, 13 000 blessés, 4 ooo disparus .. »

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