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Les Hébreux fuient l'Égypte

Publié le 10/08/2014

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Au-delà de la théologie, la sortie d'Égypte rap­pelle aussi, symboliquement, l'effort de libération que chaque homme doit accom­plir pour renaître à lui-mê­me. Au fil du temps, l'événe­ment a enflammé les imagi­nations. Au XIXe siècle, les 

peintres pompiers se sont ap­proprié le mythe. Tout com­me les réalisateurs d'Hollywood, tel Cecil B. DeMille, dont Les Dix Commande­ments orchestrent un impro­bable face à face Yul Bryn-ner-Ramsès et Charlton Heston-Moïse.

LE PASSAGE DE LA MER ROUGE

(EXTRAIT DE LA BIBLE, EXODE, CHAPITRE 14, VERSETS 21 A 30)

« Moïse étendit la main sur la mer. Le SEIGNEUR refoula la mer tou­te la nuit par un vent d'est puissant et il mit la mer à sec. Les eaux se fendirent et les fils d'Israël pénétrèrent au milieu de la mer à pied sec, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche. Les Égyptiens les poursuivirent et pénétrèrent derrière eux — tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers — jus­qu'au milieu de la mer. Or, au cours de la veille du matin, depuis la colonne de feu et de nuée, le SEIGNEUR observa le camp des Égyptiens et il mit le désordre dans le camp des Égyptiens. Il blo­qua les roues de leurs chars et en rendit la conduite pénible. L'Égypte dit : "Fuyons loin d'Israël, car c'est le SEIGNEUR qui combat pour eux contre l'Égypte ! "

Le SEIGNEUR dit à Moïse : "Étends ta main sur la mer : que les eaux reviennent sur l'Égypte, sur ses chars et ses cavaliers ! "

Moïse étendit la main sur la mer. A l'approche du matin, la

mer revint à sa place habituelle tandis que les Égyptiens

fuyaient à sa rencontre. Et le SEIGNEUR se débarrassa des Égyptiens au milieu de la mer. Les eaux revinrent et re­couvrirent les chars et les cavaliers ; de toutes les forces de Pharaon qui avaient pénétré dans la mer derrière Israël, il ne resta personne. Mais les fils d'Israël avaient marché à pied sec au milieu de la mer, les eaux formant une muraille à leur droite et à leur gauche. Le SEIGNEUR, en ce jour-là, sauva Israël de la main de l'Égypte et Israël vit l'Égypte morte sur ce rivage de la mer. Israël vit avec quelle main puissante le SEIGNEUR avait agi contre l'Égypte. Le peuple craignit le SEIGNEUR, il mit sa foi dans le SEIGNEUR et en Moïse son serviteur. «

« joug et« se souvint de son al­ liance avec Abraham, Isaac et Jacob» (Ex.

2.24).

Lors de l'épisode du «buisson ardent», Dieu apparaît à Moïse : Il l'a choisi pour libérer les enfants d'Israël.

Dieu se venge de Mineptah M oïse rentre en Égypte ..

Avec son frère Aaron, il se rend auprès de Mineptah.

Que Pharaon laisse partir les siens au désert, où ils feront pèlerinage en l'honneur de leur dieu.

Le souverain, fu ­ rieux de cette outrecuidance, renforce la corvée des Hé­ breux.

Une seconde tentative de Moïse et Aaron auprès de Mineptah échoue.

Dieu ri­ poste en déclenchant une sé­ rie de terribles fléaux.

Les magiciens royaux sont im- · puissants à endiguer ces« dix plaies d'Égypte» qui, toutes, épargnent les Hébreux.

Alors, « les Égyptiens pressè­ rent le peuple et le laissèrent bien vite partir du pays, car ••Moïse brandit son bâton et les flots ' .

souvr1rent devant lui'' ils disaient : "Nous allons tous mourir ! "» (Ex.

12.33).

Ce n'est qu'à la dixième des manifestations de la puissance de Dieu que, enfin, Pharaon s'incline.

Poursuivis par Pharaon, les Hébreux fuient E ~ vitant le« chemin des Phi­ listins » (longeant la Mé­ diterranée et habituellement emprunté par les armées vers la Palestine et la Syrie), Dieu conduit les siens à travers le désert jusqu'à la mer des Joncs - sans doute la partie de la mer Rouge correspon­ dant à la région de l'actuelle Suez .

Mais Pharaon s'est lan­ cé à leurs trousses.

Au loin, on entend le roulement des chars et le galop des che­ vaux.

Les Hébreux se hâtent, pendant que Dieu s'interpo­ se sous forme d'une nuée qui aveugle leurs poursui­ vants.

Lorsqu'ils parviennent au rivage, un puissant vent d'est se lève.

Entre deux im­ menses murailles liquides,. »

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