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Les hommes de là Révolution (1789-1799) Des états généraux au 18 brumaire

Publié le 02/01/2020

Extrait du document

La Fayette (Gilbert Motier,

MARQUIS DE, 1757-1834)

Officier, héros de la guerre d'indépendance américaine, joue un grand rôle de 1789 au 110 août 1792, date à laquelle il se livre aux Autrichiens. Élu de la noblesse pour Riom aux états généraux, il est favorable au tiers état II propose la réunion des trois ordres début juil. 1789, puis soutient les Parisiens qui ont pris la Bastille. Élu colonel général de la garde nationale, il présente au roi la cocarde bleu-blanc-rouge qu'il a inventée (17 juil. 1789). Très populaire, il est violemment attaqué par Marat et Mirabeau. En juil. 1791, déconsidéré par l'après-Varennes, il doit démissionner et perd toute influence.

Descendant en ligne directe du frère de Louis XIV, chef de la maison d'Orléans, branche cadette des Bourbons. Élu de la noblesse aux états généraux, s'oppose à la politique de son cousin et devient très populaire. Il aspire à devenir roi des citoyens. Élu de Paris à la Convention, régicide, il devient suspect lorsque son fils émigre et que Dumouriez trahit Arrêté à Marseille, jugé à Paris, il est guillotiné 1e 5 nov. 1793.

« LES MONTAGNARDS Avocat Élu du tiers état de Bigorre.

Élu à la Convention par les Hautes­Pyrénées en 1792 .

Montagnard et régicide, élu au premier Comité de salut public (avril 1793) puis réélu en juil.

Partisan de la Terreur comme méthode de gouvernement (sept 1793).

Soutien l'action contre Robespierre Ouil.

1794) .

Victime de la répression post-Thermidor .

En 1795, élu au Conseil des Cinq Cents, il approuvera le coup d'État de Bonaparte .

ÙlllU (JEAN·llAPnm, 1756-llM) Procureur.

Partisan enthousiaste de la Révolution, élu du cantal à la Convention (sept 1792).

Régicide, représentant en mission en Normandie contre l'insurrection fédéraliste (été 1793), il est envoyé à Nantes.

Organise la répression contre les royalistes et les modérés : noyades collectives dans la Loire.

Dénoncé au CSP, il est rappelé en fév.

1794.

Décrété d'accusation en sept 1794.

Jugé et guillotiné en déc.

DANTON (CEOllCES, 1759-1794) Avocat Orateur brillant puis animateur du club des Cordeliers.

Partisan enthousiaste des mesures les plus révolutionnaires, organise la pétition antimonarchique violemment réprimée du Champ-de-Mars ijuil.

1791).

Dénoncé, s'exile en Angleterre.

Amnistié, revient à Paris où il joue un rôle auprès du maire Pétion .

Artisan du lG-Août, qui aboutit à la déchéance du roi.

Justifie les massacres de septembre.

Unique Montagnard dans un cabinet girondin, ministre de la Justice puis de la Guerre.

Élu à la Convention, démissionne du gouvernement Représentant de la Convention en Belgique (déc.

1792 à fév.

1793) ; régicide, il est attaqué pour ses amitiés avec Dumouriez qui vient de trahir.

Membre du CSP en 1793 (avril à juillet), favorable à la paix et hostile à la Terreur, il est arrêté en mars 1794 et est guillotiné le 5 avril .

DROUET (JEAN·IAPTim, 170· 1824) Maitre de poste à Sainte-Menehould, il reconnait Louis XVI en fuite, et l'arrête à Varennes (21 juin 1791) .

Héros, est élu à la Convention.

Montagnard enthousiaste et régicide.

Poète et homme de théatre, cupide et sans conviction, c'est un ami de Danton.

Instigateur des massacres de septembre, élu à la Convention par Paris.

Personnage trouble -soupçonné dans plusieurs complots politiques et financiers -, il a inventé les noms des mois du calendrier révolutionnaire .

En 1794, exclu des Jacobins pour concussion, jugé et condamné à mort Guillotiné avec les dantonistes .

Professeur de mathé­matiques et physique .

Élu de la Loire­ Inférieure à la Convention.

....

~- .._.. Régicide, cet ancien religieux se marie et devient un anticlérical acharné.

Favorable à la déchristianisation, réprime avec rigueur Lyon insurgée.

Attaqué par Robespierre en avr.

1794 sur sa conduite, il participe à Thermidor Oui!.

1794).

Amnistié en 1795 par la Convention, il s 'attache à Barras et occupe des taches de police sous le Directoire.

Soutient le coup d'ttat de Bonaparte.

foUQUIEl· TINVIW (ANTOINE fOUQUIH orr, 17q.ms1 Cousin de Camille Desmoulins, juriste, nommé au ministère de la Justice.

Directeur du jury d'accusation (17 août 1792), il juge les royalistes arrêtés le 10 août 1792.

Membre du Tribunal révolutionnaire, puis accusateur public, il organise la Terreur judiciaire d'avril 1793 à juil.

1794.

Légaliste, il s'étonne d'être mis en accusation en 1795 par la Convention.

Condamné à mort et guillotiné (mai 1795).

(surnommé « l'incor­ruptible•).

Élu par le iers état de l'Artois aux états généraux .

Piètre orateur, il acquiert de l'influence à la Constituante par sa rigueur.

Fin 1791, accusateur public auprès du Tribunal criminel de Paris jusqu'en avr.

1792.

En août 1792, membre de la Commune insurrectionnelle de Paris .

Élu montagnard de Paris à la Convention, accusé par les Girondins d'aspirer à la dictature, régicide, il obtient la mise en accusation de ses rivaux.

les Hébertistes puis les Dantonistes.

Membre du CSP depuis août 1793, on lui prête une influence décisive sur l'instauration de la Grande Terreur décrétée en sept 1793 par la Convention sur proposition de Barère.

À l'origine de l'édit du maximum pour geler la hausse des prix.

Il s'opposa à la déchristianisation et proposa la célébration du culte de l'Etre suprême Ouin 1794) .

Ses exigences morales et sa décision de lutter contre la corruption précipitèrent sa chute .

Le 9 thermidor, la Convention le décrète d'arrestation.

Réfugié auprès de la Commune de Paris qui lui est restée fidèle, il est blessé, arrêté et guillotiné avec ses amis le 10 thermidor sans jugement SAINT·Jusr (Louis, 1717-1714) Lieutenant colonel de la garde nationale en 1789, élu de Soissons à la Convention.

Régicide, proche de Robespierre .

Hostile aux Girondins, il est un très efficace représentant en mission auprès des armées .

l'.Archange de la Terreur (son surnom) partage le sort de 11ncorruptible en Thermidor.

WIADICAlll IASEUF (flANÇOIS Noll.

DIT CllACCHUS, 1711-1717) Clerc de commissaire de terrier.

Membre du conseil général de la Somme (1792-1794), journaliste .

Organise une conjuration contre le Directoire, la conjuration des Égaux.

aux accents libertaires et coDectivistes .

Arrêté et condamné à mort en février 1797.

Guillotiné en mai 1797 .

Htlur (JAcQUES, 1757· llM) Journaliste.

Représentant de la section Bonne-Nouvelle à la Commune insurrectionnelle de Paris (10 aoOt 1792).

Rédacteur du Père Duchesne , au style violent et ordurier, s'attaque aux Girondins.

Arrêté, puis libéré (mai 1793), il constitue un groupe de radicaux anticléricaux.

les Enragés .

En mars 1794, il pousse à l'insurrection contre la Convention.

Décrété d'arrestation sur rapport de Saint-Just.

il est guillotiné.

MAIAT (JEAN-PAUi.

1743-mJ) Médecin et publiciste.

Il fonde dès 1789 l'Ami du Peuple,.

li lance des appels au soulèvement contre les autorités .

Élu de Paris à la Convention, il a créé les conditions qui ont conduit aux massacres de sept 1792 .

Très populaire chez les sans-culottes, il aspire à la dictature personnelle.

Assassiné le 13 juillet 1793 par Charlotte de Corday.

Son corps est transporté au Panthéon.

Roux (JACQUES, 1752-1714) Prêtre.

Actif durant les soulèvements anti-nobiliaires de 1790 en Saintonge, il vote la Constitution civile du clergé et devient vicaire à Paris.

Membre de la Commune insurrectionnelle après le 10 août 1792, animateur des Enragés .

Révolté par la misère, porte-parole des sans-culottes les plus radicaux.

il est arrêté et jugé.

Se suicide en prison .

i!UiJiij.i!@iU AaTOIS (CHASW PHIUPPE COMTE, 1757-llH) Frère cadet de Louis XVI.

Hostile aux réformes, partisan en 1789 de la manière forte contre les émeutiers et favorable à la monarchie absolue, il émigre après la prise de la Bastille.

Anime des activités contre-révolu­ tionnaires.

Dirige une tentative de débarquement en 1795 sur 111e d'Yeu (Bretagne) qui échoue .

Règnera de 1824 à 1830 sous le nom de Charles X.

CHADETTI {flANçOIS AnwlAsE DE LA CoNTllt.

on, 170-1791) Officier de marine.

Défend le roi le 10 août 1792 aux Tuileries .

Dirige l'insurrection du pays de Retz .

Individualiste, il ne rejoint vraiment jamais l'armée catholique et royale .

Négocie en 1795 avec la République (paix de La Jaunaie, 17 fév.

1795).

En juillet.

il reprend la guerre, est nommé commandant en chef de l'armée royale par Louis XVIII.

En février 1796, capturé et jugé, il est fusillé à Nantes .

CHOUAN (JEAN ConEauu, DIT JEAN, 1717-17'4) Contrebandier.

Avec ses trois frères, il a donné son nom au mouvement insurrectionnel de l'O.

: la Chouannerie.

Il meurt lors d'une embuscade en juillet 1794.

COIDAY (CllAal.OTTE Dl, 1718-1713) Jeune royaliste normande -arrière­ petite nièce de Corneille -, se rend à Paris pour assassiner Marat (13 juil.

1793).

Jugée, guillotinée .

Roi en 1774, ses désirs de réforme se heurtent à son indécision.

Impuissant , il voit ses pouvoirs grignotés jusqu 'à ce qu'il ne soit considéré que comme un frein au mouvement révolutionnaire.

Usant son droit de veto, il s'isole, espère un coup de force militaire et décide de passer à l'étranger.

Arr~té à Varennes (21-22 juin 1791), déchu en août 1792, jugé en déc.

1792, il est condamné à mort par la Convention .

Guillotiné le 21 janv.

1793.

MMIE·ANTOINETTE (1755-1713) Fille de l'impératrice Marie­Thérèse , mariée à Louis XVI, elle est mêlée à des scandales qui ternissent sa popularité (affaire du Collier).

Hostile à tous compromis, elle pousse le roi à partir à l'étranger.

Haïe par le peuple, elle est victime d'un procès odieux.

Guillotinée en oct.

1793 .

convocation des états généraux.

Congédié par le roi le 11 juil.

1789, il est soutenu par le peuple parisien, qui s'empare de la Bastille .

Rappelé au gouvernement le 29 juil., il démissionne le 8 sept 1790 après avoir échoué dans sa politique d'emprunts .

Se retire chez lui en Suisse, à Coppel PIOYENCE (Louis STANISLAS, COMTE DE, 1755-1824) Frère de Louis XVI, à l'encontre duquel il nourrit une profonde jalousie, mène un double jeu avant que l'on découvre qu'il complote avec des royalistes ultras (conspiration de Favras, 1791).

S'enfuit en juin 1791 en Belgique.

Se déclare régent à la mort de Louis XVI, puis Louis XVI Il à la mort du dauphin au Temple.

Tente de se faire reconnattre par les gouvernements européens et revendique les actions des royalistes qui luttent en son nom.

Devra attendre 1814 pour récupérer le trône après l'abdication de Napoléon 1•.

LES MILITAIRES RÉPUBLICAINS llMA (FllAllÇOIS JOSEPH, 1779-1713) Jeune soldat.

assassiné en Vendée par des rebelles.

Son destin tragique est utilisé par la Montagne pour en faire un exemple de patriotisme.

Son corps est déposé au Panthéon.

Une légende est créée au théatre et dans des chansons .

Il serait mort en criant : « Vive la République ! •.

BoNAPAm (NAPol.iON, 1769-1821) Officier d'artillerie.

S'impose au siège de Toulon comme stratège (déc.

1793) .

Général de brigade, arrêté en août 1794, lavé de tout soupçon de robespierrisme.

Organise la résistance de la Convention (13 vendémiaire- 5 oct 1795).

Commandant en chef de l'armée d1talie (mars 1796).

Défait le Piémont et l'Autriche (paix de Campoformio, 1797).

Le Directoire le charge de l'expédition d'Égypte (mai 1798-juil.1799).

Prend le pouvoir à la suite du coup d'État du 18-Brumaire.

Premier consul jusqu'en 1804, il se fait nommer empereur (1804-1815).

HOCHE (LuMf.

1718-1797) Général.

Simple soldat en 1789, général cle division en 1793 .

Combat les Autrichiens sur le Rhin.

Arrêté en 1794, échappe à la Terreur.

Chargé de réprimer l'insurrection vendéenne, il écrase les émigrés à Quiberon Ouil.

1795), et impose la paix.

Son expédition en Irlande est un échec (déc.

1796) .

Envoyé une nouvelle fois en Allemagne, il y meurt de tuberculose.

MMcuu (F1ANÇ01s MMcuu­ DESCIAYIUS, Drr, 1769-1791) Militaire.

Entre dans la garde nationale le 14 juil.

1789 , s'engage comme volontaire en 1791.

Combat en Vendée avec succès et est nommé général de division en nov.

1793.

Général de l'armée des Ardennes, puis de Sambre et Meuse.

Vainqueur des Autrichiens, il meurt à Altenkirchen.

Domingue, il se met au service de la Convention , ;-après • l 'abolition de I 'esdavage.

Chef de brigade en 1795, il se rend mattre de 111e et en chasse les Espagnols.

Il se nomme président à vie.

Bonaparte envoie une expédition en 1800 pour le soumettre.. »

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