Les Indiens au Canada

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Mais l'assimilation des Indiens qui abandonnent leurs réserves pour des raisons économiques est particuliè­ rement difficile.

4 L'avenir des Indiens dépend largement de l'éducation donnée à leurs enfants.

Dans les réserves, c'est les auto­ rités fédérales qui s'en chargent.

La Fraternité demande que les Indiens eux-mêmes établissent leurs programmes d'enseignement et elle a publié en 1973 un document (aLea Indiens, martres de leur éducation») qui fixe ses revendications à ce sujet.

Un certain nombre d'Indiens canadiens souhaitent aussi prendre une plus grande part à l'administration des réserves et gérer les terres et les biens dont on leur laisse la jouissance.

Mals, plus soumis que ceux des Ëtats-Unis, moins nombreux et affrontant des conditions de vie beaucoup plus rudes, ils ne par­ viennent à s'organiser qu'avec beaucoup de peine.

5 Un autre handicap est l'alcoolisme qui sévit dans les réserves.

Autrefois encouragé par les colonisateurs, qui y voya:ent un moyen de supprimer les revendications indiennes, aujourd'hui combattu officiellement par le gou­ vernement fédéral, Il demeure une plaie difficilement guérissable dans la mesure où Il est lié étroitement au mode de vie et à la misère morale sinon matérielle de ses vict:mes.

Tout comme les Esquimaux (Inuit), les Indiens prolétarisés forment la couche sociale la plus défavorisée de la société canadienne.

La langue et la culture Indienne ne survivent que dans quelques fêtes, comme celle de Banff, dans l'~tat de l'Alberta • ..,.: Voir aussi : Inuit, Manitoba, Québec (province), Territoires du Nord-OuesL. »