Les inégalités économiques aux USA

« ® The « underclass » Les Américains, de par leur culture puritaine, jugent la valeur d'un individu à ce qu'il gagne.

la pauvreté est ressentie comme un échec individuel et non comme le résultat d'une responsabilité collective.

Ce qui explique la popularité chez les WASP de la réforme sociale entreprise par Clinton en 1996 (voir l'encadré ci-dessous).

On remarque une croissance explosive du salariat pauvre aux États-Unis ( + 14,5 % en 1994).

C'est l'avènement d'un sous-prolétariat urbain qui touche aussi bien les Blancs que les minorités.

Einégalité par tranche d'âge est une de ses caractéristiques.

Les enfants sont les plus touchés, ne bénéficiant que de 12 % de l'aide sociale alors que l'aide aux retraités ne cesse d'augmenter.

En 1995, le Weifare englobe 14 ,5 % du budget de l'État contre 22,2 % pour les retraites.

En 1998, un enfant sur cinq vit dans un foyer pauvre et n'est pas couvert médicalement LES INÉGALITÉS SOCIALES ET MÉDICALES Pour les Américains, le Welfare désigne les aides aux plus pauvres et le Social Insurance les aides aux classes moyennes.

Mais la tendance est de rem­ placer les welfares (ceux qui bénéficient de l'aide sociale parce qu'ils sont pauvres) par les worlifares (ceux qui travaillent peuvent bénéficier del' aide sociale).

® Une médecine à deux vitesses Le système de santé aux États-Unis n'est pas gratuit Les compagnies d' assu­ rance prolifèrent (le montant des assu­ rances privées par an et par personne est de 2000 dollars).

Il en résulte une méde­ cine inégale, avec des hôpitaux publics souffrant de manque de moyens et des hôpitaux privés prospères.

Avant d'opérer et quelle que soit la gravité de la maladie, un hôpital se renseigne sur la compagnie d'assurance et la part remboursée.

Nombreuses sont les familles qui se sont endettées pour rembourser les soins de leurs proches.

En 1997, 40 millions d'Américains n'ont pas d'assurance santé (soit 16 % de la population).

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Cette "'forme a prcwoqu4 un to#M chez les démocrates et parfois chez certains répu­ blicains.

H.

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