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Les inventaires

Publié le 27/02/2008

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La guerre laïque. Après la Révolution, républicanisme est souvent synonyme d'anticléricalisme et monarchie de catholicisme. Les élections de 1877 consacrent la victoire de la République; la gauche va s'appliquer à réduire l'influence du clergé, compromis avec les forces conservatrices. En 1879, Jules Ferry, ministre de l'Instruction publique, présente deux projets de loi destinés à écarter les congrégations de l'enseignement. En 1880, le gouvernement signe deux décrets: l'un porte sur l'expulsion des jésuites, l'autre oblige les ordres non autorisés à se mettre en règle avec la loi. Il y a des expulsions manu militari et même quelques morts et blessés. En 1886, les derniers religieux sont bannis de l'enseignement primaire public, mais plusieurs congrégations sont reconstituées. L'affaire Dreyfus jette de l'huile sur le feu. En 1900, le ministère Waldeck-Rousseau s'en prend aux «moines ligueurs» antidreyfusards et au «milliard des congrégations». En 1902, Waldeck-Rousseau cède la place à Emile Combes, ancien séminariste... et anticlérical. Ce dernier commence par fermer les écoles fondées sans autorisation. En 1904, il fait voter un texte interdisant l'enseignement à toutes les congrégations sans exception. Quelques jours plus tard, à la suite d'un incident, Combes rompt les relations diplomatiques avec le Vatican... avant de tomber. La séparation entre l'Eglise et l'Etat intervient en juillet 1905.

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