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LES MAYAS

Publié le 29/01/2019

Extrait du document

guerre. Les liens de parenté reposent sur une double filiation. Les individus portent le nom de leur père et de leur mère, et les deux lignées sont parallèles. L’héritage relève de la lignée paternelle et la réglementation des mariages de la lignée maternelle. Chaque État maya est dirigé par un halach uinic (« homme véritable»). Il règne entouré d’un conseil de notables. Les chefs militaires sont appelés batab. Ils exercent un pouvoir important dans une culture où les guerres entre groupements mayas sont incessantes. L’absence de grands espaces dégagés et l’omniprésence de la forêt empêchent les Mayas de développer une agriculture à grande échelle et imposent aux communautés une taille relativement restreinte. En revanche, ces facteurs favorisent l’éclosion d’un commerce dynamique. La monnaie d’échange est la fève de cacao.

 

La période classique ancienne, dominée par le règne de «Ciel orageux» (426-456) correspond à une période de développement culturel. Par la suite, l’influence de Teotihuacân diminue progressivement. Au vie siècle apparaît un jeu à dimension religieuse: le jeu de balle (ou pelote). Le vil' siècle est considéré comme l’âge d’or de la civilisation maya qui connaît alors une véritable prospérité économique. La classe aristocratique contrôle les échanges commerciaux florissants entre des cités disséminées qui partagent une culture commune tout en conservant leurs particularités. La fabrication d’objets de luxe se développe. L’agriculture, toujours difficile en raison du climat, se rationalise avec un système de drainage et de canaux, ainsi que la mise en place de cultures en terrasses sur les reliefs. La cité de Tikal connaît une période faste (681 à 768) pendant laquelle de nombreux temples sont érigés, dont certains représentent l’apogée du style architectural maya, avec les pyramides impo-santes qui s’élèvent au-dessus des arbres environnants. Les stèles sont de plus en plus raffinées. D’autres sites sont représentatifs de la période classique, comme Copân, centre intellectuel et scientifique important, ou Palenque, dont les réalisations architecturales, plus légères que celles de Tikal, portent l’art maya à sa plus haute expression.

 

Le déclin de la civilisation maya

 

Les causes du déclin du monde maya sont mal connues. Elles sont peut-être liées à l’hostilité du milieu naturel, à la fragilisation des terres entraînée par le recours systématique à la culture sur brûlis et aux guerres continuelles entre les cités-États. Dans le courant du vu' siècle, l’affaiblissement de Teotihuacân coïncide avec des migrations barbares. Un indicateur dont se servent les archéologues pour évaluer le dynamisme de la civilisation est constitué par les stèles que les Mayas dressent de plus en plus rarement à partir du vu' siècle. Les Putun, venus de l’ouest, envahissent les principales métropoles maya dans le courant du ix' siècle. À la fin du xe siècle, les Tol-tèques dominent l’aire maya. Les principales métropoles sont alors Chichén-ltzâ et Tula. Des éléments de la culture maya sont encore présents chez les Toltèques, qui sont avant tout des guerriers. Un retour aux traditions classiques mayas est le fait de groupements isolés, du XIIIe au XVe siècle. Les premiers Espagnols débarquent dans le Yucatân en 1517, mais s’intéressent alors

« Les Mayas ! Comme cette statue sur le site de Palenque, a des sculptures en stuc représentant des masques humains décoraient les temples.

Fins artisans, les Mayas ont aussi sculpté des coqu illes, du jade, de l'obsidienne et de l'os.

guerre.

Les liens de parenté reposent sur une double filiation.

Les individus portent le nom de leur père et de leur mère, et les deux lignées sont parallèles.

L'héritage relève de la lignée pater­ nelle et la réglementation çles mariages de la lignée maternelle.

Chaque Etat maya est dirigé par un halach uinic (« homme véritable»).

Il règne entouré d'un conseil de notables.

Les chefs militaires sont appelés batab.

Ils exercent un pouvoir important dans une culture où les guerres entre groupements mayas sont inces­ santes.

L'absence de grands espaces dégagés et l'omniprésence de la forêt empêchent les Mayas de développer une agriculture à grande échelle et imposent aux communautés une taille relati­ vement restreinte.

En revanche, ces facteurs laver risent l'éclosion d'un commerce dynamique.

La monnaie d'échange est la fève de cacao.

La période classique ancienne, dominée par le règne de «Ciel orageux>> (426-456) correspond à une période de développement culturel.

Par la suite, l'influence de Teotihuacân diminue pro­ gressivement.

Au VI' siècle apparaît un jeu à dimension religieuse: le jeu de balle (ou pelote).

Le VII' siècle est considéré comme l'âge d'or de la civilisation maya qui connaît alors une véritable prospérité économique.

La classe aristocratique contrôle les échanges commerciaux florissants entre des cités disséminées qui partagent une culture commune tout en conservant leurs parti­ cularités.

La fabrication d'objets de luxe se déve­ loppe.

L'agriculture, toujours difficile en raison du climat, se rationalise avec un système de drai­ nage et de canaux, ainsi que la mise en place de cultures en terrasses sur les reliefs.

La cité de Tikal connaît une période faste (681 à 768) pen­ dant laquelle de nombreux temples sont érigés, dont certains représentent l'apogée du style architectural maya, avec les pyramides impo- Ç .:;;:' --....

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Les stèles sont de plus en plus raffinées.

D'autres sites sont représentatifs de la période classique, comme Copân, centre intellectuel et scientifique important, ou Palenque, dont les réa­ lisations architecturales, plus légères que celles de Tikal, portent l'art maya à sa plus haute expression.

Le déclin de la civilisation maya Les causes du déclin du monde maya sont mal connues.

Elles sont peut-€tre liées à l'hostilité du milieu naturel, à la fragilisation des terres entraî­ née par le recours systématique à la culture sur brûlis et aux guerres continuelles entre les cités­ États.

Dans le courant du VIl' siècle, l'affaiblisse­ ment de Teotihuacân coïncide avec des migra­ tions barbares.

Un indicateur dont se servent les archéologues pour évaluer le dynamisme de la civilisation est constitué par les stèles que les Mayas dressent de plus en plus rarement à partir du VIl' siècle.

Les Putun, venus de l'ouest, envahis­ sent les principales métropoles maya dans le cou­ rant du IX' siècle.

A la fin du x• siècle, les Tol­ tèques dominent l'aire maya.

Les principales métropoles sont alors Chichén-ltzâ et Tula.

Des éléments de la culture maya sont encore présents chez les Toltèques, qui sont avant tout des guer­ riers.

Un retour aux traditions classiques mayas est le fait de groupements isolés, du xm• au XV' siècle.

Les premiers Espagnols débarquent dans le Yucatân en 1517, mais s'intéressent alors Y U C A H� URAS Tegucigalpa 0 davantage à l'or mexicain qu'à la civilisation maya.

En 1519, Hernân Cortés débarque à son tour, mais il faut attendre 1542 pour voir la région des Mayas passer sous la domination espagnole.

Cependant, contrairement aux Incas, les Mayas n'accepteront jamais cette domination.

Des foyers de résistance existent toujours au début du XX' siècle, où des groupes rebelles mayas combat­ tent le régime du président Porfirio Diaz, véritable fondateur du Mexique moderne.

Aujourd'hui, on estime qu'il reste environ 300 000 Mayas.

LES DIEUX ET LES RITES Les prêtres mayas exercent diverses charges, transmises héréditairement.

Sur la base du calendrier rituel, ils fixent les dates des cérémo­ nies et des fêtes, prédisent les événements marquants.

Ils sont les dépositaires de l'écri­ ture et assurent des fonctions d'enseignement.

Ils établissent la généalogie des lignées aux­ quelles les Mayas accordent beaucoup d'impor­ tance.

Ils adorent un grand nombre de dieux, qui descendent tous d'un dieu suprême, ltzamnà, dieu de la connaissance, et de sa femme Ix Chel, déesse de la Lune.

Les Mayas vouent un culte actif à Chac, dieu de la pluie et du ton­ nerre.

Ils pratiquent les sacrifices humains, pré­ sidés par un prêtre qui ouvre la poitrine de la victime pendant que quatre hommes, représen­ tant les quatre forme de Chac, la maintiennent par les bras et les jambes.

Un prêtre en transe, appelé chi/am, traduit le message des dieux.. »

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