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Les noces de François II et de Marie Stuart

Publié le 31/03/2013

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La messe, célébrée par l'évêque de Paris est suivie par un extraordinaire cortège de festivités. Un banquet attend les invités à l'évêché. À dix-sept heures, les mariés et leur suite se rendent au Palais de Justice en coches et litières...

 

« MARIE STUART : UN PION SUR L'ÉCHIQUIER DE LA POLITIQUE Fille de Jacques V Stuart d'Écosse et de Marie de Lorraine~Guise, Marie, née moins d'une semaine avant la mort de son père, devient reine d'Écosse, en 1542, sa mère veut déjouer les projets du roi d'Angleterre, Henri VIII, qui veut unir la fillette à son fils Edouard.

Marie est confiée à ses oncles maternels, les Guise, fort influents à la cour de France.

L'union du dauphin, le futur François Il, et de Marie Stuart scelle l'entente des Français et des Écossais contre l'Angleterre.

On se hâte de célébrer le mariage.

On en avance même la date car la santé du dauphin est précaire et les Valois veulent à tout prix s'assurer la couronne d'Écosse.

Instrument aux mains du roi de France, Marie Stuart l'est aussi aux mains des Guise.

À la suite des noces, ils lui font signer, dans le plus grand secret, un document dont le Parlement écossais ne doit pas avoir connaissance.

Marie s'engage, si elle venait à mourir sans héritier, à léguer l'Écosse à la France.

Elle cède également ses droits à la couronne d'Angleterre et d'Irlande.

Mais, un an après son accession au trône, François Il meurt des suites d'une mastoïdite (affection grave de l'oreille), le 5 décembre 1560.

Veuve à 18 ans, Marie Stuart doit regagner l'Écosse et s'embarque en août 1561 pour un sombre destin.

fois plus belle qu'une divinité céleste», s'exclame le poète Brantôme.

Parvenu sur l'estra~ de, le couple princier est ac~ cueilli par l'archevêque de Rouen, cardinal de Bourbon et prince du sang, qui donne la bénédiction nuptiale sur le seuil même de l'église.

Après l'oraison de l'évêque de Paris, Eustache du Bellay, les hé­ rauts crient par trois fois : «Largesse!».

Le duc de Guise fait alors jeter à l'assistance en liesse une telle quantité de pièces d'or et d'argent que plusieurs personnes s'éva~ nouissent dans la bousculade qui s'ensuit.

Des cérémonies fastueuses La messe, célébrée par l'évêque de Paris est suivie par un extraordinaire cortège de festivités.

Un banquet at­ tend les invités à l'évêché.

À dix-sept heures, les mariés et leur suite se rendent au Palais de Justice en coches et litières parés de drap d'or.

Depuis le mois de mars, le palais est oc­ cupé par les décorateurs et on a prié le Parlement de Paris d'aller siéger aux Augustins.

Un souper animé par des mu­ siciens est offert par Henri II et Catherine de Médicis.

Après le bal, pour terminer la soirée, une brillante représentation est donnée dans la galerie du Parlement, où des jeux et des cavalcades, des chants et des hymnes se succèdent en l'honneur des nouveaux ma­ riés.

Douze chevaux artificiels, caparaçonnés de toile d'or et d'argent, montés par les jeunes princes font sensation.

Mais le clou du spectacle re­ vient à six galères dorées aux voiles argentées, chacune «commandée» par un prince vêtu d'or et de soie.

Elles imi­ tent si parfaitement les mou­ vements d'un navire balloté par la tempête que plusieurs jeunes femmes manquent de se pâmer de saisissement et d'admiration.

Comble du raffi­ nement et de la galanterie, les «capitaines» descendent de leur nef et y invitent les dames de la cour, symbolisant un heureux voyage au travers de la vie, au milieu du luxe et de la magnificence.

Henri Il emmène la reine, le dau- phin et sa jeune épouse, sa fille, la princesse Claude de France et son futur mari, Charles, duc de Lorraine .

Vers trois heures du matin, on re­ gagne enfin le Louvre.

Mais les festivités dureront encore plusieurs jours ; les bals suc­ cèdant aux banquets, les jeux et les «mômeries» (divertisse­ ments dansés) aux parades des musiciens .. »

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