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Les parachutistes à Kolwezi

Publié le 26/03/2019

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Les parachutistes à Kolwezi

Le 19 mai 1978, des parachutistes du 2e REP saute sur Kolwezi, ville minière du Shaba, au Zaïre. Une semaine plus tôt, des séparatistes basés en Angola avaient tenté de prendre le pouvoir dans la province, mettant en péril la vie des Européens.

 

Le 11 mai 1978, une nouvelle rébellion éclate au Shaba.

 

4 000 hommes, dont des exgendarmes katangais venus d'Angola, s'emparent de la province. Des renseignements font état de sévices infligés par les rebelles aux 3 000 Européens, dont 1 200 Français, travaillant dans les entreprises d'extraction et de transformation de minerai.

Arrivée du détachement du 2^ REP à Kolwezi en provenance de Lumumbashi

Le 19 mai, les parachutistes du 2'REP sautent sur Kolwezi. Rapidement, les légionnaires français investissent la cité minière. La population européenne est immédiatement regroupée et l'évacuation commence mais, déjà, plus d'une centaine de personnes ont été massacrées, et d'autres ont disparu.

 

Cette opération audacieuse, préparée dans le plus grand secret, présente des risques. Néanmoins, la situation inquiétante des Européens nécessite une décision rapide. Côté français, celle-ci est vite prise par le Président Giscard d'Estaing alors que les autorités belges, également soucieuses de protéger leurs ressortissants, tergiversent sur les moyens d'action à employer.

 

Tandis que le Premier ministre français Raymond Barre annonce

« Déjà, en septembr e 1960, de gr aves événements endeuillent la rég ion.

Le Kata nga de Moïse Tchombé veut affirmer son indépenda nce, les excès des gendarmes katangais et les massacres, notamment d'Européens, demeu rent de sinistre mémoi re.

L'i ntervention des casques bleus et les pressions de l'ONU ont mis fin, seulement en janvier 1963, à cette prem ière tentative de séces sion.

Depu is, les forces sécessionnis tes ont trouvé refuge en Angola où elles sont entraînées et armées.

Après plusieur s ann ées de statu quo, le président Mobutu, réélu en 19 77, affronte une crise qui ébranle son pouvoir.

En mars, les rebelles du FN LC, appu yés par le Front de lib ération de l'Angola, tentent une nouvelle sécession.

En avril, la guer re s 'intensifie et le Ma roc, soutenu par la France et la Belgiq ue, envoie 1 000 hommes au Zaïre.

A la fin du mois su ivant, la guerre du Shaba s'achève.

Un an plus tard, c'est le deuxième acte entraînant l'appel de Mobutu pour une intervention française.

Les interventions françaises en Afrique 1979 République Centrafricaine Jugem ents de tribun aux mili taires, condamnations à mort et em prisonnem ents arbitrair es se perpétuent sous le règne de Jean-Bedel Bok assa, colonel devenu président-maréchal à vie puis emp ereur depuis 1977.

En 19 79, la conférence franco­ africaine s'émeut de mas­ sacres d'écoliers et la France in tervient militairement (Opération Barracuda) pour renverser Bokassa au 1978 bénéfice de David Dacko qui Jean-Bedel Bokassa, rétablit les libertés démo- empereur cratiques.

1981 Tchad Avec une présence militaire au Tchad, la France est amenée à prendre part aux conflits de ce pays considéré comme stratégique.

Elle intervient à de nombreuses repr ises, pius ou moins ouvertement, pour soutenir les tendances rivales qui se disputent le pouvoir.

En 1981, al ors qu'une fusion entre Tchad et Libye est annoncée, la France appuie une force d'interposition africaine.

En 19 83, l'Opération Manta repousse les rebelles aidés par les Libyens.

1990 Gabon Alor s que des émeutes se multipl ient depuis trois ans, des élections législatives se déroulent en 1990 et les résultats sont contestés.

De graves soulèvements ont lieu à Port- Gentil entraînant une intervention militaire de la France pour rétablir l'ordre et protéger ses ressortissants.

1990 Rwanda Afin de faire échec à un coup d' État préparé par les Tutsis depuis l'Ouganda, la France envoie des troupes en 1990, participant aux actions de forces militaires africaines et d'un contingent belge.

Une autre expédition, militaire et humanitaire (Opération Tur­ quo ise), mandatée par l'ONU, se déroule en juin 1994, à la suite de la mort des prési­ dents rwandais et burundais dont l'avion a été abattu à Kigali.

Aussitôt, Tutsis et Hutus modérés font l'objet de massacres par des milices.

Tchad, août 1984, au cours de l'opération Manta, une patrouille du 1• REP recherche des renseignements.

Évacuation de Port -Gentil au Gabon, en 1990 Réfugiés rwandais au camp de Goma, Zaïre 177. »

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