Les relations internationales de 1945 à 1962: Les deux blocs

« Un an plus tard, la Guerre froide gagne l'Asie.

Depuis 1945, la Corée est coupée en deux.

En 1950, les Nord- Coréens, communistes favorables à l'URSS, attaquent le Sud.

Les troupes américaines, sous couvert de l'ONU,interviennent.

Les Coréens du Nord reçoivent l'appui des soldats chinois communistes.

Le front se stabilise ; unarmistice est signé, qui confirme, là aussi, la division de la Corée en deux. Détente et crises de 1953 à 1962 En 1953, le climat des relations internationales change : périodes de dégel et périodes de tension alternent.

Les Soviétiques proposent même en 1956 la « coexistence pacifique », fondée sur des relations moins agressives entreles deux grands : Staline est mort en 1953, il a été remplacé par Khrouchtchev, favorable à la « détente » ; celui-cirencontre les présidents américains.

Mais d'autres raisons interviennent, particulièrement le coût et le danger de lacourse aux armements nucléaires : les deux États peuvent s'anéantir mutuellement.

De plus, les États du tiers-monde, nés de ladécolonisation constituent un nouvel enjeu, et des dissidences apparaissent dans chaque bloc. Ainsi, les relations entre Soviétiques et Américains sont marquées par un « dégel », période de relations moinsagressives.

Mais cette atténuation de la Guerre froide, cette « coexistence pacifique » n'exclut pas des périodes degrande tension.

La tension renaît au début des années 1960.

La construction du mur de Berlin en 1961 symbolise la division du monde en deux blocs : il a été édifié entre Berlin-Est et Berlin- Ouest pour rendre impossible le passage entre les deux parties de la ville et stopper l'émigration des Allemands de la RDA vers la RFA. Surtout, États-Unis et URSS s'affrontent lors de la crise de Cuba.

Depuis 1959, Fidel Castro dirige l'île au large des États-Unis.

Les Soviétiques y installent des fusées nucléaires.

En 1962, le président américain Kennedy exige leretrait des fusées.

Après quelques jours d'une extrême tension, Khrouchtchev recule et accepte le retrait desfusées. Conclusion Ainsi, le blocus de Berlin, la guerre de Corée, le mur de Berlin, les fusées de Cuba permettent de comprendre lemécanisme d'une crise de la Guerre froide.

Chaque camp utilise l'intimidation, la propagande, l'aide militaire pourpréserver sa zone d'influence.

Mais chacune des deux grandes puissances redoute les armes nucléaires de l'autre.Cette dissuasion, cet « équilibre de la terreur » a évité, peut-être, le passage de la Guerre froide à la guerre.

Peu àpeu, les rapports entre les deux blocs ont évolué vers la détente, fondée sur une volonté de dialogue. Introduction un bilan souvent jugé négatif.

Est-ce fondé ? 1.

La France à la Libération : une tâche immense à accomplir A.

Un pays à reconstruireB.

Un profond désir de changementC.

Un rôle mondial contesté 2.

Les échecs de la IV e République A.

L'impopularité du régimeB.

une politique financière à court termeC Des guerres coloniales ruineuses 3.

Une vision audacieuse de l'avenir A.

Des choix économiques à long termeB.

La préservation de l'influence françaiseC.

L'engagement dans la construction européenne Conclusion Malgré ses aspects positifs, un bilan qui reste jugé avec sévérité.. »