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Les républiques

Publié le 13/11/2012

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Chapitre 1 - La République, trois républiques ! Introduction Le 4 septembre 1870, la troisième république est proclamée à Paris. Dans une Europe monarchique, la France fait figure d'exception, mais affiche sa volonté de défendre les valeurs universelles héritées de la Révolution de 1789. Face à de nombreux ennemis, la troisième république arrive néanmoins à s'implanter durablement. Cependant, en 1940, le régime s'effondre avec la défaite... Pour renaitre à la libération sous la forme de la quatrième république. Cette dernière sera malmenée par des guerres coloniales, et s'effondrera en mai 1958, et lui succèdera la cinquième. Pourquoi trois républiques se sont succédées depuis 1870, et comment ce régime politique parvient-il à s'enraciner en France ? L'enracinement de la troisième république Lorsque la troisième république nait en 1870, elle n'est pas du tout acceptée par les français : elle est imposée, elle est accusée de continuer la guerre, et d'avoir réprimé la commune. Cependant, en 1914, la nation est majoritairement pro républicaine. Comment, malgré les crises et les contestations, ce modèle républicain finit-il par séduire les français ? Le modèle républicain Une république démocratique et parlementaire Après la défaite contre la Prusse, le Second Empire est renversé, et la troisième république, proclamée le 4 septembre 1870. La république est un régime parlementaire : le rôle du président est effacé, face à une chambre des députés, qui devient incontournable dans la vie politique. Cette chambre des députés vote les lois, avec le Sénat. Une démocratie libérale Les républicains ont à coeur de mettre en oeuvre les droits de l'homme, et d'étendre les libertés publiques : En 1881, deux lois permettent aux français de se réunir sans autorisation et assurent la liberté de la presse. Trois ans plus tard, en 1884, de nouveaux droits économiques et sociaux sont accordés : les syndicats sont autorisés. La laïcité : la valeur républicaine Le refus de toute religion officielle et le respect de toute forme de croyance est progressivement imposé : En 1880, l'obligation du repos dominical est abolie. En 1882, l'école devient laïque. En 1887, les crucifix sont retirés des bâtiments publics. En 1905, séparation de l'Eglise et de l'Etat. Un modèle accepté... La symbolique républicaine Les symboles républicains renvoient à la révolution fran&...

« Le refu s d e toute religion officielle et le re s p e ct d e tout e form e d e croyanc e e s t progr e s sivem e nt impo s é : ­ En 1880, l’obligation du repo s dominic al e s t a b olie. ­ En 1882, l’école d evient laïqu e. ­ En 1887, le s crucifix s o nt retiré s d e s b âtim ent s public s. ­ En 1905, s é p ar ation d e l’Eglis e et d e l’Etat. B) Un mod èle a c c e pt é… 1.

La symboliqu e républic ain e Le s symbole s républic ain s renvoient à la révolution franç ais e : ­ La d evis e « Libert é, Eg alité, Frat ernité » rapp elle la DDHC du 26 a o ût 1798. ­ Le dr a p e a u tricolore rapp elle qu a n d à lui la coc ard e d e s s a n s culotte s. ­ La fête n ation al e du 14 juillet rapp elle la pris e d e la B a stille. 2.

L’école : pilier m ajeur d e la prop a g a n d e républic ain e Le s lois s c olaire s d e F erry e n d at e d e 1881 et 1882, rend e nt l’école gr atuite, laïqu e, et obligatoire d e 6 à 13 a n s .

Ainsi, l’en s eign em e nt prim aire con stitu e un « c at é chis m e républic ain », d a n s lequ el on vent e le s m érite s du régim e, et d a n s lequ el on é d u qu e le s él èv e s d a n s l’e s prit d e revanch e. 3.

La p articip ation à la vie publiqu e et politiqu e La républiqu e reconn aît la pluralité d e s opinion s : le p arti radic al, fervent d éfen s e ur d e la républiqu e et d e la laïcité, e st fond é e n 1901.

Qu atr e a n s plu s tard, le s cour ant s s o cialiste s s’allient d a n s la s e ction franç ais e d e l’intern ation al e ouvrièr e, la S FIO.

Ainsi, le s él e ction s s o nt l’occ a sion d’intégr er le s citoyen s à un e vie politiqu e à trav er s le vote, m ais a u s si gr âc e à la prop a g a n d e (affich e s , dis cour s, tract s). 4.

Un mod èle imp arfait Le régim e républic ain p ein e à s atisfaire le s ouvrier s.

En effet, le s lois s o ciale s re st e nt timid e s , p ar ex e mple, la pr emièr e loi s ur le s retr aite s d at e s e ul em e nt d e 1910.

Le s gr èv e s , nombr eu s e s a u d é but du XXe si è cle, s o nt réprim é e s .

De plu s, le s femm e s s o nt exclu e s du droit d e vote et s o nt toujours con sid ér é e s comm e d e s ét ern elle s min eur e s . C) …Mais a u s si cont e st é 1.

La cris e boulangist e 1886-1889 A p artir d e 1885, d a n s un cont e st e d e difficulté é c o nomiqu e, s’ouvre un e p ériod e d’oppo sition a u régim e.

L’antip arlem e nt arism e progr e s s e , et s e d év elopp e gr â c e a u discr é dit d e s homm e s politiqu e s , a c cu s é s d e corruption et d’ineffic acité p ar le s ouvrier s, le s oublié s d e s réform e s . Le g é n ér al Boulang er, ministre d e la gu erre, s e rend alor s, trè s populaire p ar s o n p atriotism e intran sig e a nt vis-à-vis d e l’Allem a gn e, qui a a n n ex é e l’Als ac e-Lorrain e e n 1871.

Ainsi, il rallie le s m é cont e nt s d e droite et d e g a uch e, et propo s e l’inst a ur ation d’un e républiqu e. »

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