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Les sanctuaires expatriés de Nubie le temple de Debod à Madrid

Publié le 14/09/2014

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ci, précédée d'une avant-cour romaine en grande par­tie détruite, est constituée d'un mur-écran avec quatre colonnes à chapiteau compo­site. Sa décoration montre Auguste consacrant des of­frandes à Isis, Osiris, Amon, Thot, etc. Celle du pronaos remonte, quant à elle, à l'époque méroïtique et dé­peint Adikhalamani célé­brant des rites en l'honneur de différentes divinités. Sur la paroi gauche, on le voit ainsi offrant une image de la peti­te déesse Maât à Rê-Horakh-ty ou consacrant le sanctuaire à Amon-Rê.

Dans le saint des saints, au fond du temple, se trouve le naos monolithique datant de Ptolémée XII Néos Dionysos

« pation au sauvetage des mo­ numents de Nubie (le préhis­ torien espagnol Almagro Ba sch, du musée de Madrid, avait notamment effectué des fouilles dans la zone de la deuxième cataracte).

En 1968, le gouvernement égyptien accéda finalement à cette re­ quête et, en 1970, le site de Madrid fut choisi pour rece­ voir la chapelle.

Celle-ci fut transportée en pièces déta­ chées via Alexandrie jusqu'à la capitale de l'Espagne, où elle fut remontée et restau­ rée dans un petit parc du centre ville sis à proximité du Parque del Oeste et de la Pla­ za de Espaiia.

Le temple de Debod est ouvert au public depuis 1972.

Un temple satellite de Philae L es Madrilènes peuvent donc désormais admirer à loisir ce petit temple en grès présentant le plan caractéris­ tique des sanctuaires gréco­ romains de Basse Nubi e.

L'or­ ganisation de ces derniers suit dans les grandes lignes celle du temple de Ph ilae avec la succession pronaos­ vesti bu le-sanctuaire .

L'en­ ceinte qui à l'origine proté­ geait le temple de Debod est aujourd'hui perdue, mais on peut encore voir deux des troi s pylônes qui menaient à son entrée proprement dite.

Celle-ci, précédée d'une avant­ cour romaine en grande par­ tie détruite, est constituée d'un mur-écran avec quatre colonnes à chapiteau compo­ site .

Sa décoration montre Auguste consacrant des of­ frandes à Isis, Osiris, Amon, Thot, etc.

Celle du pronaos remonte, quant à elle, à l'époque méroïtique et dé­ p eint Adikhalamani célé­ brant des rites en l'honneur de différentes divinités.

Sur la paroi gauche, on le voit ainsi offrant une image de la peti­ te déesse Maât à Rê-Horakh­ ty ou consacrant le sanctuaire à Amon-Rê.

Dans le saint des saints, au fond du temple, se trouve le naos monolithique datant de Ptolémée XII Néos Dion ysos, orné entre autres de l'image de deux génies du Nil nouant le signe sema, symbole de la réunion des deux terres d'ɭ gypte.

Un autre naos, daté du règne de Ptolémée VII Éver­ gète Il, se trouvait aussi dans le sanctuaire, mais il fut dé­ truit entre 1821 et 1827.

Le. »

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