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Les Tables de Chaulnes

Publié le 30/03/2012

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Problématique : une réponse et une contestation au règne de Louis XIV

Introduction :

Aujourd’hui je vais aborder le sujet d’un projet politique datant de 1711, écrit par Fénelon, de son vrai nom : François de Salignac de la Mothe (né en 1651 et mort en 1715). Ce texte, page 65 de votre fascicule s’intitule Les Tables de Chaulnes ou encore « plans de gouvernement concertés avec le duc de Chevreuse pour être proposés au duc de Bourgogne «. Tout d’abord je vais replacer le contexte : Louis XIV est au pouvoir, Fénelon est devenu le précepteur du duc de Bourgogne en 1689 et même en exil, il continue d’avoir une grande influence sur celui-ci. L’héritier de Louis XIV est le Grand Dauphin. Celui-ci décède le 14 avril 1711 et c’est donc le duc de Bourgogne qui est appelé à la succession. Fénelon est lassé par la politique de Louis XIV et il en fait la critique dès que possible, il veut une réforme de l’Etat. C’est ainsi qu’en juin 1711, il écrit une lettre au duc de Chevreuse, ...

« assemblée était composée de « l’évêque, des seigneurs du pays et du Tiers Etats » (L.4-5).

Mais elle comprenait aussi le receveur chargé de la perception des impôts.

Les Etats provinciaux se sont des assemblées représentatives composées de membres de droit ou de membres élus appartenant aux 3 ordres.

Pour Fénelon, elles regrouperaient tous les représentants des différents diocèses soit les différents membres des Assiettes (L.9).

Elles sont présentes dans les provinces périphériques du royaume ou celles qui ont été rattachées tardivement à la Couronne (c’est le cas pour le Languedoc).

Leurs attributions sont surtout d’ordre administratif ou fiscal « destiner les fonds »(L.10), « mesurer les impôts » (L.11). Au niveau hiérarchique, les Etats provinciaux sont plus élevés que les Assiettes.

On peut le voir quand il dit que l’Assiette « est subordonnée aux Etats de la province » (L.6). c) Le pouvoir aux seigneurs Fénelon veut redonner plus de pouvoir à la noblesse d’épée, leur redonner leur fonction d’avant la monarchie absolue.

Il souhaite les réintégrer à tous les niveaux du système administratif du royaume.

En effet, comme on pu le constater un peu plus tôt, les Assiettes sont composées des seigneurs du pays.

Pour lui, il convient d’instaurer dans toutes les provinces des Etats provinciaux dans lesquels la noblesse locale aura une place importante.

Les seigneurs de haute noblesse entrent également dans la composition des Etats Généraux « Composition (…) d’un seigneur d’ancienne et haute noblesse, élu par les nobles » (L.31-32). Le rêve de Fénelon et de bien d’autres réformateurs c’est une monarchie nobiliaire où une aristocratie épurée et rénovée contrôlerait l’autorité royale.

(Enquête sur les usurpateurs de noblesse).

II°/ Une réponse aux problèmes financier d’une monarchie aux abois En 1711, il était important de porter remède avant tout aux finances. a) Instauration de la paix La France était ruinée suite aux successions de guerres qui ont coûté très cher au royaume.

A l’époque où il rédige les Tables de Chaulnes, la guerre de succession d’Espagne est encore en cours. C’est pour ça que Fénelon souhaite avant toute chose mettre en place la paix.

D’ailleurs on peut voir que toutes les réformes concernant l’administration intérieure du royaume ne sont prévues qu’une fois la paix établie.

Il le dit dès la 1 ère ligne : « plan de réforme après la paix ».

Mais Fénelon ignorait que les préliminaires de la paix venaient d’être signés peu de jours auparavant entre la France et l’Angleterre.

Ce secret était encore enfermé dans les cabinets de Versailles et de Londres. b) la suppression des intendants En protestation du règne de Louis XIV, Fénelon souhaite supprimer ce qui a été une institution des plus utilisée sous son règne despotique : les intendants.

Les Etats provinciaux devaient donc se dispenser des intendants pour l’administration des provinces.

Il le dit L.22 « Point d’intendants ».

Il parle de « missi dominici seulement de temps en temps » (L.22). »

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