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Les traités de Rastatt et de Baden mettent un point final à la guerre de Succession d'Espagne

Publié le 30/08/2013

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espagne

Il y remporte un franc suc­cès et fait six cent trente-sept prisonniers impériaux, dont trente-sept officiers. Le 20 août, le prince Charles Alexandre de Wurtemberg, gouverneur de Belgrade, capitule à Landau et

se rend « avec sa garnison «. Afin de récompenser Villars pour cette brillante victoire, le roi le fait chevalier de la Toison d'or. Après quoi le maréchal prend « fort aisément les re­tranchements que les ennemis avaient faits près de Fribourg et il investit cette place « fin septembre. Le 14 octobre, à cinq heures de l'après-midi, il lance ses troupes à l'assaut de la contrescarpe de Fribourg. Le combat est d'une âpreté telle que vingt-cinq capitaines de grenadiers sont tués « et douze cents hommes plus tués que blessés «. Le 15, Villars se pré­pare à attaquer la ville. Mais il aperçoit soudain deux dra­peaux blancs qui flottent au-dessus des remparts. 

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« La menace impériale « L'opiniâtreté de !'Empereur fait porter toutes nos forces sur le Rhin et sur la Moselle.

» Le maréchal de Villars, est chargé par le roi de se rendre sur le Rhin.

Le maréchal de France Henri d'Harcourt, victime d'une attaque d 'apoplexie, est rem­ placé sur la Moselle par Jac­ ques Bazin, maréchal de Be­ zons.

Louis XIV, conforté dans sa décision par la paix récem­ ment signée , ne ménage pas ses efforts de guerre et donne cent mille francs à Villars « pour refaire son équipage ».

Les deux maréchaux gagnent leurs positions à la fin du mois de mai 171 3.

Le 24 juin, ils mettent le siège devant Landau .

Simul­ tanément, le comte Arthur Dillon, maréchal de camp irlan­ dais, s'attaque à Kaiserslau­ tern.

Il y remporte un franc suc­ cès et fait six cent trente-sept prisonniers impériaux, dont trente-sept officiers .

Le 20 août, le prince Charles Alexandre de Wurtemberg , gouverneur de Belgrade, capitule à Landau et se rend «avec sa garnison ».

Afin de récompenser Villars pour cette brillante victoire, le roi le fait chevalier de la Toison d'or .

Après quoi le maréchal prend « fort aisément les re­ tranchements que les ennemis avaient faits près de Fribourg et il investit cette place » fin septembre.

Le 14 octobre, à cinq heures de l'après-midi, il lance ses troupes à l'assaut de la contrescarpe de Fribourg .

Le combat est d'une âpreté telle que vingt-cinq capitaines de grenadiers sont tués « et douze cents hommes plus tués que blessés ».

Le 15, Villars se pré­ pare à attaquer la ville .

Mais il aperçoit soudain deux dra­ peaux blancs qui flottent au­ dessus des remparts.

Le baron Ferdinand Amédée d'Harsch, lieutenant des armées impé- riales, vient d'abandonner la cité et s 'est réfugié dans le châ­ teau.

Le 21 novembre , à Marly, Louis XIV apprend la capitula­ tion du château et des forts de Fribourg.

Mais il ignore encore que des propositions de paix ont été faites pendant les der­ nières heures du siège.

Villars négocie avec Eugène de Savoie Louis XIV ordonne à Villars d'aller négocier avec le prince Eugène de Savoie.

Le 27 no­ vembre, le maréchal quitte Strasbourg pour Rastatt.

Prêté par Françoise de Saxe-Lauen­ bourg, le château de Rastatt, proche de Philipsburg , est « bâti en petit sur le modèle de Versailles ».

Les conféren­ ces qui y sont engagées pren­ nent fin le mardi 6 mars 1714 au matin par la signature de la paix .

Villars et le prince Eugè­ ne conviennent de se retrou­ ver « à Baden, en Suisse, promptement après l'échange des ratifications , pour y ajus­ ter plusieurs détails et quel- ques intérêts de princes de l'Empire, qui n'avaient pas paru assez importants pour arrêter la paix ».

Le lendemain, 7 mars, le traité de Rastatt est entériné par la Diète de l'Empire.

Le 7 septembre, le traité de Baden confirme les accords de Rastatt.

L'empereur Charles VI accepte la souveraineté du duc de Savoie sur la Sicile et laisse Strasbourg à la France.

En retour, il reçoit Milan , Naples et la Sardaigne .

Les traités d'Utrecht, de Rastatt et de Baden instaurent un nou­ vel équilibre européen dont l'Angleterre est l'arbitre .

Le Roi­ Soleil songe alors à mener une nouvelle politique étrangère .

Il prône le rapprochement de la France avec l'Espagne et l'Em­ pire dans une commune hosti­ lité aux puissances maritimes, principalement l'Angleterre .

Mais la mort l'empêchera de mener à bien ce projet.

LES NÉGOCIATEURS FRANÇAIS Louis XIV accorde toute confiance au maréchal de Villars, que Saint-Simon juge pourtant « peu recommandable ».

Lors des négociations de Rastatt, Villars ne parvient pas à remplir sa mission et à faire accepter les exigences françaises.

Eugène de Savoie se joue de lui, et Jean-Baptiste Colbert de Torcy, secrétaire d'État aux Affaires étrangères, qui le remplace à Baden, le considère comme un piètre négociateur .

Pour seconder son premier ambassadeur plénipotentiaire, le roi nomme un fin diplomate, le conseiller d'État Charles François de Vintimille, comte du Luc.

Enfin, il désigne comme troisième plénipotentiaire le maître des Requêtes et intendant de Metz, Dominique Claude Barberie de Saint-Contest.

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