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Les villes en france

Publié le 24/01/2013

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Chapitre 2 - La France en villes - Sujets de compo possibles : Dynamiques et aménagement des espaces ruraux en France Les espaces ruraux français : désertification ou renouveau ? Les villes françaises, entre unité et diversité Les banlieues des villes françaises La métropolisation en France Les mutations des territoires urbains en France Comment aménager les villes françaises pour réduire les fractures sociales et spatiales ? Quelles sont les caractéristiques du développement urbain en France ? Les mutations socio-spatiales des villes en France En Europe de l'Ouest, la France se distingue par sa densité de population relativement modérée (115 hab/km² contre 230 en Allemagne ou 250 au Royaume-Uni) et ses vastes espaces agricoles et forestiers. Néanmoins, la France est bien « en villes « : plus de 80 % des Français y vivent et le territoire est organisé à différentes échelles par les villes. I) Mouvements de population, urbanisation, métropolisation Quelles sont les dynamiques des villes françaises ? Les mouvements de population (migrations à l'échelle nationale ou régionale) observables en France résultent en grande partie de deux processus : l'urbanisation et la métropolisation. L'urbanisation (concentration croissante de la population dans les villes) explique en grande partie la densité de population très inégale sur le territoire. Cette urbanisation se traduit aussi par un étalement spectaculaire des espaces urbains. Et depuis les dernières décennies, on assiste à un processus de métropolisation, c'est-à-dire la transformation des grandes villes en métropoles par la concentration des fonctions de commandement (activités de décision, conception, direction). 1) Urbanisation et mouvements de population a) L'urbanisation a accentué les contrastes du peuplement L'urbanisation a commencé à s'accélérer avec la révolution industrielle qui a favorisé l'exode rural. Elle a cependant été plus lente en France que dans d'autres pays européens : les citadins ne sont devenus majoritaires que vers 1930, contre 1850 au RU et 1910 en Allemagne. (Graphique taux d'urbanisation depuis 1960) L'urbanisation est cependant très rapide pendant les Trente Glorieuses (poursuite de l'exode rural, forte immigration, croissance naturelle du baby-boom) et continue à augmenter légèrement : aujourd'hui, 82 % des Français vivent dans une aire urbaine ou espace à dominante urbaine, c'est-à-dire un espace constitué d'un pôle urbain (agglomération comportant au moins 5000 emplois) et de son espace périurbain (carte aires urbaines). Cette urbanisation a accru les contrastes dans la répartition de la population (carte densités) : 60 % des Français vivent sur 8 % du territoire, dans les espaces les plus urbanisés (région parisienne, région lyonnaise, littoral méditerranéen, vieilles régions industrielles du Nord et du Nord-Est, grands couloirs de circulation). A l'inverse, 10 % des Français se répartissent sur 60 % du territoire, dans des espaces moins urbanisés situés sur une large « diagonale du vide « allant des Pyrénées aux Ardennes, plus les Alpes du Sud et la Corse. b) Une croissance urbaine plus ou moins forte (Carte croissance population + évolution pop par zone d'emploi) Les aires urbaines les plus dynamiques se situent à la périphérie de l'hexagone, le long d'un arc allant de l'Alsace à la Bretagne en passant par la région Rhône-Alpes, le littoral méditerranéen et le Sud-Ouest. Les villes de cet arc attirent des habitants de la région parisienne et de la moitié nord de la France car elles sont réputées pour leur qualité de vie et car elles créent des emplois dans le secteur tertiaire, notamment dans les activités technopolitaines. Celles du Sud bénéficient en outre de l'héliotropisme, car elles sont

« 1) Urbanisation et m ouvements de population a) L’urbanisation a accentué les contrastes du peuplement L’urbanisation a commencé à s’accélérer avec la révolution industrielle qui a favorisé l’exode rural.

Elle a cependant été plus lente en France que dans d’autres pays européens : les citadins ne sont devenus majoritaires que vers 1930, contre 1850 au RU et 1910 en Allemagne.

(Graphique taux d’urbanisation depuis 1960) L’urbanisation est cependant très rapide pendant les Trente Glorieuses (poursuite de l’exode rural, for te immigration, croissance naturelle du baby -boom) et continue à augmenter légèrement : aujourd’hui, 82 % des Français vivent dans une aire urbaine ou espace à dominante urbaine , c’est -à-dire un espace constitué d’un pôle urbain (agglomération comportant a u moins 5000 emplois) et de son espace périurbain (carte aires urbaines) .

Cette urbanisation a accru les contrastes dans la répartition de la population (carte densités) : 60 % des Français vivent sur 8 % du territoire, dans les espaces les plus urbani sés (région parisienne, région lyonnaise, littoral méditerranéen, vieilles régions industrielles du Nord et du Nord -Est, grands couloirs de circulation).

A l’inverse, 10 % des Français se répartissent sur 60 % du territoire, dans des espaces moins urbanisé s situés sur une large « diagonale du vide » allant des Pyrénées aux Ardennes, plus les Alpes du Sud et la Corse. b) Une croissance urbaine plus ou moins forte (Carte croissance population + évolution pop par zone d’emploi) Les aires urbaines les plus dynamiques se situent à la périphérie de l’hexagone, le long d’un arc allant de l’Alsace à la Bretagne en passant par la région Rhône -Alpes, le littoral méditerranéen et le Sud -Ouest.

Les villes de cet arc attirent des habitants de la région parisienne et de la moitié nord de la France car elles sont réputées. »

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