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L'essor d'un N.P.I. d'Asie du Sud-Est: Corée du Sud ou Singapour ?

Publié le 27/02/2008

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La Corée du Sud est une petite péninsule asiatique encastrée entre deux puissances, la Chine et le Japon. C'est un pays défavorisé par la nature et aux ressources limitées, peu de place aux plaines et à l'agriculture, rareté des sources d'énergie et des matières premières. Il a été meurtri par l'histoire, comme en témoigne son récent passé agité, la dure colonisation japonaise et la guerre fratricide et meurtrière qui a donné naissance aux deux Corées. Les documents proposés sont des statistiques concernant la croissance économique, l'évolution de la population active, la structure du commerce extérieur et des partenaires commerciaux ; deux textes mettent l'accent sur les facteurs de l'essor industriel. Une croissance fulgurante s'accompagne d'importantes mutations dans la population active au profit des secteurs secondaire et tertiaire. Les structures du commerce extérieur révèlent les forces et les faiblesses de ce dragon, dont les échanges s'effectuent essentiellement avec les pays développés à économie de marché. Le « miracle » coréen s'explique d'abord par les qualités de la main-d'oeuvre, mais aussi par l'impulsion décisive donnée par l'Etat, sans oublier les avantages retirés par la position géostratégique et le contexte économique international.
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« surtout dans la grande cité industrielle de Changwon, pour la sidérurgie, des cuves et des réacteurs nucléaires.L'électronique progresse à pas de géants sur tous les marchés, elle rivalise avec le Japon, en étant devenue le zleexportateur mondial.

Après avoir conquis le domaine grand public avec les téléviseurs, les magnétoscopes, lesmicro- ordinateurs (Samsung est le 1er producteur mondial de téléviseurs), elle explore de nouveaux secteurs(informatique, bureautique, composant, micro-processeurs 256K comme les États-unis et le Japon). 4.

Les services jouent désormais le 1er rôleLe secteur tertiaire a beaucoup progressé en 25 ans, passant de 29,3 % à 50 % de la population active.

Cecis'explique par de multiples développements, celui des banques et de l'administration, des services commerciaux quiaccompagnent l'élévation du niveau de vie, des hôpitaux et de l'éducation (il ne faut pas oublier qu'il y a 1 milliond'étudiants). II - UNE VOIE DE DÉVELOPPEMENT ORIGINALE Après la colonisation japonaise (1910-1945) et la déchirure concluant la guerre de Corée (1950-1953), le peuple avoulu prendre une revanche sur l'histoire et ses encombrants voisins.

Mais, au début des années 60, c'est un payssous-développé dont l'économie ne sombre pas définitivement grâce surtout à l'aide américaine. A - LA MAIN-D'OEUVRE: UN ATOUT MAJEUR « Les bases et préceptes confucéens qui ont fortement influencé la société industrielle dans ces pays » : Confucius,philosophe chinois né au vie siècle avant J.-C., a laissé une tradition de sagesse dont les préceptes limitentl'ébullition sociale en prônant l'obéissance envers l'État et la fidélité aux supérieurs hiérarchiques.

Influencée parcette morale, la main-d'œuvre est docile, a le sens de l'effort.Cette docilité est un des facteurs qui a permis de faire accepter de très longues semaines de travail (48 heures parsemaine, 60 souvent) pour de petits salaires.

Un énorme effort de scolarisation et de formation a été fait.En définitive, cette population jeune, instruite, docile et bon marché est l'une des bases du «miracle » économique. B - LE RÔLE DE L'ÉTAT: UNE IMPULSION DÉCISIVE Après la partition de la Corée, les premières années sont difficiles.

La situation change en 1961 avec l'installationd'un régime autoritaire. 1.

Une vigoureuse politique antinatalisteMême si les documents n'y font pas allusion, cette politique est indissociable du plan d'ensemble destiné àdévelopper le pays.Les mesures peuvent être incitatives, des avantages récompensent ceux qui acceptent, ou draconiennes, dessanctions, pouvant aller jusqu'à la perte de l'emploi, sont prises.

La stérilisation des mères de familles nombreuses etdes hommes qui ont déjà 2 enfants est encouragée.

Pour l'instant, 55 % de la population a moins de 25 ans.

Laprouesse de l'État c'est de tenter de trouver 400 000 emplois nouveaux tous les ans pour absorber les jeunes.Malgré tout, des aspects positifs apparaissent.

Non seulement les familles ne comptent que 2,1 enfants enmoyenne, mais le pays est entré dans la phase terminale de la transition démographique. 2.

Une planification quinquennale encadre le «miracle» économique « Outre la définition de plans quinquennaux » :ces plans définissent des objectifs généraux, mais aussi sectoriels :— 1er plan : autosuffisance alimentaire, infrastructure...

; le 2e: développement d'industries pour se substituer auximportations et favoriser les exportations,— de 1960 à 1969: textile-habillement, agro-alimentaire, raffinage du pétrole ont été privilégiés ; de 1970 à 1979:ce fut le tour de la sidérurgie, de la pétrochimie, des constructions navales et automobiles ; depuis 1980 : lenucléaire,148 les semi-conducteurs, et les composants électroniques sont les nouvelles cibles, ainsi que les bio-technologies ;— le dernier plan (1987-1991) recommande à l'État de réduire ses interventions dans le domaine industriel, maisd'accentuer ses efforts en matière sociale.

En fin de compte l'accent est d'abord mis sur les stades les moinsexigeants en capitaux et en main-d'oeuvre qualifiée d'une filière, puis on s'oriente ensuite vers des activités à fortevaleur ajoutée nécessitant une main-d'oeuvre beaucoup plus qualifiée. 3.

Un État pragmatique« Depuis 1982, il pousse à l'édification d'une industrie puissante, notamment par des réglementations souples et desmesures incitatives en faveur de secteurs jugés stratégiques ».

Aujourd'hui l'État contrôle une large partie del'appareil de production, mais partagent le marché avec des sociétés privées :— l'État contrôle avant tout les secteurs de base comme la sidérurgie, le nucléaire, l'agriculture ;— les puissantes sociétés privées, les Jaebols ou Chaebols, ressemblent aux conglomérats nippons, et 4 ont unstanding mondial (Samsung, Hyundai, Daewoo, Lucky-Goldstar) ;— un important réseau de P.M.E.

assure la souplesse et l'adaptation des structures de production à la conjonctureéconomique, comme au Japon. 4.

Un État qui surveille la monnaie et les finances« L'État détermine les politiques monétaire et de crédit du pays ».

En 1964, le won surévalué a été dévalué de 50%,et les taux d'intérêts ont doublé, pour accroître la compétitivité des exportations et pour pousser les ménages à. »

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